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Le ciel de Nantes (2021)
01/23. [kdo]
J'ai adoré. Avoir entre les mains le texte de cette magnifique pièce, qui m'avait tant émue à l’Odéon, m'a renvoyée quelques mois en arrière, lorsque je l'ai découverte. Le visage des acteurs, leurs voix, leur jeu, sont revenus dans ma mémoire à la lecture de ces lignes couchées sur le papier. Honoré raconte ici sa famille maternelle, ses morts notamment. Une famille de 9 enfants, un peu folle et très bruyante. Une famille qui n'a pas toujours eu la vie facile. Une famille tellement attachante. J'espère une nouvelle pièce de ce type. Ou proche des Idoles. Honoré me touche décidément beaucoup.
J'ai adoré. Avoir entre les mains le texte de cette magnifique pièce, qui m'avait tant émue à l’Odéon, m'a renvoyée quelques mois en arrière, lorsque je l'ai découverte. Le visage des acteurs, leurs voix, leur jeu, sont revenus dans ma mémoire à la lecture de ces lignes couchées sur le papier. Honoré raconte ici sa famille maternelle, ses morts notamment. Une famille de 9 enfants, un peu folle et très bruyante. Une famille qui n'a pas toujours eu la vie facile. Une famille tellement attachante. J'espère une nouvelle pièce de ce type. Ou proche des Idoles. Honoré me touche décidément beaucoup.
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01/23. [kdo]
Tavernier par Frémaux, voilà un beau programme ! La mort de Tatave a suscité beaucoup d'émotion. C’était un grand monsieur du cinéma, un cinéphile érudit qui a toujours eu à cœur de partager son savoir et sa passion, et cela Frémaux en parle abondamment. Il revient également sur leur rencontre et leur belle collaboration sans oublier d'évoquer le sale traitement qu'a réservé Libération et dans une certaine mesure Les Cahiers à Tavernier. Il essaie d'en comprendre les raisons. Ce livre constitue un hommage à un homme qui a beaucoup fait pour le 7e art et que nous, cinéphiles, n'oublierons pas.
Tavernier par Frémaux, voilà un beau programme ! La mort de Tatave a suscité beaucoup d'émotion. C’était un grand monsieur du cinéma, un cinéphile érudit qui a toujours eu à cœur de partager son savoir et sa passion, et cela Frémaux en parle abondamment. Il revient également sur leur rencontre et leur belle collaboration sans oublier d'évoquer le sale traitement qu'a réservé Libération et dans une certaine mesure Les Cahiers à Tavernier. Il essaie d'en comprendre les raisons. Ce livre constitue un hommage à un homme qui a beaucoup fait pour le 7e art et que nous, cinéphiles, n'oublierons pas.
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J'ai oublié (2020)
01/23. [kdo]
Beaucoup aimé cette autobiographie de Bulle Ogier. Elle narre sa vie un peu dans la désordre, toujours avec cette douce fougue qui la caractérise. Évidemment, il est beaucoup question de cinéma et de théâtre, de Pascale et de Barbet. L'écriture suit le fil des souvenirs de madame Bulle et se montre propice à la rêverie. Très joli livre.
Beaucoup aimé cette autobiographie de Bulle Ogier. Elle narre sa vie un peu dans la désordre, toujours avec cette douce fougue qui la caractérise. Évidemment, il est beaucoup question de cinéma et de théâtre, de Pascale et de Barbet. L'écriture suit le fil des souvenirs de madame Bulle et se montre propice à la rêverie. Très joli livre.
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1
5
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Roman Fleuve - Philibert Humm
01/23. [médiathèque]
Pas accroché du tout à ce roman qui fait le récit d'une virée sur la Seine. L'auteur propose nombre de calembours et autres jeux de mots, mais je dois avouer que ce type d'écritures ne fonctionne pas sur moi. Les trois personnages principaux, dont le narrateur, sont tous assez antipathiques, trois gars bien riches qui n'ont que ça à faire d'acheter un vieux canoë et d'embarquer sur la Seine jusqu'à la mer en imaginant être des aventuriers. Certes, il s'agit d'humour, mais que j'y suis restée asse hermétique et n'ai préféré pas terminer.
Pas accroché du tout à ce roman qui fait le récit d'une virée sur la Seine. L'auteur propose nombre de calembours et autres jeux de mots, mais je dois avouer que ce type d'écritures ne fonctionne pas sur moi. Les trois personnages principaux, dont le narrateur, sont tous assez antipathiques, trois gars bien riches qui n'ont que ça à faire d'acheter un vieux canoë et d'embarquer sur la Seine jusqu'à la mer en imaginant être des aventuriers. Certes, il s'agit d'humour, mais que j'y suis restée asse hermétique et n'ai préféré pas terminer.
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1
7
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La Seconde Femme - Ce que les actrices font à la vieillesse... - Murielle Joudet
01-02/23. [kdo]
Intéressante lecture, que j'aurais aimé voir encore plus fouillée. L'autrice prend l'exemple de plusieurs actrices, qui envisagent toutes l'âge différemment. Des choix qui se ressentent ne serait-ce que dans leur manière de gérer leur carrière, de choisir leurs films et leurs rôles, mais aussi de montrer certaines choses d'elles, allant de Kidman qui s'est transformée en poupée de cire à Bette Davis qui a mis sa vieillesse au service de son travail ou d'Isabelle Huppert qui emprunte une route plus complexe, mettant le corporel à l'écart pour se muer en pure présence. A lire par tous ceux qui se questionnent sur cette seconde femme, celle qui arrive quand on a 40 ans... et avec laquelle les femmes, poussées en cela par la société, ne savent que faire.
Intéressante lecture, que j'aurais aimé voir encore plus fouillée. L'autrice prend l'exemple de plusieurs actrices, qui envisagent toutes l'âge différemment. Des choix qui se ressentent ne serait-ce que dans leur manière de gérer leur carrière, de choisir leurs films et leurs rôles, mais aussi de montrer certaines choses d'elles, allant de Kidman qui s'est transformée en poupée de cire à Bette Davis qui a mis sa vieillesse au service de son travail ou d'Isabelle Huppert qui emprunte une route plus complexe, mettant le corporel à l'écart pour se muer en pure présence. A lire par tous ceux qui se questionnent sur cette seconde femme, celle qui arrive quand on a 40 ans... et avec laquelle les femmes, poussées en cela par la société, ne savent que faire.
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1
7
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Condor - Caryl Férey
02/23. [kdo]
Bien aimé ce thriller ! Moi qui suis habituée au nordic noir, me voici cette fois au Chili sur une enquête menée par une jeune vidéaste mapuche, un ancien supporter d'Allende qui a connu la torture et un avocat aussi friqué que désabusé. Tout commence avec la mort de quatre jeunes vivant dans un quartier très défavorisé de Santiago... des décès liés à un trafic de cocaïne pure. L’intrigue, touffue, se resserre petit à petit sur une poignée de personnages, tous très bien dessinés. On lit alors avec avidité, désireux de savoir si Gabriela, Stefano et Esteban vont réussir à s'en sortir et à confondre les deux principaux antagonistes, deux anciens de la DINA, la police politique ayant officié du temps de Pinochet. Un roman haletant.
Bien aimé ce thriller ! Moi qui suis habituée au nordic noir, me voici cette fois au Chili sur une enquête menée par une jeune vidéaste mapuche, un ancien supporter d'Allende qui a connu la torture et un avocat aussi friqué que désabusé. Tout commence avec la mort de quatre jeunes vivant dans un quartier très défavorisé de Santiago... des décès liés à un trafic de cocaïne pure. L’intrigue, touffue, se resserre petit à petit sur une poignée de personnages, tous très bien dessinés. On lit alors avec avidité, désireux de savoir si Gabriela, Stefano et Esteban vont réussir à s'en sortir et à confondre les deux principaux antagonistes, deux anciens de la DINA, la police politique ayant officié du temps de Pinochet. Un roman haletant.
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1
5
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Nom - Constance Debré
02/23. [médiathèque]
Moyennement emballée par cet ouvrage. Constance Debré continue à travailler sur l'identité, l'héritage, les désirs, mais cela devient assez redondant. Si l'écriture est toujours forte, pleine d'accros comme peut l'être la vie de quelqu'un qui décide de tout abandonner du jour au lendemain, je ne peux m’empêcher de trouver le propos biaisé. En effet, pour tout foutre en l'air sans pour autant se retrouver à mendier dans les rues, c'est qu'on a un réseau, des contacts privilégiés, qu'on le veuille ou non. Du coup, le coup de gueule comme son nom et tout ce qui s'y rapporte, même s'il est sincère, semble facile.
Moyennement emballée par cet ouvrage. Constance Debré continue à travailler sur l'identité, l'héritage, les désirs, mais cela devient assez redondant. Si l'écriture est toujours forte, pleine d'accros comme peut l'être la vie de quelqu'un qui décide de tout abandonner du jour au lendemain, je ne peux m’empêcher de trouver le propos biaisé. En effet, pour tout foutre en l'air sans pour autant se retrouver à mendier dans les rues, c'est qu'on a un réseau, des contacts privilégiés, qu'on le veuille ou non. Du coup, le coup de gueule comme son nom et tout ce qui s'y rapporte, même s'il est sincère, semble facile.
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363
7.6
0
Carrie - Stephen King
02-03/23. [médiathèque]
Ca faisait très longtemps que je voulais lire le livre de Stephen King, l'adaptation de De Palma m'ayant pas mal marquée. A la lecture, on s'aperçoit que le réalisateur s'est montré fidèle au contenu original. King nous présente Carrie, pauvre jeune fille martyrisée par sa mère fondamentaliste chrétienne et par ses camarades de lycée. Elle est harcelée, dénigrée, et un jour les autres se déchaînent sur elle encore plus que d'habitude. C'est à partir de cet événement que tout bascule. Carrie prend conscience de ses pouvoirs, Christine fomente une vengeance, Sue demande à Tom d’accompagner Carrie au bal de printemps... King ne joue pas tant sur le suspense - on sait dès le début du livre que la ville de Chamberlain a brûlé le soir du bal et que 400 personnes ont perdu la vie -, il explique le cheminement de Carrie, ainsi que celui de Sue. Il dit beaucoup sur la souffrance et le harcèlement, en tout cas c'est là que réside la force du livre.
Ca faisait très longtemps que je voulais lire le livre de Stephen King, l'adaptation de De Palma m'ayant pas mal marquée. A la lecture, on s'aperçoit que le réalisateur s'est montré fidèle au contenu original. King nous présente Carrie, pauvre jeune fille martyrisée par sa mère fondamentaliste chrétienne et par ses camarades de lycée. Elle est harcelée, dénigrée, et un jour les autres se déchaînent sur elle encore plus que d'habitude. C'est à partir de cet événement que tout bascule. Carrie prend conscience de ses pouvoirs, Christine fomente une vengeance, Sue demande à Tom d’accompagner Carrie au bal de printemps... King ne joue pas tant sur le suspense - on sait dès le début du livre que la ville de Chamberlain a brûlé le soir du bal et que 400 personnes ont perdu la vie -, il explique le cheminement de Carrie, ainsi que celui de Sue. Il dit beaucoup sur la souffrance et le harcèlement, en tout cas c'est là que réside la force du livre.
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1
7
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Changer l'eau des fleurs - Valérie Perrin
03/23. [chi]
Changer l'eau des fleurs, c'est l'histoire de Violette, aujourd'hui gardienne d'un cimetière en Bourgogne. Le livre livre nous permet de découvrir sa vie par bribes, de son enfance de famille d'accueil en famille d'accueil à son envie de reconstruction en passant par l'horreur de la mort de sa petite fille. Ce dernier épisode, tragique, est toujours là, en filigrane, et ce n'est qu'à la toute fin du livre que l'on apprend ce qu'il s'est réellement passé cette nuit où, alors qu'elle était en colonie, la petite Léonine et trois de ses camarades ont perdu la vie. Un beau roman, où il est question de vie et de mort, de la place laissée aux défunts par les vivants, de filiation et de famille, d'amour et de haine. Un roman éminemment humain, dans lequel s’entremêlent l'histoire de Violette et celles de ceux qu'elle croise.
Changer l'eau des fleurs, c'est l'histoire de Violette, aujourd'hui gardienne d'un cimetière en Bourgogne. Le livre livre nous permet de découvrir sa vie par bribes, de son enfance de famille d'accueil en famille d'accueil à son envie de reconstruction en passant par l'horreur de la mort de sa petite fille. Ce dernier épisode, tragique, est toujours là, en filigrane, et ce n'est qu'à la toute fin du livre que l'on apprend ce qu'il s'est réellement passé cette nuit où, alors qu'elle était en colonie, la petite Léonine et trois de ses camarades ont perdu la vie. Un beau roman, où il est question de vie et de mort, de la place laissée aux défunts par les vivants, de filiation et de famille, d'amour et de haine. Un roman éminemment humain, dans lequel s’entremêlent l'histoire de Violette et celles de ceux qu'elle croise.
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10
7.5
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The Turn of the Screw - Henry James
04/23. [médiathèque]
Livre maintes fois adapté, Le tour d'écrou aborde bel et bien le fantastique, mais pas frontalement. S'il est question de fantômes que seuls les enfants de la maisonnée sont capables de voir jusqu’à l'arrivée de leur nouvelle gouvernante, ceux-ci ne sont, de fait, jamais présents. On ne les perçoit que par le regard de la gouvernante, qui est également la narratrice. Mais que voit-elle réellement ? Pouvons-nous, nous lecteurs, lui faire confiance ? Que s'est-il vraiment passé à Bly ? Cela, nous ne le saurons jamais tant James s'ingénie à laisser son histoire ouverte. Je comprends parfaitement pourquoi le texte a donné envie à autant de réalisateurs de s'en saisir afin d'en donner leur propre interprétation.
Livre maintes fois adapté, Le tour d'écrou aborde bel et bien le fantastique, mais pas frontalement. S'il est question de fantômes que seuls les enfants de la maisonnée sont capables de voir jusqu’à l'arrivée de leur nouvelle gouvernante, ceux-ci ne sont, de fait, jamais présents. On ne les perçoit que par le regard de la gouvernante, qui est également la narratrice. Mais que voit-elle réellement ? Pouvons-nous, nous lecteurs, lui faire confiance ? Que s'est-il vraiment passé à Bly ? Cela, nous ne le saurons jamais tant James s'ingénie à laisser son histoire ouverte. Je comprends parfaitement pourquoi le texte a donné envie à autant de réalisateurs de s'en saisir afin d'en donner leur propre interprétation.
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1
6
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Féminismes & pop culture - Jennifer Padjemi
04/23. [kdo]
Pas totalement convaincue par cet ouvrage, que j'ai trouvé un peu déséquilibré. Certes, l'autrice prévient dès le départ, elle se base sur son expérience, mais cela donne un ouvrage qui développe parfaitement la situation des femmes noires mais évoque bien trop brièvement les femmes porteuses de handicap, par exemple. Par ailleurs, les éléments de pop culture mis en avant sont finalement assez peu nombreux. Certainement est-ce parce que les minorités sont mieux représentées depuis quelques années seulement, mais des pans de la pop culture me semblent laissés de côté. J'imagine que, là encore, l’autrice se base sur ce quelle connaît le mieux, à savoir les séries, mais il y aurait maints autres éléments à mettre en avant.
Pas totalement convaincue par cet ouvrage, que j'ai trouvé un peu déséquilibré. Certes, l'autrice prévient dès le départ, elle se base sur son expérience, mais cela donne un ouvrage qui développe parfaitement la situation des femmes noires mais évoque bien trop brièvement les femmes porteuses de handicap, par exemple. Par ailleurs, les éléments de pop culture mis en avant sont finalement assez peu nombreux. Certainement est-ce parce que les minorités sont mieux représentées depuis quelques années seulement, mais des pans de la pop culture me semblent laissés de côté. J'imagine que, là encore, l’autrice se base sur ce quelle connaît le mieux, à savoir les séries, mais il y aurait maints autres éléments à mettre en avant.
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1
7
0
Delphine Seyrig, en constructions - Jean-Marc LALANNE
04/23. [achat]
Actrice audacieuse et femme engagée, Delphine Seyrig a enfin un ouvrage qui lui est consacré. Il en existe déjà, mais plus à portée biographique. Ici, son parcours au cœur du cinéma est central, bien que toujours relié à la femme, à ses choix et engagements. Car Delphine Seyrig a fait des choix de carrière réfléchis, participant aux films d'Akerman ou de Duras sans se soucier du nombre d'entrées réalisé ou de l'image renvoyée (susceptible, à l'époque, de la desservir). Si l'ouvrage est court (150 pages environ), il a les qualités de son défaut : il va à l'essentiel et ne se perd pas dans l'hagiographie. Un ouvrage très intéressant pour qui apprécie cette grande dame que fût Delphine Seyrig.
Actrice audacieuse et femme engagée, Delphine Seyrig a enfin un ouvrage qui lui est consacré. Il en existe déjà, mais plus à portée biographique. Ici, son parcours au cœur du cinéma est central, bien que toujours relié à la femme, à ses choix et engagements. Car Delphine Seyrig a fait des choix de carrière réfléchis, participant aux films d'Akerman ou de Duras sans se soucier du nombre d'entrées réalisé ou de l'image renvoyée (susceptible, à l'époque, de la desservir). Si l'ouvrage est court (150 pages environ), il a les qualités de son défaut : il va à l'essentiel et ne se perd pas dans l'hagiographie. Un ouvrage très intéressant pour qui apprécie cette grande dame que fût Delphine Seyrig.
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71
8.5
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Anne of Green Gables - L.M. Montgomery
05/23. [achat]
J'ai acheté ce livre car j'avais beaucoup aimé la mini-série qui en a été tirée dans les années 1990. Le livre suit le parcours d'Anne Shirley, une orpheline de 12 ans, recueillie par Matthew et Marilla, frère et sœur vivant ensemble à Green Gables. La petite Anne, gaffeuse et bavarde, s'y épanouira et deviendra une jeune femme brillante. Très attachants, les personnages sont bien dessinés et donnent envie le petit coin du Canada où ils résident. Une jolie histoire, qui a dû séduire nombre de jeunes.
J'ai acheté ce livre car j'avais beaucoup aimé la mini-série qui en a été tirée dans les années 1990. Le livre suit le parcours d'Anne Shirley, une orpheline de 12 ans, recueillie par Matthew et Marilla, frère et sœur vivant ensemble à Green Gables. La petite Anne, gaffeuse et bavarde, s'y épanouira et deviendra une jeune femme brillante. Très attachants, les personnages sont bien dessinés et donnent envie le petit coin du Canada où ils résident. Une jolie histoire, qui a dû séduire nombre de jeunes.
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Les Murs Blancs (2021)
05-06/23. [prêt - emma]
Essai retraçant la vie dans cette demeure de Châtenay-Malabry où une communauté intellectuelle se déploya autour de Mounier à partir des années 1950, Les murs blancs est intéressant en ce qu'il met en parallèle la vie de ces penseurs et l'évolution de la société. Chaque période amène son lot de difficultés alors que les familles se succèdent aux Murs blancs. Rédigé par les petits enfants de Domenach, l’un des habitants historiques de la bâtisse, le livre possède également un côté plus personnel.
Essai retraçant la vie dans cette demeure de Châtenay-Malabry où une communauté intellectuelle se déploya autour de Mounier à partir des années 1950, Les murs blancs est intéressant en ce qu'il met en parallèle la vie de ces penseurs et l'évolution de la société. Chaque période amène son lot de difficultés alors que les familles se succèdent aux Murs blancs. Rédigé par les petits enfants de Domenach, l’un des habitants historiques de la bâtisse, le livre possède également un côté plus personnel.
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1
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The Zone of Interest - Martin Amis
06/23. [médiathèque]
Assez déçue par cet ouvrage que je pensais plus profond. Je suis, en effet, venue à sa lecture après avoir vu le film de Glazer à Cannes, qui s'en inspire. Or, le film offre une réelle réflexion sur la vie de tous le jour qui continue pour la famille du Commandant d’Auschwitz alors que l'impensable se produit juste derrière la clôture du jardin. Ici, cela n’est pas central quoi que présent tout au long de l'ouvrage. Le point central est l'histoire d'amour qui relie le Commandant, sa femme et un SS. Heureusement, parallèlement à cela sont évoqués le rôle des Soderkommando, la vie dans le camp, la place des femmes. C'est cela que j’aurais voulu voir au cœur du livre.
Assez déçue par cet ouvrage que je pensais plus profond. Je suis, en effet, venue à sa lecture après avoir vu le film de Glazer à Cannes, qui s'en inspire. Or, le film offre une réelle réflexion sur la vie de tous le jour qui continue pour la famille du Commandant d’Auschwitz alors que l'impensable se produit juste derrière la clôture du jardin. Ici, cela n’est pas central quoi que présent tout au long de l'ouvrage. Le point central est l'histoire d'amour qui relie le Commandant, sa femme et un SS. Heureusement, parallèlement à cela sont évoqués le rôle des Soderkommando, la vie dans le camp, la place des femmes. C'est cela que j’aurais voulu voir au cœur du livre.
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5
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Offenses - Constance Debré
06/23. [médiathèque]
Si écriture de Constance Debré, chirurgicale, se prête plutôt bien au sujet de son nouvel ouvrage, je n'ai malheureusement pas été happée. Cette fois, elle se délaisse pour parler (très certainement) de l'un de ses anciens clients. Un jeune homme issu d'un milieu défavorisé qui a tué sa veille voisine pour avoir les 700 euros qu'il lui manquait et rembourser le dealer du coin. Debré nous parle de ce jeune, de sa vie, du contexte dans lequel il a grandi et vit, mais rien n'accroche vraiment. C'est le portrait d'un jeune comme on lit tant et plus dans la presse à la rubrique faits divers. Alors, oui, c'est triste, mais cela ne suffit pas à faire un bon livre.
Si écriture de Constance Debré, chirurgicale, se prête plutôt bien au sujet de son nouvel ouvrage, je n'ai malheureusement pas été happée. Cette fois, elle se délaisse pour parler (très certainement) de l'un de ses anciens clients. Un jeune homme issu d'un milieu défavorisé qui a tué sa veille voisine pour avoir les 700 euros qu'il lui manquait et rembourser le dealer du coin. Debré nous parle de ce jeune, de sa vie, du contexte dans lequel il a grandi et vit, mais rien n'accroche vraiment. C'est le portrait d'un jeune comme on lit tant et plus dans la presse à la rubrique faits divers. Alors, oui, c'est triste, mais cela ne suffit pas à faire un bon livre.
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Quand Tu Écouteras Cette Chanson (French Edition)... - Lola Lafon
06/23. [médiathèque]
Beaucoup aimé le dernier Lola Lafon. L'autrice nous raconte la nuit qu'elle a passée dans l'Annexe, la cachette où Anne Frank et 7 autres personnes restèrent cachées pendant deux ans avant d'être envoyées en camp de concentration. Cette nuit amène l'autrice à repenser à sa vie de petite fille de juifs polonais ayant fui leur pays pour la France. Mais aussi à Anne, à ce quelle fût, voulu, à l'image qu'elle a laissée ou plutôt à celle que l'on se fait d'elle selon qui l'on est. Un livre très pudique, magnifiquement écrit. A lire... avant de relire le Journal.
Beaucoup aimé le dernier Lola Lafon. L'autrice nous raconte la nuit qu'elle a passée dans l'Annexe, la cachette où Anne Frank et 7 autres personnes restèrent cachées pendant deux ans avant d'être envoyées en camp de concentration. Cette nuit amène l'autrice à repenser à sa vie de petite fille de juifs polonais ayant fui leur pays pour la France. Mais aussi à Anne, à ce quelle fût, voulu, à l'image qu'elle a laissée ou plutôt à celle que l'on se fait d'elle selon qui l'on est. Un livre très pudique, magnifiquement écrit. A lire... avant de relire le Journal.
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01-06/23. [kdo]
Livre lu le soir par intermittence, "François Truffaut, film par film" porte bien son nom. L'ouvrage suit chronologiquement l’œuvre du cinéaste, explicitant les envies de ce dernier, les raisons qui l'ont poussé à réaliser tel film avant tel autre. En revanche, on ne trouve pas ici d'analyse filmique, ce que j'ai trouvé un peu dommage. J'aurais aimé profiter, à côté des anecdotes de tournage ou du lien vie-oeuvre, d'éléments relatifs au travail du cinéaste en tant que tel.
Livre lu le soir par intermittence, "François Truffaut, film par film" porte bien son nom. L'ouvrage suit chronologiquement l’œuvre du cinéaste, explicitant les envies de ce dernier, les raisons qui l'ont poussé à réaliser tel film avant tel autre. En revanche, on ne trouve pas ici d'analyse filmique, ce que j'ai trouvé un peu dommage. J'aurais aimé profiter, à côté des anecdotes de tournage ou du lien vie-oeuvre, d'éléments relatifs au travail du cinéaste en tant que tel.
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07/23. [médiathèque]
Un livre que j'ai trouvé assez inégal. Les réflexions sur la société de l'héroïne, jeune femme qui refuse de travailler et préfère vivre que rejoindre ceux qu'elle nomme les "presque morts", sont intéressantes, mais le fil rouge de la disparition de son amie italienne devient à la longue assez artificiel. On se lasse alors des rencontres d'Emilyana, de ses vues sur le monde et de ses tracas. On retrouve l'écriture de Lola Lafon, mais le texte est bancal. L'autrice n'a pas encore la maîtrise qu'elle a acquis par la suite.
Un livre que j'ai trouvé assez inégal. Les réflexions sur la société de l'héroïne, jeune femme qui refuse de travailler et préfère vivre que rejoindre ceux qu'elle nomme les "presque morts", sont intéressantes, mais le fil rouge de la disparition de son amie italienne devient à la longue assez artificiel. On se lasse alors des rencontres d'Emilyana, de ses vues sur le monde et de ses tracas. On retrouve l'écriture de Lola Lafon, mais le texte est bancal. L'autrice n'a pas encore la maîtrise qu'elle a acquis par la suite.
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08/23. [achat]
Un peu déstabilisée à la lecture de cet ouvrage car je ne pensais pas que Donzelli s’était à ce point éloignée du matériau d’origine. Mais revenons-en au texte en tant que tel. L’ouvrage est poignant. Bénédicte vit dans la souffrance et la peur au quotidien, et cela est très bien rendu par Reinhardt. La fin est particulièrement dure : alors que Bénédicte est décédée, sa jumelle raconte à l’écrivain-narrateur ce que furent ces derniers mois. Des pages très dures, quasi insoutenables, racontent alors le quotidien d’une femme atteinte d’un cancer généralisé, qui va finir par être hospitalisée, et que son mari ne va jamais lâcher. Il rode dans la chambre, comme un animal qui compte les heures en attendant que la mourante… meure. Ses enfants, enrôlés par le père, ne sont guère plus présents pour elle. L’horreur. Un livre dur, qui aurait gagné à être plus ramassé (les longs passages exposant le point de vue de l’écrivain ou précisant les détails de sa rencontre avec Bénédicte ne me semblent pas nécessaires). A lire toutefois pour sa description juste de l’emprise.
Un peu déstabilisée à la lecture de cet ouvrage car je ne pensais pas que Donzelli s’était à ce point éloignée du matériau d’origine. Mais revenons-en au texte en tant que tel. L’ouvrage est poignant. Bénédicte vit dans la souffrance et la peur au quotidien, et cela est très bien rendu par Reinhardt. La fin est particulièrement dure : alors que Bénédicte est décédée, sa jumelle raconte à l’écrivain-narrateur ce que furent ces derniers mois. Des pages très dures, quasi insoutenables, racontent alors le quotidien d’une femme atteinte d’un cancer généralisé, qui va finir par être hospitalisée, et que son mari ne va jamais lâcher. Il rode dans la chambre, comme un animal qui compte les heures en attendant que la mourante… meure. Ses enfants, enrôlés par le père, ne sont guère plus présents pour elle. L’horreur. Un livre dur, qui aurait gagné à être plus ramassé (les longs passages exposant le point de vue de l’écrivain ou précisant les détails de sa rencontre avec Bénédicte ne me semblent pas nécessaires). A lire toutefois pour sa description juste de l’emprise.
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08-09/23. [prêt - chi]
Beaucoup aimé ce nouvel opus de Stefansson. Son narrateur amnésique nous entraîne dans le sillage de plusieurs générations d'Islandais, qui ont aimé, se sont perdus dans la passion avant de se raisonner, ont préféré mentir pour ne pas blesser ceux qu'ils aimaient, etc. Le livre, toujours superbement écrit, adopte parfois un ton mystérieux, voire mystique, et met à l'honneur le pouvoir guérisseur de la musique. Superbe.
Beaucoup aimé ce nouvel opus de Stefansson. Son narrateur amnésique nous entraîne dans le sillage de plusieurs générations d'Islandais, qui ont aimé, se sont perdus dans la passion avant de se raisonner, ont préféré mentir pour ne pas blesser ceux qu'ils aimaient, etc. Le livre, toujours superbement écrit, adopte parfois un ton mystérieux, voire mystique, et met à l'honneur le pouvoir guérisseur de la musique. Superbe.
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Quelle n'est pas ma joie (2018)
09/23. [médiathèque]
Construit comme un dialogue entre la narratrice et son amie défunte, cet ouvrage est très bien construit. Il s'agit d'une réflexion sur la vie, sur le poids des générations, le reconstruction plus ou mois facile. Ellinor, la narratrice, vient de perdre son compagnon Georg, qui n'est autre que l'ex-mari de sa meilleure amie défunte, décédée dans un avalanche il y a des années aux côtés d'Henning... le compagnon d'alors d'Ellinor. Cela semble vaudevillesque, mais ça ne l'est pas, notamment car le couple infidèle n'est plus et on est plus sur un retour sur la vie d'Ellinor et les siens. Le livre est bien écrit, mais je dois avouer avoir été un peu déçue car je voulais qu'on sente que le tout se passe à Copenhague (j'exagère, je sais !).
Construit comme un dialogue entre la narratrice et son amie défunte, cet ouvrage est très bien construit. Il s'agit d'une réflexion sur la vie, sur le poids des générations, le reconstruction plus ou mois facile. Ellinor, la narratrice, vient de perdre son compagnon Georg, qui n'est autre que l'ex-mari de sa meilleure amie défunte, décédée dans un avalanche il y a des années aux côtés d'Henning... le compagnon d'alors d'Ellinor. Cela semble vaudevillesque, mais ça ne l'est pas, notamment car le couple infidèle n'est plus et on est plus sur un retour sur la vie d'Ellinor et les siens. Le livre est bien écrit, mais je dois avouer avoir été un peu déçue car je voulais qu'on sente que le tout se passe à Copenhague (j'exagère, je sais !).
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2
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Egalia's Daughters: A Satire of the Sexes - Gerd Brantenberg
10/23. [médiathèque]
Bien aimé cette dystopie féministe ! En Egalie, ce sont les femmes qui sont au pouvoir, exercent les métiers à responsabilités bien rémunérés et accostent les hommes dans l'espace public ; ces derniers s'occupent de la maison, des enfants et veillent à satisfaire les besoins de leurs épouses, qui rentrent éprouvées après une dure journée de labeur. Soyons honnêtes, ce changement de paradigme fait du bien, d'autant que le livre est drôle et propose un vrai travail sur le langage utilisé (tout est accordé au féminin !). L'histoire suit Petronius, jeune homme en révolte qui se bat pour les droits des hommes. Si le ton se veut léger, le livre porte à la réflexion sur le pouvoir et ce que l'on en fait. Espérons que des hommes le liront !
Bien aimé cette dystopie féministe ! En Egalie, ce sont les femmes qui sont au pouvoir, exercent les métiers à responsabilités bien rémunérés et accostent les hommes dans l'espace public ; ces derniers s'occupent de la maison, des enfants et veillent à satisfaire les besoins de leurs épouses, qui rentrent éprouvées après une dure journée de labeur. Soyons honnêtes, ce changement de paradigme fait du bien, d'autant que le livre est drôle et propose un vrai travail sur le langage utilisé (tout est accordé au féminin !). L'histoire suit Petronius, jeune homme en révolte qui se bat pour les droits des hommes. Si le ton se veut léger, le livre porte à la réflexion sur le pouvoir et ce que l'on en fait. Espérons que des hommes le liront !
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2
6.5
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Um Bolo por Semana - Rita Nascimento
10/23. [médiathèque]
Impossible d'ajouter le livre La fille qu'on appelle de Tanguy Viel, j'ai donc mis n'importe quoi... histoire de pouvoir recenser le livre.
La fille qu'on appelle, c'est l'histoire de Laura, jeune femme de 20 ans, qui rentre dans sa petite ville après une échappée à Rennes, où elle faisait des photos de mode. Mais c'est aussi l'histoire de Max, son père, boxeur déchu. Et de Le Bars, le maire de la ville, dont Max est le chauffeur. La fille qu'on appelle, c'est finalement l'histoire d'une emprise, celle de Le Bars sur Laura, avec qui il a des relations sexuelles régulièrement sans se soucier de son consentement. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un très bon livre, mais je n'ai pas accroché plus que cela. Outre Laura (et encore), les personnages sont très peu développés, si bien que l'on a du mal à s'y attacher, et ce, même si le livre est bien écrit. Peut-être aurais-je été plus happée si l'auteur avait ménagé plus de suspense. Là, tout est un peu écrit d'avance.
Impossible d'ajouter le livre La fille qu'on appelle de Tanguy Viel, j'ai donc mis n'importe quoi... histoire de pouvoir recenser le livre.
La fille qu'on appelle, c'est l'histoire de Laura, jeune femme de 20 ans, qui rentre dans sa petite ville après une échappée à Rennes, où elle faisait des photos de mode. Mais c'est aussi l'histoire de Max, son père, boxeur déchu. Et de Le Bars, le maire de la ville, dont Max est le chauffeur. La fille qu'on appelle, c'est finalement l'histoire d'une emprise, celle de Le Bars sur Laura, avec qui il a des relations sexuelles régulièrement sans se soucier de son consentement. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un très bon livre, mais je n'ai pas accroché plus que cela. Outre Laura (et encore), les personnages sont très peu développés, si bien que l'on a du mal à s'y attacher, et ce, même si le livre est bien écrit. Peut-être aurais-je été plus happée si l'auteur avait ménagé plus de suspense. Là, tout est un peu écrit d'avance.
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798
8
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Animal Farm - George Orwell
10/23. [médiathèque]
Un peu déçue par ce livre qui jouit d'une sacrée réputation. Si l'on met cet aspect de côté, il faut reconnaître que La ferme des animaux est un livre bien fait, qui propose une critique acerbe du communisme en utilisant comme personnages des animaux. L'idée est bonne, mais il me semble que l'ouvrage est moins réussi que 1984, qu'Orwell écrira quelques années plus tard. Un livre que je conseille toutefois, car il dénonce avec force le communisme à une époque (1945) où cela était loin d'être aisé.
Un peu déçue par ce livre qui jouit d'une sacrée réputation. Si l'on met cet aspect de côté, il faut reconnaître que La ferme des animaux est un livre bien fait, qui propose une critique acerbe du communisme en utilisant comme personnages des animaux. L'idée est bonne, mais il me semble que l'ouvrage est moins réussi que 1984, qu'Orwell écrira quelques années plus tard. Un livre que je conseille toutefois, car il dénonce avec force le communisme à une époque (1945) où cela était loin d'être aisé.
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9
6.4
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The Fall of the House of Usher - Edgar Allan Poe
11/23. [médiathèque]
Grosse déception. Je m'attendais à une nouvelle horrifique se déployant dans une ambiance gothique, j'ai juste eu un monologue au sein d'une bâtisse décrépite décrite avec minutie. C'est certes bien écrit, très imagé, mais rien n'en ressort. Ennui total pour ma part.
Grosse déception. Je m'attendais à une nouvelle horrifique se déployant dans une ambiance gothique, j'ai juste eu un monologue au sein d'une bâtisse décrépite décrite avec minutie. C'est certes bien écrit, très imagé, mais rien n'en ressort. Ennui total pour ma part.
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40
7.6
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The Tell-Tale Heart - Edgar Allan Poe
11/23. [médiathèque]
J'ai tenté cette autre nouvelle histoire de pas juger sur un écrit. Si je l'ai trouvée mieux tournée que la Maison Usher, je n'ai pas non plus été transportée, loin s'en faut. J'en conclus que je suis hermétique à la poésie de Poe pourtant louée par moult personnes. Tant pis.
J'ai tenté cette autre nouvelle histoire de pas juger sur un écrit. Si je l'ai trouvée mieux tournée que la Maison Usher, je n'ai pas non plus été transportée, loin s'en faut. J'en conclus que je suis hermétique à la poésie de Poe pourtant louée par moult personnes. Tant pis.
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28
6.3
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Sex - Madonna
11/23. [achat]
Encore une fois impossible d'ajouter un livre... Ici, il s'agit de Sex and the series d'Iris Brey.
Un livre que j'ai trouvé plutôt intéressant, car il offre un panel assez complet de ce que les séries peuvent aborder en termes de sexualité féminine. J'aurais aimé voir certains aspects plus développés, d'autres moins, mais c'est là une question de sensibilité. N'étant pas très sériephile, je ne connaissais pas certaines des séries analysées, notamment les plus récentes. Point positif de cet aspect : j'ai des pistes pour de nouvelles séries à découvrir !
Encore une fois impossible d'ajouter un livre... Ici, il s'agit de Sex and the series d'Iris Brey.
Un livre que j'ai trouvé plutôt intéressant, car il offre un panel assez complet de ce que les séries peuvent aborder en termes de sexualité féminine. J'aurais aimé voir certains aspects plus développés, d'autres moins, mais c'est là une question de sensibilité. N'étant pas très sériephile, je ne connaissais pas certaines des séries analysées, notamment les plus récentes. Point positif de cet aspect : j'ai des pistes pour de nouvelles séries à découvrir !
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3
7
0
Reflections on Violence (2004)
11/23. [médiathèque]
Cette fois, on chronique Vers la violence de Blandine Rinkel, impossible à ajouter ici également :S
Dans cet ouvrage à l’écriture précise, l'autrice raconte l’histoire d'une petite fille puis d'une femme qui a grandi sous l’emprise de son père. Ce père, sur lequel pèse le décès des deux enfants issus de son premier mariage dans un accident, est un menteur acharné, incapable d'accepter la moindre de ses faiblesses. La petite Lou, fille unique, grandit dans l'admiration de cet homme, qui l'aime énormément, et avec lequel elle a tissé une relation unique. En grandissant, elle sent qu'elle doit s'éloigner, essayer de s'extraire de cette violence qu'on lui a transmise.
Le livre se divise en deux parties : Lou enfant, puis Lou adulte. J'ai préféré la première, plus dérangeante, plus originale aussi. La seconde, qui suit une reconstruction à la dure de Lou, est un peu plus attendue. Reste que l'ouvrage vaut le cou, notamment en raison de son écriture ciselée.
Cette fois, on chronique Vers la violence de Blandine Rinkel, impossible à ajouter ici également :S
Dans cet ouvrage à l’écriture précise, l'autrice raconte l’histoire d'une petite fille puis d'une femme qui a grandi sous l’emprise de son père. Ce père, sur lequel pèse le décès des deux enfants issus de son premier mariage dans un accident, est un menteur acharné, incapable d'accepter la moindre de ses faiblesses. La petite Lou, fille unique, grandit dans l'admiration de cet homme, qui l'aime énormément, et avec lequel elle a tissé une relation unique. En grandissant, elle sent qu'elle doit s'éloigner, essayer de s'extraire de cette violence qu'on lui a transmise.
Le livre se divise en deux parties : Lou enfant, puis Lou adulte. J'ai préféré la première, plus dérangeante, plus originale aussi. La seconde, qui suit une reconstruction à la dure de Lou, est un peu plus attendue. Reste que l'ouvrage vaut le cou, notamment en raison de son écriture ciselée.
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14
7.9
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A Personal Matter - Kenzaburo Oë
12/23. [médiathèque]
Première incursion dans la littérature japonaise réussie ! J'ai commencé avec un auteur réputé, prix Nobel de littérature en 1994, et je suis impatiente de découvrir la suite de son œuvre. Dans une affaire personnelle, le lecteur évolue aux cotés de Bird, qui vient juste d'avoir un bébé. Sauf que ce dernier a une malformation et semble devoir rester handicapé à vie. Bird ne s'imagine pas capable de vivre ça, ne voit cet enfant que comme un fardeau et songe à le laisser mourir, voire à le tuer afin de s'en débarrasser le plus tôt possible. C'est tout son cheminement que l'on suit, sa détresse, son égoïsme, son alcoolisme et ses nuits avec Himiko, son amie-amante. L'écriture est précise, et nous amène au fin fond des pensées de ce personnage tout sauf sympathique dans lequel chacun se reconnaitra pourtant un peu. Une réussite.
Première incursion dans la littérature japonaise réussie ! J'ai commencé avec un auteur réputé, prix Nobel de littérature en 1994, et je suis impatiente de découvrir la suite de son œuvre. Dans une affaire personnelle, le lecteur évolue aux cotés de Bird, qui vient juste d'avoir un bébé. Sauf que ce dernier a une malformation et semble devoir rester handicapé à vie. Bird ne s'imagine pas capable de vivre ça, ne voit cet enfant que comme un fardeau et songe à le laisser mourir, voire à le tuer afin de s'en débarrasser le plus tôt possible. C'est tout son cheminement que l'on suit, sa détresse, son égoïsme, son alcoolisme et ses nuits avec Himiko, son amie-amante. L'écriture est précise, et nous amène au fin fond des pensées de ce personnage tout sauf sympathique dans lequel chacun se reconnaitra pourtant un peu. Une réussite.
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3
7
0
L'énigme du retour - Dany Laferrière
12/23. [prêt - luc]
Lu Retour à Yvetot, Annie Ernaux
Retour à Yvetot, comme retour à Reims d'Eribon ? Ce court ouvrage reprend une conférence donnée par Annie Ernaux à Yvetot, où elle explique son travail, son désir d'écrire sur sa ville, sa famille, sa vie, pour faire écho à ce qu'était/est la vie d'une femme de son époque, de son milieu. On y retrouve toute sa réflexion sur son caractère de transfuge de classe et c'est passionnant, d'autant que le texte de la conférence est suivi de courriers que la jeune Annie envoyait à une de ses amies puis de documents issus de ses anciens cahiers ou journaux intimes, et enfin des questions-réponses avec le public et l'animatrice de la conférence. J'ai beaucoup aimé creuser et en apprendre un peu plus sur l'œuvre d'Annie Ernaux.
Lu Retour à Yvetot, Annie Ernaux
Retour à Yvetot, comme retour à Reims d'Eribon ? Ce court ouvrage reprend une conférence donnée par Annie Ernaux à Yvetot, où elle explique son travail, son désir d'écrire sur sa ville, sa famille, sa vie, pour faire écho à ce qu'était/est la vie d'une femme de son époque, de son milieu. On y retrouve toute sa réflexion sur son caractère de transfuge de classe et c'est passionnant, d'autant que le texte de la conférence est suivi de courriers que la jeune Annie envoyait à une de ses amies puis de documents issus de ses anciens cahiers ou journaux intimes, et enfin des questions-réponses avec le public et l'animatrice de la conférence. J'ai beaucoup aimé creuser et en apprendre un peu plus sur l'œuvre d'Annie Ernaux.
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258
6.8
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The Alchemist: A Fable About Following Your Dream... - Paulo Coelho
12/23. [médiathèque]
Toujours pas pu ajouter le bon livre... Il s'agit de Les alchimies de Sarah Chiche.
Dans ce nouveau roman, Sarah Chiche s'éloigne un peu des précédents. Ici, il est question de Goya, de médecine légale, d'art et de mort. Camille, médecin légiste d'une quarantaine d'années, reçoit un message mystérieux lui indiquant que l'on allait tout lui révéler sur ses parents, décédés dans un accident de plongée alors qu'elle avait 16 ans, et son parrain, tous trois brillants médecins obsédés par la crâne de Goya, qui n'a pas été enterré avec le reste de son corps. L'ouvrage, découpé en deux parties, nous immerge dans un univers assez noir où surnage toutefois la pulsion de vie. Une belle lecture pour conclure l'année 2023.
Toujours pas pu ajouter le bon livre... Il s'agit de Les alchimies de Sarah Chiche.
Dans ce nouveau roman, Sarah Chiche s'éloigne un peu des précédents. Ici, il est question de Goya, de médecine légale, d'art et de mort. Camille, médecin légiste d'une quarantaine d'années, reçoit un message mystérieux lui indiquant que l'on allait tout lui révéler sur ses parents, décédés dans un accident de plongée alors qu'elle avait 16 ans, et son parrain, tous trois brillants médecins obsédés par la crâne de Goya, qui n'a pas été enterré avec le reste de son corps. L'ouvrage, découpé en deux parties, nous immerge dans un univers assez noir où surnage toutefois la pulsion de vie. Une belle lecture pour conclure l'année 2023.
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