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s1. 01/25. [S]

Magnifiquement interprétée, Disclaimer pèche par son scénario, un peu trop étiré et finalement assez prévisible malgré son twist final.

s2. 01/25. [S] [arte.net.tv]

La série est toujours aussi prenante, mais cette nouvelle saison est un peu trop emberlificotée. Comme l'impression que les scénaristes ont trop voulu compliquer les choses, ce qui contribue à réduire la tension ressentie devant les épisodes.

s1. 01-02/25. [DVD] [revu]
s2. 02-03/25. [DVD] [revu]
s3. 03-05/25. [DVD] [revu]

Toujours aussi dingue ! La première saison est un joyau, la deuxième offre de très beaux moments jusqu'à l'épisode où l'on comprend pour BOB et Leland. Ensuite, on entre dans le ventre mou de la série. Dommage, il suffisait de supprimer la storyline James/Evelyn, de réduire celle de Ben et la Guerre de Sécession et de faire arriver Windom Earle plus tôt, et ça fonctionnait. La fin de la saison 2 rattrape le tout magistralement, tout comme FWWM et les Missing Pieces.
Un peu déçue par la saison 3. J'en gardais un souvenir explosif et finalement, elle comporte pas mal de "remplissage". Lynch se fait clairement plaisir, étirant ses scènes au maximum pour l'effet comique, mais cela ne fonctionne pas toujours. La saison reste touefois de qualité, avec beaucoup d'amour pour le personnage de Dougie, inoubliable. Les derniers épisodes sont superbes, cloturant la série en ouvrant un nouvel univers, ou espace-temps. Brillant.

s1 (mini-série). 03/25. [S] [arte.net.tv]

Entre les saisons 2 et 3 de Twin Peaks, j'ai regardé les 4 épisodes que compte la série anglaise Douglas is cancelled, de Moffat. Les deux premiers épisodes ne trouvent pas le ton juste, voulant faire dans la comédie en se moquant de ce que les fachos et autres bas du front appellent le wokisme. Puis la bascule s'opère à l'épisode 3. Les personnages se livrent, ne sont plus aussi caricaturaux et la série dit enfin quelque chose des VSS.
6/10

s1 (mini-série). 05/25. [S] [netflix]

Série que je qualifierais de coup de poing car en seulement 4 épisodes, elle parvient à mettre le spectateur KO. Le sujet ? Un jeune de 13 ans tue une camarade de classe à coups de couteau. Sa culpablité ne fait pas de doute, c'est établi dès le premier épisode, mais tout le reste n'est qu'interrogations : pourquoi ce jeune en est arrivé là ? On apprend dès le 2e épisode que la jeune fille l'avait traité d'incel sur Insta après avoir refusé de sortir avec lui. On voit les élèves évoluer au collège le temps d'un épisode effrayant par sa violence. On découvre un gamin manipulateur qui évolue sans rien montrer de qui il est aux siens. On voit une famille brisée par l'acte de cet enfant. Seul bémol, qui explique le 7, le fait que l'on ne parle jamais de la victime. Qui était-elle ? Comment a-t-elle grandi ? Qui sont ses parents, sa famille, ses ami.e.s ? Le parti pris était de se focaliser sur l'assassin, et c'est très bien fait, mais n'effaçons pas les victimes. D'ailleurs, le personnage de femme flic le dit très bien. Et avant de finir, saluons la mise en scène qui propose un seul plan séquence pour chaque épisode, renforçant le côté étouffant de l'affaire.

s2. 05/25. [S] [arte.tv]

Toujours un régal, cette série ! On retrouve la rédaction du News at 6 à peu près là où on l'avait laissée en fin de saison 1. Dale et Helen forment le golden couple, jusqu'à ce qu'une demande en mariage vienne tout faire exploser. Noelene et Rob voient leur storyline évoluer, tout comme la famille Walters, qui est amenée à devenir moins opportuniste lorsque Kay, la fille de Geoff et Evelyn, fait une overdose. Enfin, et c'est peut-être l'essentiel, la série ausculte toujours aussi finement l'évolution du traitement de l'actualité, avec la pression de l'audimat qui fait qu'on risque à tout moment de se basculer vers le divertissement putassier. La série parle très bien de cela, tout comme du poids de la célébrité et du mal que la presse people peut faire. Hate de voir la saison 3 !

s1. 05/25. [S] [arte.tv]
s2. 05/25. [S] [arte.tv]
s3. 06/25. [S] [arte.tv]

Cette série danoise se distingue par sa forme : chacune de ses saisons se déroule sur 24 heures, chacun des 8 épisodes focalisant sur le face à face du personnage narrant la saison et les autres. Sur le fond, on est dans du nordic noir, avec la mort d'une jeune femme, fille d'un policier, celui-là même qui mène la saison 1. Si le dossier est classé en suicide, Bjorn, le père, n'y croit pas et se lance dans une enquête musclée l'amenant à découvrir qui était sa fille, qu'il n'avait pas vue depuis des années. La série se laisse suivre quoique parfois très lente. Mais le vrai bémol est lié au scénario, proche de celui d'autres séries du même type. Un dernier mot sur la distribution, qui réunit la fine fleur des acteurices danois.e.s. A suivre!
La 2e saison reprend le même principe que la première, mais cette fois c'est la mère de la jeune femme décédée, Christina, que nous suivons alors qu'un de ses patients (elle est psychologue) lui a dévoilé sous hypnose qu'il allait tuer une jeune fille le soir même. L'intrigue principale se tient pas trop mal, quoique certains aspects ne soient pas très crédibles, et les acteurices sont très bons, mais le parti pris formel empêche l'émotion de réellement passer. Outre le personnage leader de la saison, les autres ne sont là que le temps d'un ou deux épisodes, on n'a donc pas le temps de les connaître ou de réellement comprendre leur implication dans la mort de Christina.
Troisième saison, et cette fois nous passons la journée avec Holger Lang, l'homme d'affaires avec qui fricotait Christina. Celui-ci comprend petit à petit que la mort de la jeune femme est liée à des rivalités au sein de sa propre famille et va essayer de dénouer tout cela. La saison présente les mêmes qualités et défauts que les précédentes.