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Added by vanessa on 3 Jan 2021 02:56
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Books read in 2021.

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01/21. [kdo amè]

Me voilà de retour dans le 20e arrondissement de Vernon Subutex ! Après la lecture des trois tomes, j'étais très curieuse de découvrir comment Luz et Virginie Despentes allaient jouer avec cette histoire pour nous offrir une BD inédite tout gardant toute la personnalité des originaux. Pari réussi ! Le dessin au trait rageur, aussi riche que les personnages de Despentes, donne à cette magnifique BD de 300 pages toute la force contenue dans les propos de l'autrice. La description de la société actuelle, saturée d'images et obsédée par l'argent, est on ne peut plus réaliste. On la voit du point de vue de Vernon, ex-disquaire à la marge, qui n'a qu'une envie : qu'on lui foute la paix. A découvrir si vous aimez l'univers de Despentes.
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01/21. [kdo emma]

Un peu déçue par cet ouvrage de jeunesse inédit de Simone de Beauvoir. On y retrouve, sous forme de roman, l'histoire de sa grande amitié avec Zaza, mais le plus important me semble être le travail de description de ce poids permanent sur les épaules de Zaza : le poids des conventions et de la religion. Née dans une famille bourgeoise catholique, la jeune fille espiègle n'aura pas réussi à s'émanciper... et pour Simone (et donc Sylvie dans le livre), c'est bien cela qui l'a tuée. Les inséparables retrace les dix années d'amitié qui les ont liées, leurs différences, leurs points communs, leurs passions. On sent que Beauvoir n'en est qu'à ses débuts, car les romans qu'elle nous offrira par la suite seront plus forts, plus aboutis. Une belle initiative cependant que de publier cet ouvrage !
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01/21. [prêt - chi]

Dernier tome du triptyque consacré à la vie des pêcheurs islandais de la fin du XIXe siècle, Le cœur de l'homme reprend exactement où s'arrêtait le précédent ouvrage. Le gamin et Jens, le postier, ont survécu à la tempête. Ils ont été recueillis par le médecin de Sléttueyri. S'ils n'y restent pas longtemps, ce sera pour le gamin l'occasion d'une rencontre déterminante avec une jeune femme à la chevelure rousse...
Comme les précédents tomes, Le cœur de l'homme nous offre une échappée belle au cœur de la nature islandaise. La vie décrite y est très rude, mais la beauté de l'écriture, sa poésie, donne toute la douceur nécessaire à cette histoire. Le gamin, rêveur qui vit dans les livres, grandit au contact de personnes plus ou moins bien intentionnées. Des sujets divers sont traités, du poids du patriarcat à la pauvreté. Une belle trilogie, à lire pour se dépayser, comprendre un peu mieux l'Islande et réapprendre à rêver.
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01/21. [médiathèque]

Un livre qui s'annonçait passionnant, et se révèle quelque peu décevant. Fatima Daas, dont c'est le premier ouvrage, écrit avec une certaine rage. Elle nous parle d'elle. De ses contradictions. De sa difficulté à être celle qu'elle est, à savoir une lesbienne musulmane, une Française d'origine algérienne, une fille de la banlieue mi-parisienne. Avec un tel sujet, rappelant celui du premier livre d'Edouard Louis, je m'attendais à un livre fort. Ce qu'il est, mais des phrases assez lapidaires au traitement rapide de chacune des situations, le tout laisse un gout de trop peu. J'aurais souhaité une réflexion plus construite, voir toutes les composantes de l'identité de l'autrice plus développées... mais ne soyons pas trop sévère, car comme dit précédemment il s'agit d'un premier livre. Et il se révèle assez prometteur.
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01/21. [médiathèque]

Dans cet ouvrage, Gloria Steinem ne parle pas que de féminisme. Elle en parle, bien évidemment, mais elle raconte surtout cet élan qui la pousse vers les autres et les écouter, cette curiosité qui lui donne envie de prendre la route à peine rentrée chez elle. Cela, elle l'explique par sa vie de petite fille, par le nomadisme de son père, le sacrifice de sa mère.
Dans cet ouvrage retraçant sa vie - et ses combats - elle nous parle du féminisme donc, mais aussi de toutes les luttes auxquelles elle a participé aux côtés des oubliés : les Noirs, les Amérindiens, les pauvres. Toutes ces personnes qu'elle a rencontrées, et cette utopie qui est la sienne, inspirée de la démocratie amérindienne : gouverner tous ensemble, sans hiérarchie, mais apprenant à s'écouter. Une belle philosophie !
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Histoires de la nuit (Romans) - MAUVIGNIER LAURENT
01-02/21. [médiathèque]

Voilà un livre qui m'a surprise ! Tout commence de manière assez tranquille, un couple peu assorti qui vit avec leur petite fille dans un hameau. Une voisine artiste un peu loufoque qui reçoit des lettres de menaces. Les phrases de Mauvigner, longues, descriptives, peuvent de prime abord rebuter pourtant leur ampleur nous permet de faire connaissance rapidement avec Patrice, Marion, Ida et Christine... dont les vies vont se retrouver chamboulées.
Alors que la petite communauté prépare la fête d'anniversaire de Marion, tout va déraper. Des inconnus, qui n'en sont pas vraiment, s'invitent. Le passé va ressurgir par vagues, violemment. La peur aussi, rapidement suivie les instincts. Avec une écriture précise, l'auteur nous permet d'entrevoir le ressenti de chacun des protagonistes, leur incompréhension face à la situation, leurs doutes, leur amour.
Un livre extrêmement maîtrisé, tout bonnement haletant. Ses 650 pages coulent, on n'a qu'une envie c'est continuer, continuer, jusqu'à la fin. Aussi brute que logique.
Un auteur dont je vais m'empresser de découvrir les précédents ouvrages.
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02/21. [prêt - chi]

Ouvrage très court, seulement 120 pages, qui m'a un peu déçue de par son manque de profondeur. Seul le personnage d'Eliette/Phénix est développé, ce qui nous permet de nous attacher à elle. Enfant "parfaite" que ses parents ont un peu trop exhibée, elle bout intérieurement jusqu'à tout rejeter en bloc à 11 ans. Une fois adulte, elle vit à la marge, a deux enfants, les élève seule. Sa fille, Paloma, est partie rapidement. Son fils, Loup, semble souffrir de problèmes psychologiques et finit en prison à 17 ans. La question de la filiation et de l'éducation n'est que survolée, ce qui est fort dommage car malgré l'écriture précise de l'autrice le lecteur a du mal à se passionner pour le destin de Loup. Un personnage qui reste énigmatique, voire sans épaisseur.
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02/21. [prêt - emma]

Virginie Linhart, dont les parents sont deux soixante-huitards, revient dans cet ouvrage plus particulièrement sur sa relation avec sa mère. Une mère qui, pour se libérer du carcan dans lequel elle a vu sa propre mère s'éteindre à petit feu, a décidé de vivre pour elle. Alors, oui, elle a deux enfants, oui elle les aime, mais elle ne les considère pas comme de petits êtres fragiles à sécuriser pour leur offrir l'opportunité de partir à la découverte du monde. Elle les jette dans ce monde. Pour Virginie, la relation est d'autant plus tendue qu'elle est ambiguë : la jeune fille devient une rivale pour la mère, qui aime par dessus tout jouer de sa séduction. Un livre qui se lit bien écrit, qui transmet tout le poids de cette éducation libertaire qui, finalement, n'a pas rendu les enfants plus heureux que ne l'étaient leurs parents. La deuxième partie du livre, qui nous parle de la Virginie qui devient mère à son tour, met bien en exergue toute l'importance de la transmission, de l'éducation. On ne naît pas de rien. On naît dans une époque, dans une famille. Et cela le livre le montre admirablement bien.
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02/21. [médiathèque]

Premier roman de Toni Morrisson, L’œil le plus bleu nous amène dans l'Ohio des années 1940. Claudia, la narratrice principale, est une petite fille noire, de milieu peu aisé, dont la famille va, le temps d'une saison, accueillir Pecola, petite fille de sa classe. C'est d'ailleurs surtout l'histoire de Pecola que raconte le livre. Une fillette noire, mal aimée, et qui lors d'une scène atroce (d'une écriture d'une précision à faire mal) se fait violer par son père. Inceste, pauvreté, racisme, violence des rapports sociaux dans l'Amérique des années 1940, le livre pourrait être chargé... pourtant ce n'est pas le cas tant la plume de Toni Morrisson est empathique et intelligente. Un bémol peut-être, j'aurais préféré que les histoires des parents de Pecola comme celle du faux pasteur soit narrée différemment, ces passages m'ayant quelque peu coupée du reste du roman. Un beau coup d'essai en tout cas.
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02/21. [ebook]

Il en a fait couler de l'encre ce livre ! Mais il aurait fallu le lire avant de s'exclamer et de crier à tout va que son autrice voulait cramer tous les mecs. Certes, nous sommes en plein militantisme dans cet ouvrage, et oui, certains des propos d'Alice Coffin envers les hommes sont très durs. Mais son ouvrage a le mérite de faire réfléchir en posant les choses bien à plat : nous vivons dans une société patriarcale où tout a été pensé par et pour les hommes blancs cis hétéros. Eh oui. C'est ainsi. Et c'est ce que Coffin dénonce, ce contre quoi elle se bat. Et ce contre quoi les femmes (pas toutes certes) se battent aussi. Le pouvoir, qu'il soit politique, médiatique ou ayant trait à l'art, est concentré dans les mains des mêmes. Voilà pourquoi il est nécessaire de crier, du hurler pour être entendu.e.s. Voilà pourquoi des livres comme celui-ci sont nécessaires et doivent être lus par toustes.
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02-03/21. [médiathèque]

Betty, c'est l'histoire d'une famille qui vit dans l'Ohio des années 60-70. Un père Cherokee, une mère blanche et huit enfants dont la petite Betty. C'est à travers ses yeux d'enfant que Tiffany McDaniel nous invite à voir le monde. Un monde fait de poésie, celle des légendes cherokees, mais aussi de violences. Racisme et misogynie sont au cœur du roman, tapis dans l'ombre. Heureusement la force de l'imagination, la beauté de la nature et la force des liens sont là pour aider Betty à grandir. Un livre bouleversant, où il est question d'inceste, de dépression, mais aussi de sororité et d'amour. A lire.
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03/21. [médiathèque]

Petite déception à la lecture de cet ouvrage, pourtant parfaitement dans le style de Vigan. Mishka, 70 ans et des poussières, commence à devenir aphasique. Ne pouvant plus vivre seule, elle part en maison de retraite. Le lecteur l'accompagne, mais n'a que très rarement accès à ses pensées et émotions. Nous vivons quelques minutes avec elle le temps des visites de Marie, la voisine qu'elle a recueillie lorsqu'elle était enfant. Ou de Jérôme, l'orthophoniste qui lutte pour qu'elle retrouve les mots. Le livre parle avec pudeur de tout ce que l'on perd en vieillissant, mais ne creuse peut-être pas assez les personnages de Marie et Jérôme qui ne semblent être que des passeurs. Mishka, elle, est plus développée, mais l'on aurait aimé en savoir plus sur la petite fille et la femme qu'elle a été, d'autant que de nombreuses pistes sont lancées (déportation des parents, vie cachée pendant la guerre, reconstruction).
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03/21. [médiathèque]

Dans cet ouvrage, Joyce Carol Oates met en parallèle deux familles : celle de Gus Voorhees, médecin très impliqué pour la cause des femmes qui pratique, entre autres, des avortements dans différents Centres ; et celle de Luther Dunphy, catholique extrémiste qui ira jusqu'à assassiner Voorhees pensant que Jésus l'a missionné. Si les premiers chapitres s'attachent aux deux hommes et à cet acte horrible qu'est le meurtre de Voorhes, la suite nous entraine aux côtés de leurs filles respectives, Naomi et Dawn. Extrêmement bien pensé le livre n'en est que plus troublant, car il traite les deux familles à égalité. Aucun jugement, aucun mépris pour les Dunphy, ce qui nous permet, si ce n'est de les comprendre, d'avoir une certaine empathie pour eux. Le seul défaut de l'ouvrage est sa longueur, trop de détails viennent un peu ralentir la lecture et l'intérêt que l'on éprouve pour les personnages.
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04/21. [médiathèque]

Un premier roman prometteur. Victoria Mas nous plonge dans le Paris du XIXe siècle où les femmes pouvaient être internées pour diverses raisons à la Salpêtrière alors dirigée par le célèbre Charcot. Le roman s'attache à plusieurs d'entre elles : Geneviève, l'infirmière intendante qui cache derrière sa raideur et son autoritarisme une blessure jamais refermée, la mort de sa jeunes sœur ; Louise, jeune orpheline de Belleville violée par son oncle ; Thérèse, ancienne prostituée qui a jeté son compagnon dans la Seine suite à des tromperies ; ou encore Eugénie, fille de la bourgeoisie qui dit parler avec les esprits. Ces personnages contrastés ne sont pas tous développés comme on le souhaiterait. C'est Eugénie qui devient l’héroïne. Et c'est là que le bat blesse : il y a tant à raconter sur la condition des femmes au XIXe siècle, l'internement, le travail de Charcot, la manière dont ces médecins et internes, tous des hommes, traitaient ces femmes d'aliénées ou d'hystériques... En choisissant de donner autant d'importance aux pouvoirs d'Eugène, par ailleurs très attachante, l'autrice s'offre quelques facilités. Un choix qui, reconnaissons-le, rend le roman haletant. Reste la petite déception de ne le voir qu'affleurer certaines problématiques qui me semblaient fondamentales.
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Brokeback Mountain - Annie Proulx
04/21. [don]

Une jolie nouvelle, qui retrace la relation de Jack et Ennis, deux cow-boys qui se rencontrent à Brokeback Mountain. Le livre ne faisant que 100 pages, tout va très vite, bien plus vite que dans l'adaptation d'Ang Lee où les deux hommes se cherchent avant de s'aimer. Ici, le sexe arrive au bout de quelques pages seulement, puis suit la fin de la saison, synonyme de séparation. Si l'ouvrage parvient à bien rendre compte du poids du regard de la société et de la difficulté, voire l'impossibilité, pour les deux hommes de s'aimer, le tout n'a pas le temps d'être développé. La fin, très triste (et qui me semble être différente dans le film), serre le cœur.
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04/21. [kdo - emma]

Des années que je voulais le lire ! Eh bien, j'ai beaucoup aimé cet essai qui m'a replongée dans la filmographie de Haneke en mettant l'accent notamment sur la notion de mal. Le réalisateur, parfois taxé de manipulateur rigoriste, a toujours été pour moi, au contraire, quelqu'un qui avait à cœur de mettre l'humanité devant sa propre horreur. Effectivement, ses films sont durs et certains peuvent laisser croire que nous sommes face à un manipulateur des images qui fait ce qu'il dénonce. Sauf que comme le démontre brillamment Sarah Chiche, ce n'est pas cela du tout. Haneke croit en l'intelligence de son spectateur, le laisse prendre conscience du rôle qu'il joue dans l'horreur qui se déroule devant ses yeux en ce sens qu'il décide de ne pas arrêter ce film qui le choque. Serait-ce parce qu'il y prend un peu de plaisir ? Pour Haneke, comme pour Chiche semble-t-il, le mal est en chacun de nous. Certains y résistent juste plus que d'autres.
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Et soudain, la liberté (French Edition) - Évelyne Pisier, Caroline Laurent
04/21. [prêt - chi]

Un livre intéressant, qui se lit évidemment avec un regard nouveau après les révélations de Camille Kouchner. Le parallèle dressé entre Evelyne et sa mère apporte de nombreuses pistes de compréhension. Toutes deux semblent prisonnières de leurs passions, leur désir d'amour et de liberté. Toutes deux semblent promptes à ne pas vivre selon leurs idées. Si le livre est une fiction, Caroline Laurent, l'éditrice devenue coautrice après la mort d'Evelyne Pisier, le vécu affleure à chaque page. J'ai trouvé particulièrement intéressante toute la partie consacrée à l'enfance de Lucie/Evelyne. Elle grandit en Indochine puis à Nouméa, son père étant administrateur colonial. On sent le poids des traditions, mais aussi le racisme, l’antisémitisme, la misogynie de cet homme, qui considère sa femme comme un trophée et attend un fils. Un ouvrage qui apporte un bel éclairage sur une vie, mais aussi plus largement une génération.
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04/21. [médiathèque]

Cinq personnages, de tout âge et tout milieu, vont vivre un événement traumatique un matin d'août dans l'Eglise d'un petit village du sud-ouest... Le livre, directement inspiré de l'assassinat du Père Hamel en 2016, offre une plongée dans la psyché de chacun de ses personnages : du prêtre aux deux jeunes meurtriers en perte de repères en passant par le policier de la BRI ou une des bonnes sœurs du village. Il est énormément question de transcendance, de foi, mais aussi d'idéologie. Le malaise s'installe à plusieurs reprises à la lecture tant le miroir tendu de notre société est juste et douloureux : la perte de repères, l'incommunicabilité, l'individualisme, tout ce qui ronge notre société et laisse place à un vide, que certains comblent en se perdant.
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04/21. [prêt - chi]

Dans un Paris dystopique, Clarissa, autrice reconnue, recherche désespérément un nouvel appartement. Son mari la trompe, elle veut partir. Par chance, elle parvient à être admise par CASA, une entreprise qui loue de superbes appartements-ateliers à des artistes. Sauf que... depuis son emménagement, Clarissa ne dort plus, se sent épiée, contrôlée. Le roman part vraiment bien, on est aussi intrigué que Clarissa par CASA, on veut savoir ce qui se cache derrière leur surveillance de tous les jours. La tension monte jusqu'à la révélation, assez convenue. Mais ce qui m'a le plus gênée reste la partie sur le mari. Car finalement, ce qui est caché jusqu'à la fin, c'est qu'il trompait sa femme avec un robot qui pouvait faire tout ce qu'il voulait. Cela m'a fait penser à la série Real Humans, qui développait la question plus subtilement.
Une lecture en demi-teinte donc. Assez accrocheuse pour donner envie de continuer, mais un peu trop facile sur certains points.
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05/21. [médiathèque]

J'aime bien l'écriture (et l'univers) d'Olivier Adam, mais depuis quelque temps ses ouvrages se ressemblent un peu trop. Cette fois, nous suivons Nathan, gérant d'une salle de cinéma en Bretagne, dont la femme, Jun, est partie sans crier gare dans son pays d'origine, le Japon... en embarquant Léo, le jeune fils du couple. Construit entre passé et présent, le livre tisse doucement les liens de cette histoire prenante. Mais les points communs avec certains des romans précédents de l'auteur, trop nombreux à mon gout, m'ont un peu donné un sentiment de facilité. Peut-être suis-je trop dure, car je sais combien il est compliqué d'écrire en dehors de ce qui nous constitue...
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05/21. [médiathèque]

Cela faisait longtemps que je voulais le lire ! Voilà qui est fait.
Cet ouvrage m'a rappelé certains autres lus sur des thèmes très proches, dont celui de Vanessa Springora ou celui de Virginie Linhart. Camille Kouchner témoigne de ce qu'elle a vécu. Certes, son frère est au centre du récit, mais elle ne prend pas la parole à sa place. C'est elle qui parle, de là où elle. Et c'est exactement, me semble-t-il, le plus approprié. Elle nous raconte son enfance, sa mère solaire, son père absent, puis l'arrivée de ce beau-père impliqué, aimé de tous, pédagogue. Cette folle liberté aussi qui régnait dans le clan des Pisier, propre aux années 1970, puis au sein de ce groupe d'amis nommé la familia grande dans les années 1980. Lorsque l'inceste arrive, la mère est fragilisée depuis quelque temps par le suicide de sa propre mère, qu'elle adorait. Elle ne voit rien, est enfermée dans le chagrin de la perte. Camille Kouchner raconte alors comment elle a fuit lorsque son frère lui a raconté. Comment elle n'a pas pu réagir. Et combien la culpabilité l'a rongée des années durant. Elle explique parfaitement le mécanisme d'emprise. Lorsque le temps de la parole sera venu, longtemps après, les réactions des uns et des autres en diront long sur la société. Un livre essentiel.
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05/21. [médiathèque]

Un peu déçue par cette BD dont j'attendais plus. L'idée est plutôt intéressante : on y suit une jeune interne en psychiatrie lors de ses premières journées... elle souffre du syndrome de l'imposteur et a donc du mal à se positionner. Etant donné le titre, je m'attendais à une réflexion plus développée sur le syndrome de l'imposteur, sauf que c'est plus à une présentation du service de psychiatrie que le lecteur est convié. Ce qui est intéressant, mais frustre un peu, d'autant que là encore le sujet me semble plus survolé que réellement traité. Reste cependant un contenu original, que l'on n'a pas nécessairement l'habitude de voir abordé sous forme de BD.
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05/21. [médiathèque]

Un livre qui aborde la question de la filiation, mais aussi celle de la maternité et de la paternité, avec force. C'est vraiment de l'idée de faire famille dont il est question dans ce beau roman d'Alice Ferney. Qu'est-ce qu'être parents ? Avoir des enfants naturels, élever ceux d'une autre, et qu'en est-il lorsqu'on fait appel à une mère porteuse ? Toutes ces questions, d'actualité, les personnages se les posent. Alexandre, le père qui a perdu sa femme ; Alba, sa nouvelle compagne asexuelle obsédée par l'idée d'avoir SON enfant ; Sandra, la voisine féministe qui s'est occupée d'Alexandre et des enfants après la mort d'Ada. Si l'ouvrage m'a séduite sur la longueur, la fin m'a décontenancée. Car c'est bien sur un viole conjugal que l'histoire se clôt. En laissant un gout amer.
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06/21. [médiathèque]

Assez déçue par cette BD qui revient sur l'enfance et l'éternelle adolescence, les premières attirances, les amours... C'est pas mal vu et provoque le sourire, d'autant qu'il s'agit d'une adolescente de ma génération, mais cela ne suffit pas. Le dessin n'est, par ailleurs, pas folichon.
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06/21. [médiathèque]

Superbe biographie de Beauvoir qui vient compléter celles déjà existantes. Son intérêt réside dans son point de vue, qui fait le pas de côté nécessaire pour ne plus aborder Beauvoir sous le prisme de Sartre, rendu possible par la disponibilité de nouveaux documents. La construction de la philosophie de Beauvoir, comme sa propre construction, a débuté très tôt. Sartre, son compagnon de dialectique plus que son amour, a certes contribué à faire d'elle ce qu'elle est devenue, mais elle l'a tout autant accompagné dans sa construction et sa réflexion. Il est intéressant de voir que Beauvoir a très rapidement eu conscience qu'elle ne pouvait tout dévoiler (ce qui lui a amplement été reproché) tout simplement car elle a préféré contrôler son image, cette image qu'elle offrait comme une sorte de modèle à nombre de femmes. Elle a vraiment joué un rôle clé dans l'histoire des femmes et si elle a effectivement omis d'où elle parlait, il ne faut pas oublier de replacer ses écrits dans leur contexte. Le début des années 1950 n'était pas 2021.
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06/21. [médiathèque]

Laissez-moi vous dire que ce roman graphique m'a rappelé quelqu'un... L'autrice nous fait part de sa propre expérience. Cette histoire d'amour magnifique qui, en quelques semaines, s'est transformée en calvaire. Elle explique très bien la façon de faire des pervers narcissiques, qui choisissent une personne sensible, en proie au doute, qui a besoin d’être rassurée. Ils lui donnent tout ce qu'il faut jusqu'à devenir indispensable et là, c'est culpabilisation, mensonge, maltraitance. L'autrice raconte son histoire avec humour, notamment grâce aux apparitions de son ours en peluche Chocolat qui fait office de subconscient. Les dessins sont bons et servent parfaitement le propos. Une BD à lire et presqu'à relire, car il existe malheureusement beaucoup trop de manipulateurs sans aucune émotion et il est nécessaire de savoir les identifier (tout comme d'être conscient de nos propres failles pour les éviter).
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06/21. [médiathèque]

Un ouvrage certainement cathartique pour son autrice, mais qui m'a parfois un peu laissée de côté. Irène Frain prend la plume pour parler de sa sœur Denise qui a été assassinée un samedi alors qu'elle avait 79 ans. La police, la justice, rien ne bouge, un an après le meurtre tout est au point mort. La famille est fermée, des silences et incompréhensions ont fait le travail depuis des décennies. L'autrice se retrouve seule à lutter, tentant de faire son deuil. C'est ce cheminement qu'elle retrace dans cet ouvrage très court. On retrouve le malheur et la douleur, le désir de comprendre et les souvenirs qui vous assaillent, mais manque un petit quelque chose.
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06-07/21. [achat]

Un peu déçue par ce recueil. Certaines des contributions sont éclairantes, d'autres entrainantes, d'autres m'ont quelque peu ennuyée à rabâcher toujours un peu les mêmes choses sans se décentrer. L’exercice n'est cependant pas facile tant les témoignages, dans leur forme, diffèrent.
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07/21. [médiathèque]

De retour à Copenhague avec Carl, Assad et Rose ! Cette fois, nous ne sommes pas dans un whodunit, puisque l'identité du ou des meurtrier(s) est révélée dès les premières pages du livre. Cela n'en rend pas moins l'enquête passionnante. Marco, jeune immigré maltraité par son oncle qui tient une vingtaine de personnes sous sa coupe, s'enfuit après avoir entendu une conversation dont il n'aurait rien dû savoir... A partir de là, on va le suivre dans sa cavale parallèlement à l'équipe du département V qui, petit à petit, viendra à croiser et recroiser son chemin. Les personnages sont toujours aussi bien dessinés et c'est un plaisir de retrouver notre équipe de policiers. Bref, un régal de page turner à ne surtout pas de refuser sur la plage (ou ailleurs) !
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My Absolute Darling (FICTION) - Gabriel Tallent
07-08/21. [médiathèque]

Que j'ai eu du mal avec ce livre... Pas tant par rapport à son sujet, mais à la manière dont l'histoire est racontée. Les descriptions d'armes à feu ou de fougères m'ont terriblement ennuyées, les personnages m'ont semblé assez creux alors que le tout aurait pu être passionnant. L'empathie pour la pauvre Turtle n'a commencé à arriver que dans la deuxième partie, et encore. Bref ce fut une déception, d’autant que j'avais lu énormément de choses positives sur cet ouvrage. Ce qui m'attriste terriblement.
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08/21. [médiathèque]

La plume d'Elena Ferrante est toujours aussi alerte, mais l'histoire de Giovanna se révèle bien moins profonde que celle d'Elena et Lila, les deux amies prodigieuses. Giovanna, jeune napolitaine bien éduquée, voit sont monde s'effondrer le jour où elle entend son père comparer son physique à celui de Vittoria, la sœur à laquelle il ne parle plus depuis des années. A partir de là, la jeune fille se remet en question, commence à se haïr, puis à vouloir rencontrer cette tante détestée... un cheminement qui suit sa construction en tant qu'adolescente. Nous avons donc droit à tous les passages obligés : l'amour, la jalousie, le sexe... et c'est un peu redondant. Point d'ennui pour autant, Ferrante ayant un réel talent d'écriture, elle parvient à nous rendre intéressantes des situations pourtant maintes fois abordées.
vanessa's rating:
08/21. [médiathèque]

Edouard Louis continue à explorer son passé, sa construction, et après son père, c'est à sa mère qu'il dédie un ouvrage. Il nous raconte la jeune fille pleine d'espoir qui a vu ses rêves annihilés le jour où elle est tombée enceinte à 18 ans. S'il explique bien que sa mère ne regrette pas avoir eu 5 enfants à des périodes pas forcément choisies (et donc loin d'être idéales), force est de constater que cela l'a clouée au sol avec un mari, puis un deuxième, alcoolique et malheureux. Il explique cette vie de souffrance à laquelle lui-même, en tant qu'enfant mal dans sa peau, a contribué. Le livre est très juste sur la violence de classe. Il se termine sur un note d'espoir : la mère d'Edouard Louis a réussi à quitter son mari, son milieu, elle a commencé une autre vie à Paris, auprès d'un autre homme. Est-ce qu'elle ne souffre plus du mépris de classe ? Non. Mais elle est épanouie dans cette nouvelle vie où elle est libre. A lire.
vanessa's rating:
08/21. [médiathèque]

Encore un ouvrage lu car l'adaptation cinématographique m'a plu. Je suis irrécupérable. Quoique ! Même si je me souvenais de quasiment tout, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire Seules les bêtes, qui aborde la question de la solitude et de la difficulté du métier de paysan, la misère sexuelle, les problèmes d'attachement et d'illusions perdues. De nombreuses questions très actuelles donc. Chaque chapitre nous présente le point de vue d'un personnage au fur et à mesure que l'histoire avance. Le film avait conservé ce découpage, et cela fonctionne vraiment bien. Bravo.
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La vie ordinaire - Adèle Van Reeth
09/21. [elsevier]

J'aime beaucoup écouter Adèle Van Reeth sur France Culture, mais son livre a eu tendance à me tomber des mains. Elle n'y parle que d'elle, de sa vie, de sa grossesse, sans réellement prendre de recul, insuffler d'humour ou donner du relief à son propos. Elle déroule donc sa vie, comme dans un journal intime. Et cela reste assez... ordinaire.
vanessa's rating:
09/21. [médiathèque]

La plume de Delphine de Vigan est toujours aussi alerte, mais cette fois-ci son roman ne m'a pas convaincue à 100%. Le sujet est pourtant d'actualité : une petite fille, dont la mère filme le quotidien sur les réseaux sociaux, est enlevée ; on suit alors en parallèle la famille de la petite Kimmy, notamment sa mère, et l'enquête de police menée par Clara, une flic solitaire. Les ingrédients sont là, entre peur du vide et du désamour, exploitation des enfants, ravages des RS, mais finalement Mélanie, la mère de Kimmy, est assez inintéressante et bonjour le cliché avec l'adultère et le père qui n'est peut-être pas celui que l'on croit. Mitigée donc.
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09-10/21. [achat]

Je l'attendais celui-là et je ne suis pas déçue. Mona Chollet tente de déconstruire les relations hétérosexuelles pour mieux en comprendre les ressorts, mais aussi et surtout pour nous aider à mieux aimer. Partant de l'analyse de livres ou de films qui ont façonné son propre imaginaire, elle nous explique en quoi le patriarcat a réussi à imprégner nos désirs et nos pensées, et ce, que l'on soit femme ou homme. La construction sociale genrée que nous avons tous connue ne nous aide pas à vivre de belles histoires d'amour, faites d'égalité et de confiance mutuelle, d'écoute et de bienveillance. Je suis très contente de voir que cette question intéresse de plus en plus et interroge des femmes (et des hommes) souhaitant des relations plus saines et plus apaisées !
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10/21. [prêt chi]

Ce recueil de nouvelles autour de la voix ne m'a pas passionnée outre mesure. L'idée de partir d'un thème commun et de le dérouler au sein de plusieurs histoires est intéressante, mais certains des personnages m'ont parus tellement lointains, les descriptions tellement envahissantes pour des nouvelles de parfois 10 pages, que j'ai eu du mal à entrer dans les majorité des histoires. Dommage.
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10/21. [médiathèque]

Voilà un livre qui se lit très vite ! L'autrice nous amène à la rencontre d'une famille, les Farel. Jean, le père, est une journaliste septuagénaire habitué du petit écran ; Claire, la mère, est une essayiste quadra qui va tomber amoureuse d'un prof de lycée marié et père de deux adolescentes ; Alexandre, le fils, est un gamin de 20 ans aussi gâté que peu sûr de lui. Après une première partie où l'on suit ces trois personnages dans leur vie de tous les jours, arrive l'événement. Un viol. Alexandre agresse Mila, la fille du compagnon de sa mère. Enfin, lui ne voit pas ça comme un viol. Elle est détruite par ce qu'il s'est passé. On les suit lors de la garde à vue et du procès. Le livre est extrêmement précis dans ce qu'il décrit du cheminement de chacun des personnages, Alex et Mila, mais aussi leurs parents respectifs. Tout cela m'a semblé très juste et d'autant plus poignant que l'autrice, par le truchement des avocats, nous permet vraiment d'essayer de comprendre les deux points de vue. Un ouvrage prenant, que j'ai beaucoup aimé.
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PIETRA VIVA (LITTERATURE) - Léonor de RÉCONDO LÉONOR (DE)
10/21. [prêt chi]

Pas accroché à l'histoire de ce sculpteur solidaire du XVIe siècle qui se rend dans un village reculé pour trouver du marbre de qualité. Il y a pourtant de belles choses, le rapport à la création, à l'enfance, à la mort sont bien traités mais cela n'a pas suffit. Je suis restée étrangère à cette histoire. Dommage.
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La carte postale - Anne Berest
10-11/21. [médiathèque]

L'autrice de ce roman nous propose de la suivre dans un enquête sur son passé provoquée par l'arrivée d'une carte postale sur laquelle figurent quatre prénoms. Les prénoms de quatre membres de sa famille morts en déportation. A partir de là, elle creuse, avec l'aide de sa mère, dans son passé. Cette première partie est extrêmement émouvante : on apprend à connaitre la famille Rabinovitch, dont on va suivre certains membres jusqu'à l'arrivée de la guerre. Tout ce qui entoure la déportation est également très beau. J'ai été un peu moins convaincue par la dernière partie, où l'autrice raconte la vie supposée de sa grand-mère après guerre. Mais dans l'ensemble l'ouvrage est réussi. On le lit le cœur serré. Un très bel hommage à Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques.
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11-12/21. [médiathèque]

Jaenada a le don pour écrire des pavés qui se lisent avidement. Dans Au printemps des monstres, il est question de l'affaire Taron, de celle de l'Etrangleur si vous préférez. En 1964, le petit Luc Taron est retrouvé assassiné. Un homme se vante d'être le meurtrier, envoyant des lettres détaillées à la presse et à la police. Il finit pas se faire arrêter bêtement, avoue tout avant de se rétracter quelques années plus tard. Dans toute sa première partie, le livre retrace l'enquête, présente les faits, sans jamais remettre en cause le verdict. Et tout d'un coup, Jaenada nous dit ne pas croire en la culpabilité de Lucien Léger, qui a passé toute sa vie en prison pour ce meurtre. Il reprend tout de manière extrêmement minutieuse, enquête sur chaque protagoniste (l'enfant, ses parents, l'accusé, quelques personnes louches dans son entourage, sa femme). On en ressort avec énormément de questions, avec cependant la certitude que Léger a payé pour les autres. Peut-être a-t-il participé, mais il n'était certainement pas seul...
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Histoire du fils - Marie-Hélène Lafon
12/21. [chi]

Ce livre raconte l'histoire d'André, fils de Gabrielle et de Paul. La première l'a laissé à sa sœur et son époux, le second ne sait pas qu'il existe. Courant tout au long du XXe sicle, l'ouvrage présente de manière non chronologique des étapes clés de la vie de cette famille finalement comme les autres. L'écriture, fluide, accompagne le récit de ces vies douces et pour la plupart paisibles au sein desquelles la question de la filiation demeure.
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Mes 18 exils (French Edition) - Susie Morgenstern
12/21. [chi]

En 18 parties, 18 étapes importantes de la vie de Susie Morgenstern, ce livre relate des petits bouts du passé et du présent de l'autrice. De la jeune juive américaine intello et complexée à l'amoureuse d'un Français dépressif pour lequel elle a tout abandonné. Sans oublier ses filles et la mort de certains de ses êtres chers. Tout y est, tout est très décontracté et plaisant à lire, manque un peu de profondeur à mon gout.
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12/21-01/22. [médiathèque]

Christophe Honoré et la famille, un grand sujet ! Dans ce roman, qui est son deuxième, il raconte l'histoire de Guillaume, 23 ans, appelé à la morgue pour reconnaître le corps de son frère Thomas. Ce frère aîné représente tout pour Guillaume, dont la relation à ses parents semble complexe. Famille aimante ou dysfonctionnelle ? Où est la vérité ? Guillaume se cherche, Guillaume se noie dans les bras de Mehdi, Guillaume ne reconnaît pas son frère. Le livre, non chronologique, présente des bribes du passé, du présent, mais aussi des rêves ou des fantasmes. L'écriture d'Honoré, imagée, est puissante. Elle ressemble à ses films. Elle lui ressemble.
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Defenestrated Jack

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