Shows watched in 2021.

s3. (12/20-01/21)

Et voilà, Borgen c'est terminé (pour le moment) ! Cette dernière saison, déplaçant le curseur de l'exercice du pouvoir à la création d'un parti a redistribué les cartes avec intelligence. Si l'on peut toujours reprocher à la série de laisser son héroïne gagner à tous les coups malgré les difficultés, il est impossible de ne pas reconnaitre sa qualité. Les différents sujets abordés, de l'agriculture intensive à la prostitution, sont des sujets politiques actuels qui font débat. Et il est intéressant de les voir du côté des politiques. La série, en donnant accès au travail mené au parlement danois, permet de mieux comprendre le fonctionnement de ce pays. Idem pour le côté presse, avec l'arrivée d'un jeune directeur des programmes qui ne pense qu'à l'audience et se contrefiche de la qualité de l'information.
Une belle série, magnifiquement interprétée, qui s'achève de manière ouverte. Une nouvelle saison devrait arriver en 2022, et j'ai vraiment hâte de retrouver Birgitte à son nouveau poste de ministre des Affaires étrangères !

s1. (01-02/21)
s2. (02-03/21)
s3. (03-04/21)
s4. (04/21)

Cela faisait très longtemps que je voulais découvrir Bron, et ce d'autant plus que j'ai beaucoup aimé son adaptation par Canal+ : Tunnel. La trame de cette première saison m'était donc connue, Tunnel l'ayant reprise sans trop modifier. Pour autant, le tout fonctionne bien. Le duo Saga/Martin est intéressant : elle est très douée, mais ne sait absolument pas gérer ses relations sociales ; lui, bon vivant de prime abord, s'avère plus compliqué qu'il n'y parait. Leur évolution est bien vue, Saga gagnant en humanité à mesure que les zones d'ombre de Martin - qui s'avèreront directement liées à l'enquête - se révèlent. Un bémol cependant sur le côté un peu cliché de Martin. Car si ses histoires de sexe ont finalement un lien avec le reste, cela en fait un personnage masculin incapable de se retenir. Alors, oui, cela existe (malheureusement), mais mon empathie pour lui s'est doucement tarie... et ce d'autant que dans mon souvenir l'enquêteur de Tunnel n'était pas aussi chargé. Globalement contente de cette première saison, je vais évidemment continuer.

Toujours de qualité, Bron ! J'ai peut-être préféré cette saison à la première, car l'intrigue était inédite pour moi. Si Tunnel l'a reprise en saison 2, je suis complétement amnésique ! Le duo Saga-Martin est toujours aussi bien pensé, elle s'ouvrant au fur et à mesure que lui se laisser enfermer par la passé, la mort de son fils August et les actes de Jens. L'enquête, mêlant écoterrorisme et firme pharmaceutique, toujours d'actualité, est menée tambour battant malgré un début un peu lent. La série aime amener de nouveaux personnages sans les introduire ce qui au début semble ralentir les choses alors que tout finit par avoir un sens. De belles performances d'acteurs, un scénario solide et une mise en scène au cordeau. Je suis conquise, ça y est !

Plus la série avance, plus je l'aime ! J'étais pourtant réticente à l'idée de voir un nouveau partenaire pour Saga, son duo avec Martin étant très équilibré. Et finalement, Henrik se révèle excellent. Lui aussi essaie de vivre avec un trauma, la disparition de sa femme et de ses filles. Est-ce pour cela que l'alchimie opère tout de suite avec Saga ? L'enquête est, quant à elle, rondement menée. Les fausses pistes sont nombreuses, mais se suivent avec grand plaisir. Les derniers épisodes sont tout particulièrement haletants, et tristes car ils voient le décès de Hans, hospitalisé suite à son agression par le tueur de la saison. Sans oublier la mère de Saga... quelle horrible femme. Elle revient pour dénigrer sa fille auprès de sa supérieure, la remplaçante de Hans, puis se suicide en laissant des indices laissant penser que Saga l'a tuée... La dernière saison sera-t-elle centrée sur l'affaire de Saga, mise à pied et qui risque le procès, et de la disparition de la famille d'Henrik, dont la femme est retrouvée morte six ans après sa disparition ? Ce serait pas mal, une belle conclusion pour cette série haut de gamme.

Une bien belle série avec un fin réussie ! Saga va me manquer, Henrik, Lilian, Jon et les autres aussi. Cette dernière saison continue d'explorer le passé de Saga : cette dernière est en prison suite aux accusations de sa mère puis va voir une psychologue. Parallèlement sa relation avec Henrik devient plus forte, et si j'ai eu peur à un moment du gros cliché à la ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants, il n'en fut bien heureusement rien. L’enquête principale s'est, certes, révélée un peu moins intrigante que les précédentes, mais assez bien ficelée pour nous tenir en haleine. Enfin, la toute fin de la série, très positive pour un polar aussi noir que Bron, laisse entrevoir un nouvel avenir pour Saga. Loin de ses démons. Loin de la police. On la quitte le cœur serré.

s1. (01/21)

Autant j'avais beaucoup aimé le livre, autant là... Même si l'on retrouve la même trame tout semble énorme une fois adapté. Pourquoi ? Je ne saurais dire. La majorité des acteurs sont plutôt bons, mais quelque chose ne prend pas. Les événements s'enchaînent de manière artificielle si bien qu'il est difficile de s'attacher aux personnages et de croire en cette histoire de ruine de toute humanité en chacun. Critique dure, note qui l'est moins, car la déception est surtout liée à la comparaison avec le roman.

s1. (01-03/21)

Pas mal du tout cette adaptation ! Le principe, des blocs de 5 épisodes pour 5 séances d'analyse d'une vingtaine de minutes, m'a semblé un peu lourd au début. Mais plus on s'attache aux différents patients (et au psy), plus le lien se fait entre les histoires de vie et les épisodes ne forment plus qu'un tout. Voir se jouer sous nos yeux de spectateurs les ressorts de la psychanalyse, avec ses écueils et ses réussites, est assez jouissif. Mais, finalement, ce sont toutes ces histoires personnelles, qui nous touchent. Ma préférence va à Camille, magnifiquement interprétée par la jeune Céleste Brunnquell, et à Ariane, Mélanie Thierry étant, décidément, une grande actrice. A suivre !

s2. (04-05/21)

Très bonne 2e saison ! Cette fois, Chloé, Alyson et Hugo prêtent main forte aux urgences, dont le service s'est délocalisé en médecine interne suite à un problème de canalisation. Chacun d'entre eux découvre une autre forme de médecine tout en faisant face à ses démons : Chloé, diminuée suite à son accident cardiaque, a perdu confiance ; Hugo a du mal à se positionner étant donné la place occupée par sa mère à l'hôpital ; Alyson découvre sa vocation : elle sera urgentiste. A côté de cela, Arben revient et deux nouveaux personnages magnifiques apparaissent : Igor, interne aux urgences, qui s'avérera plus fragile qu'il ne le laisse croire ; Olivier Brun, le chef des urgences, juste et droit. Cette nouvelle saison met, un nouvelle fois, l'accent sur la dévotion des soignants, qui font de leur mieux malgré des conditions de travail extrêmement difficiles. On ne peut que les admirer. La saison se clôt sur l'arrivée de la Covid, et ça fait froid dans le dos. Impatiente de voir la suite !

s2. (05/21)

Après la Guyane, Maroni nous amène à Saint-Pierre-et-Miquelon, d'où est originaire Chloé. Sa mère vient de décéder, la jeune gendarme quitte donc la touffeur guyanaise pour les paysages enneigés. A peine arrivée, un meurtre est commis... et l'un des suspects est François, le frère handicapé de Chloé. En 6 épisodes, cette nouvelle saison va nous mener jusqu'à Terre neuve, où deux jeunes Amérindiennes sont violées par trois gars de Saint-Pierre. L'enquête menée par Chloé, parallèle à celle des gendarmes, lui permettra de découvrir une vérité bien laide où les bassesses de chacun s'exposent au grand jour. La réalisation, aussi soignée qu'en première saison, offre de beaux moments, tout comme le jeu des acteurs, dans l'ensemble très convaincants. Une série peu connue, qui vaut le détour.

s4. (06-08/21)

Une saison en demi-teinte. J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser aux premiers épisodes, extrêmement redondants : June s'enfuit, est en cavale, va-t-elle se faire prendre, va-t-elle finalement choisir le Canada si elle en a l'opportunité ? Tout cela, nous le voyons depuis plusieurs saisons déjà, même si cette fois la situation est un peu différente, puisque June est accompagnée d'autres servantes rebelles. La saison prend son envol au bout de quelques épisodes, lorsque June entre au Canada, notamment grâce à Moira. Malgré quelques grosses ficelles, il est intéressant de voir combien le traumatisme vécu l'a transformée et combien il lui est difficile de retrouver une vie "normale". Parallèlement à cela, les Waterford, arrêtés et prisonniers au Canada, essaient de s'en sortir en négociant des informations sur Gilead contre une nouvelle vie à Genève. Cela aurait pu fonctionner... sans June. La fin, violente avec le meurtre à mains nues de Fred par un groupe d'anciennes servantes mené par June, laisse entrevoir une suite tout aussi sombre que ce à quoi la série nous a habitués.

s1. (mini-série) (07/21)

Plutôt bien faite, cette mini-série nous entraîne au cœur d'une lutte très contemporaine, celle contre les pesticides. L'enquête menée par Claire, journaliste recasée dans le conseil autour des pesticides, et Chloé, dont le père travaillait pour une grande firme à l'origine de nombreux produits nocifs vient de se suicider, est bien troussée. Autour d'elles gravitent le patron du père de Chloé et celui de Claire, qui travaillent ensemble ; Michel, agriculteur atteint de leucémie suite à l'utilisation de certains produits ; Guillaume, député qui a choisi de se battre contre les pesticides ; et bien d'autres encore. Série chorale, Jeux d'influence décrypte des enjeux bien réels avec pas mal de finesse. Restent quelques longueurs.

s1. (mini-série) (08/21)

Cette mini-série danoise de 10 épisodes est très actuelle, en ce qu'elle nous fait revivre les quelques jours qui ont précédé, puis ceux qui ont suivi, un attentat survenu en plein Copenhague. Cela nous laisse le temps de nous attacher à la dizaine de personnages qui se trouveront tous, ou presque, au restaurant Porc le samedi soir où le pire est arrivé. Les personnages en question, très divers car allant de la ministre de la Justice à la famille d'un plombier en passant par une SDF et un jeune issu de l'immigration, offrent un bel éventail de la société danoise. Les répercussions de l'attentat sont bien traitées, chacun réagissant à sa façon pour essayer de s'en sortir. Il semblerait qu'il n'y ait aucun suite prévue. Dommage, car les personnages me semblent avoir encore beaucoup à offrir !

s3. (09/21)
s4. (09-10/21)

Reprise au hasard de la diffusion de cette série anglaise qui suit un groupe de sages-femmes et de religieuses dans l'East End des années 1950. Certaines de questions abordées, en lien avec la grossesse, la condition féminine, mais aussi la pauvreté, sont bien traitées. Mais deux ou trois personnages sont trop niais à mon goût (coucou Selagh, coucou Chummy), faisant monter en moi le désir de les secouer. Cette saison est la dernière de Jessica Raines, qui joue le personnage principal, Jenny Lee. Voyons ce que nous réserve la suite.
La 4e saison continue dans la droite lignée des précédentes, se concentrant dans chaque épisode sur le cas d'une ou plusieurs patientes tout en développant les personnages principaux. La série gagne en profondeur, car elle hésite moins à dévoiler les failles des sages-femmes et des sœurs de Saint-Nonnatus. Trixie, par exemple, reconnait son alcoolisme suite à sa rupture avec le révérend. Deux nouvelles venues : Barbara et Miss Crane provoquent, chacune à leur manière, de petits changements de dynamique bienvenus ! Quant à Patsy, la pauvre perd son amoureuse, victime d'un accident qui lui fait perdre la mémoire, au moment même où elles envisageaient de vivre ensemble... Je me suis laissée prendre, ça y est ! Dommage que Chérie 25 stoppe sa diffusion.

s2. (10/21)

Curieuse cette série. Les premiers épisodes de cette 2e saison reprennent à peu près là où nous avions quitté les personnages. Le mensonge d'Elvira est révélé, Patrick et les enfants ne veulent plus la voir. Cette première partie ma semblé un peu poussive, d'autant qu'à tout ça s'ajoute l'arrivée de Lorenzo, le fils caché d'Elvira. Heureusement, quelques storylines intéressantes sauvent l’ensemble. La suite de la saison prend place quelques mois plus tard, et là tout m'a semblé beaucoup mieux fonctionner. Les personnages et les situations ont enfin évolué, on parvient à entrevoir autre chose que les conséquences du mensonge et la série gagne en épaisseur. Si troisième saison il y a, espérons qu'elle reste sur cette lancée !

s1. (10/21)

s1. (10-11/21)
s2. (11/21)
s3. (11/21)

Quelle pépite cette série ! Alors, non, ce n'est pas une série aussi forte que SFU ou Mad Men, loin de là. Mais elle s'avère extrêmement divertissante et assez bien fichue pour nous tenir en haleine. Le duo Sandra Oh-Jodie Comer fait des étincelles. Elles sont toutes les deux excellentes, la première dans le rôle d'un agent du MI6 obsédée... par la seconde, tueuse psychopathe faisant elle-même une fixette sur la première. L'humour so british est présent à chaque épisode, notamment via le personnage de Villanelle, qui est absolument parfait. Un vrai régal !
On prend les mêmes et on recommence ! La saison 2 suit la trame de la précédente, avec un beau jeu de chat et de la souris entre Eve et Villanelle. Cette fois, Villanelle a quitté les 12 pour travailler avec Konstantin... puis pour le MI6. Une idée d'Eve, dont le comportement change suite au coup de poignard balancé à Villanelle à la fin de la saison précédente. Les storylines autres que celle occupant les deux héroïnes sont là pour les servir, pas mal d'incohérences ou de facilités sont repérables, comme dans la première saison, mais on passe outre car on s'amuse sacrément devant cette série.
Bon la saison 3 part un peu en cacahuéte. Les storylines n'ont plus grand sens, heureusement que Villanelle est là et fait le show. Son personnage de tueuse fashionista à l'humour décalé est un régal. Sandra Oh, Fiona Show et Kim Bodnia restent parfaits. Le scénario ne suit malheuresement pas... Espérons que la 4e et dernière saison soit un peu plus prenante. Je laisse 6/10 car beaucoup d'amour pour les personnages.

s1. (11/21) -
terminée en 2023

s2. (11-12/21)

Après toutes ces années, je suis toujours aussi amoureuse de Bette. C'est terrible. Mais revenons-en à cette 2e saison. La première The L Word était bien meilleure, c'est clair. Certains des personnages sont absolument insupportables (Finley, reste en cure stp) mais d'autres parviennent à se rendre attachants malgré des situations assez chargées (Dani). La série reste divertissante sans pour autant être aussi profonde que la première mouture. C'est dommage, mais ne boudons pas notre plaisir car il y a de jolis moments dans cette saison : tout ce qui a trait au livre d'Alice, la relation Shane-Tess et celle Dani-GG, sans oublier le cliff qui semble annoncer que l'amour entre Bette et Tina n'est pas mort !

s1. (12/21-02/22)

s1. (12-01/22)

Une série dans l'air du temps parfois un peu poussive. Nona, 70 ans, se retrouve enceinte. Déjà mère de trois triplées de 44 ans, elle doit faire face à cette nouvelle pour le moins surprenante. Voilà pour le pitch. Valérie Donzelli est aux commandes, on retrouve bien son univers un peu foutraque, à la poésie décalée. Les personnages sont très chouettes, parfois un peu clichés, mais les acteurs leur offrent l’épaisseur nécessaire. Si la série se veut très inclusive, elle se révèle parfois maladroite dans sa mise en scène comme dans son scénario. Dans l'ensemble, ces neuf épisodes restent toutefois fort agréables à regarder.

s1. (12/21)

J'avais tellement aimé le livre que lorsque j'ai su qu'une adaptation sous forme de série sortait, j'ai eu envie de voir ce que cela donnait. Les acteurs sont plutôt convaincants, en revanche avoir choisi de boucler une enquête aussi complexe en seulement six épisodes n'était peut-être pas la meilleure idée. Tout se tient, l'adaptation est plutôt bonne, mais tout est simplifié en ce sens que les enquêteurs trouvent tout très rapidement, comme par hasard parfois. Ce qui laisse un goût d'à peu près qui n'a rien à voir avec le matériau d'origine. Un peu déçue donc.