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Added by vanessa on 2 Jan 2019 05:13
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Books read in 2019.

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01/19. [médiathèque] Pas pu ajouter Poussière, donc j'ai mis Démons du même Norén.

Après avoir vu la pièce à la Comédie française, j'étais assez intriguée par le texte de Norén. On y retrouve parfaitement ce que j'avais aimé au théâtre, à savoir cette noirceur, cette brute appréhension de la vie et de la mort, sans fioritures. En revanche, il est un peu difficile de s'attacher à la lecture de la pièce tant les répliques, parfois sans liens entre elles, fusent. Le fond m'a donc plus convaincue que la forme.
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Room to Dream (2018)
01/19. [achat]

Aussi multiple que ses films, David Lynch est un artiste total. Qu'il s'implique dans le cinéma, la peinture, la musique ou encore la sculpture, il reste absolument fidèle à ses idées, ses pensées, ses rêves, auxquels il souhaite donner vie. Cela donne des œuvres fortes, parfois de prime abord difficilement appréhendables, mais si personnelles qu'elles ne peuvent que toucher celui dont la sensibilité répond comme en écho à celle de l'artiste. Cette autobiographie, écrite avec une journaliste et amie, nous en apprend un peu plus sur la manière de travailler, mais aussi de vivre du réalisateur. Elle ne fait pas l'impasse sur ses lubies, ses attitudes parfois curieuses vis-à-vis d'autrui ou son jusqu'au-boutisme un peu forcené, mais elle ne manque ni de tendresse, ni de bienveillance. Lynch apparaît comme un homme dans cet entre-deux qui revient régulièrement dans son œuvre : oscillant entre lumière et noirceur, amour des autres et repli sur son soi, douceur et rigueur, cet artiste total, qui aimerait voir la paix arriver dans le cœur si sombre des hommes via la méditation transcendantale (qui, dit-il, a changé sa vie) est fascinant. A lire par tous ceux qui aiment l'univers lynchéen.
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01/19. [médiathèque]

Un très beau livre, très touchant. Olivia de Lamberterie, journaliste, raconte son frère, sa relation quasi fusionnelle avec cet être qu'elle aimait plus que tout et qui a choisi de se suicider en 2015. Comment vivre sans lui ? Ce livre lui rend la vie en un sens. Alternant entre passé et présent, il nous mène au cœur de cette famille, mais surtout au cœur de cette relation fraternelle si importante que la mélancolie, qui semble toucher les hommes de cette famille, ne pourra, malgré tout, jamais défaire.
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La suture (2016)
01/19. [médiathèque]

Je les lis à l'envers... après avoir lu le dernier livre de Sophie Daull - qui en a écrit trois -, je me suis attaquée au deuxième. Consacré à l'histoire de sa mère, assassinée à un peu plus de 40 ans, l'auteure tisse son histoire avec les quelques fils qui lui ont été laissés. Elle part de photos, enquête, et se plait à imaginer comment certaines des scènes clés de la vie de la défunte ont pu se passer. Très touchant, ce deuxième opus est aussi une réflexion sur les femmes et la place qu'elles ont occupé, et occupent toujours, dans la société. De sa fille décédée de maladie à sa mère tuée, Sophie Daull noue un lien indéfectible.
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01/19. [médiathèque]

Dans ce court ouvrage, l'auteure retrace le parcours de ses parents, axant notamment son propos sur la relation à sa mère. L'aspect historique est intéressant : suite à la 1ère Guerre mondiale, les parents de Doris Lessing ont quitté l'Angleterre pour l'Iran, à l'époque la Perse, puis la Rhodésie, actuel Zimbabwe. Mais les relations avec les autochtones, comme entre les membres de la famille, ne sont qu'effleurées. La mère, comme le père, n'ont pas eu la vie qu'ils souhaitaient, se sont entrainés l'un l'autre dans un abime de tristesse, car pour eux (surtout elle) il fallait être marié et avoir des enfants. Des thèmes donc intéressants, mais le traitement pas à la hauteur.
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The Little Stranger - Sarah Waters
01-02/19. [médiathèque]

Découvert dans sa version cinématographique, L'indésirable mêle habilement fantastique, romantisme et réflexion sur la société de l'Angleterre du début de 20e siècle. Transfuge de classe, Faraday est devenu médecin et se retrouve à soigner la bonne de la famille pour laquelle travailla jadis sa mère. Une famille aujourd'hui désargentée, mais qui vit toujours dans sa grande demeure. De nombreuses choses étranges vont arriver aux membres de cette famille, la mort en touchant certains. Est-ce l’œuvre de Susan, la première enfant décédée de diphtérie il y a des années ? Ou est-ce l'isolement qui provoque l'esprit des habitants de Hundreds ? La réponse ne sera jamais clairement donnée... Le film, en revanche, offrait une interprétation qui se tient tout à fait : et si ce bon docteur, qui a toujours fantasmé une vie de noble, avait une face cachée et était prêt à tout pour parvenir à ses fins ? Peinture intéressante de cette société anglaise sur le déclin, le livre pêche un peu par sa longueur. Il reste cependant plutôt prenant durant ses quelques 700 pages.
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02/19. [médiathèque]

Maria Schneider se sera battue toute sa vie pour être autre chose que la fille du Dernier tango. Malheureusement, elle n'y est pas parvenue tant ce film culte lui collait à la peau. Dans cet ouvrage, sa cousine prend la plume pour nous présenter sa Maria. Rien n'est édulcoré des années de drogue et de déchéance de l'actrice, qui semble avoir terriblement souffert. Née d'une union non légitime entre le bien connu Daniel Gélin et une femme qui ne voulait pas vraiment d'elle, la petite puis jeune fille sera ballottée d'un endroit à l'autre sans se sentir, semble-t-il, jamais chez elle. Le cinéma l'a appelée, Bertolucci l'a manipulée et si elle est restée célèbre, elle ne s'est pas vraiment remise de ce tournage. Impossible de ne pas être ému par son parcours de femme.
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02/19. [médiathèque]

Recueil de nouvelles ayant pour thème commun les hommes et leurs petites lâchetés, ce dernier opus d'Eugenides est assez irrégulier. Certains des textes sont plus aboutis que les autres, on se plait alors imaginer ce que les personnages auraient pu devenir dans le cadre d'un roman... Tel est le propre des nouvelles, bien évidemment. Un genre que j'ai tendance à trouver plutôt frustrant !
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The Value of X - Poppy Z. Brite
02/19. [médiathèque]

Début d'une histoire d'amour entre deux jeunes adolescents, cette romance est plutôt bien écrite. Gary et Rickey, tout comme leurs familles, bien croqués, mais cela s'approche tout de même de la littérature pour jeunes adultes. Sympathique donc, décrivant plutôt bien les tourments d'une adolescence marquée par la révélation de l'homosexualité, mais assez rapide.
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02/19. [cadeau]

Réel détonateur, l'affaire Weinstein a permis à nombre de femmes, actrices notamment, de dénoncer les violences sexuelles dont elles ont été victimes. Sont également évoqués Woody Allen ou Roman Polanski et, plus profondément, le système patriarcal, les conséquences qu'ont pu avoir ces révélations et ce qu'elles n'ont pas encore pu changer. Un livre qui sort rapidement après les faits et manque donc un peu de recul, mais le point fait est intéressant.
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02/19. [chi - relu]

C'est marrant, quand j'ai pris cet ouvrage je ne me souvenais plus l'avoir lu il y a un peu moins de 10 ans. Eric Fottorino y décrit sa relation à son père, celui qui lui a donné son nom quand il avait 10 ans, et qui s'est suicidé à 70 ans. Très bien écrit, l'ouvrage ne parvient pourtant pas à me toucher autant que je le souhaiterais. C'est pour cela que j'ai décidé de le relire après m'être rapidement rendu compte que je le connaissais déjà, mais le ressenti reste le même que la fois passée.
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02/19. [médiathèque]

Sublime. Ce livre, c'est la pièce Les idoles de Christophe Honoré qui m'a donné envie de le découvrir (comme les autres écrits de Guibert). Et ce fut une révélation. L'auteur parle de lui, de sa maladie, le Sida, de ses amis qui en souffrent aussi... et en meurent. Cette mise à nu a été reçue de manière contrastée au tout début des années 1990. Pourtant, aujourd'hui, cet ouvrage reste un témoignage poignant à l'écriture fine et précise. Côtoyant la mort à chaque page, les mots de Guibert se lisent la boule au ventre, la bouche sèche, même si l'on sait comment et quand tout va terminer. Une lecture aussi intense que revigorante. Et un auteur plus qu'à suivre.
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03/19. [médiathèque]

Un peu déçue par cet ouvrage dont j'attendais beaucoup. Sachs, que l'on devine être un double de Winkler, est un médecin de campagne qui s'installe dans un bourg et voit nombre de ses habitants défiler dans son cabinet. Chaque chapitre est écrit du point de vue du patient, du collègue ou de l'ami, si tant est que Sachs se découvre majoritairement en creux. Cela ne m'a pas réellement gênée, mais il m'a semblé un peu dommage de faire aussi peu de liens entre les personnages-patients. On découvre la vie de certains, mais très peu. Ce n'était certes pas le sujet premier, qui était plus une réflexion sur le métier de médecin et l'engagement pour les malades, mais cela a quelque peu freiner mon élan de lecture.
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Sharp Objects - Gillian Flynn
03/19. [médiathèque]

J'avais aimé la mini-série, et j'ai aimé le livre. L'atmosphère pesante, moite, de Wind Gap est extrêmement bien rendue tout comme la complexité psychologique des trois personnages principaux : Camille, Adora et Amma. Trois femmes blessées, qui ont avancé comme elles ont pu, qui ont fait du mal (à elles, aux autres), dans une petite ville où les apparences règnent. Même en connaissant le dénouement de l'affaire criminelle, l'ouvrage tient en haleine. Un bon thriller.
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03/19. [médiathèque]

Pas mal, mais je m'attendais à mieux. Les témoignages de femmes vivant comme elle le peuvent leur sexualité au Maroc sont intéressants, mais on reste finalement à la surface des choses. Des faits sont donnés, des explications, mais le tout manque d'approfondissement.
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03/19. [achat]

Retranscription d'un entretien qui a donné lieu à un documentaire, Le vrai lieu nous amène au cœur de l’œuvre d'Annie Ernaux. Évoquant aussi bien les lieux physiques (Lillebonne, Yvetot, Cergy) où l'écrivain a vécu que ce qui se cache derrière eux (vie à la campagne vs à la ville, question de classes sociales) ou les étapes clés de sa vie en lien avec son écriture (qui est son vrai lieu !), ce court livre en dévoile pas mal sur elle. On comprend alors mieux sa méthode de travail, ce qu'elle met dans ses livres, qui elle est, ce que fut sa vie à différents moments, comment elle s'est construite. C'est très beau, car sincère. Cette lecture fut un vrai bonheur.
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03/19. [médiathèque]

Dans cet ouvrage consacré à sa mère, Annie Ernaux raconte l'ambivalence de cette relation mère-fille qui a grandement participé à celle qu'elle est devenue. De la complicité de l'enfance au difficile accompagnement de la vieillesse et de la maladie en passant par les oppositions de jeunesse, la relation est décrite avec la finesse habituelle de l'autrice, soucieuse de rapporter une vérité en étant consciente de sa fragilité. La relation à sa mère a été difficile. Deuxième fille arrivée après le décès de la première, jeune fille dans le début des années 1960 désireuse de sentir l'amour sans contraception ni droit à l'avortement, amour des livres et désir de s'élever partagé mais impliquant la déchirure... voilà de quoi a été faite leur relation jusqu'à ce que souffrant d'Alzheimer cette femme robuste et pleine de vie se retrouve diminuée. Perdue. Dépendant de sa fille. Un beau livre aussi intime que pudique comme sait si bien les écrire Annie Ernaux.
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03/19. [médiathèque]

Ambivalence. Tel est le premier mot qui me vient pour rendre compte de ce livre. Traitant des difficultés d'une jeune femme de la classe moyenne (parents fonctionnaires, élevée dans un pavillon du 91), la jeune narratrice a du mal à se faire à Paris, ses mœurs, sa population de "gosses de riches" à qui tout est dû. Cela, elle le décrit très bien. Cette rage qui peut prendre corps au fond de soi lorsqu'on est pris de haut tout simplement parce qu'on n'a pas les moyens de s'habiller à la mode ou de parer son discours des bonnes références. La narratrice, on le sait dès le départ, va pourtant s'en sortir puisqu'elle va devenir écrivaine. Elle va pénétrer ce monde aussi honni qu'envié. Et là, le livre ne creuse pas. Il se termine. Dommage d'autant que cette jeune femme - inspirée de l'auteure et de son parcours - reste assez opaque et demeure plutôt antipathique. Mitigée donc.
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L'autre fille (2011)
03/19. [médiathèque]

La sœur d'Annie Ernaux est morte à 6 ans, en 1938. Deux ans plus tard, Annie naissait. Cette sœur, elle n'en a appris l'existence qu'au détour d'une conversation entre sa mère et une cliente de passage de l'épicerie familiale. Une ombre. Un secret. Un être à l'existence impalpable pour la petite fille puis la femme qui grandit en laissant sur le bas côté de la vie cette sœur à jamais méconnue.
Cette collection à laquelle participe l'autrice propose d'écrire une lettre à une personne qui ne pourra jamais la lire. Annie a choisi Ginette. Un texte sensible, où rien n'est caché des sentiments de jalousie, d'incompréhension, de rivalité, de déception. Car la petite Annie croyait être LA fille. La seule. Ses parents l'ont trompée, d'autant que l'autre, la sœur, était si gentille comparée à elle. Elle a grandi avec cette autre cachée, toujours dans l'ombre, a écrit car elle, elle a (sur)vécu, c'est bien pour faire quelque chose, non ? Très court, le texte s'attache à de menus détails de la vie, des souvenirs, qui sont précisément ce qui font toute sa force. C'est certes le propre du travail d'Annie Ernaux. Et c'est inestimable.
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03-04/19. [chi]

Restons dans des thématiques sociales d'actualité avec cet ouvrage, récompensé du Goncourt. Nous suivons durant quatre étés, du début à la fin des années 1990, trois jeunes d'une ville désolée de l'est : Anthony, classe moyenne, parents un peu à côté de la plaque ; Stéphanie, classe moyenne +, parents un peu plus au fait des règles sociales et scolaires ; Hacine, fils d'immigré vivant dans la cité. Ces jeunes et leurs amis évoluent, grandissent, se battent et s'aiment un peu. Portrait d'une génération un peu sacrifiée, avec crise qui se profile et ascenseur social en panne, le livre est travaillé, l'auteur connaît les 90's et ce milieu social. Mais à trop vouloir faire du socio-politique, les personnages perdent en attrait ce que le pur roman aurait pu leur apporter. Certains - majoritairement les parents - manquent d'épaisseur ; d'autres sont un peu caricaturaux. Impression mitigée donc.
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04/19. [médiathèque]

Reposant sur des faits historiques, ce roman met en résonance les parcours de Spinoza et d'Alfred Rosenberg. Le premier, juif, remet en question les croyances, pensant que seule la raison peut éclairer et guider l'homme. Frappé d'excommunication, il vivra dans la solitude. Le deuxième, mal dans sa peau et plein de haine, va faire de l'intérêt que lui porte Hitler sa seule raison de vivre. Mais Spinoza le hante... comment Goethe, son modèle, a-t-il pu admirer Spinoza, un juif ? Le lien entre les deux hommes repose sur ce postulat de départ. Plutôt bien tenue, l'histoire pèche par ses longueurs. On n'en apprend que peu sur la philosophie de Spinoza, ce qui est un peu frustrant. Le tout se lit cependant agréablement.
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04/19. [achat] [relu]

Étude d'une passion, ou plutôt de ce qu'une passion peut provoquer de remous et d'obsessions chez un être humain. Annie Ernaux décrit les tourments et les plaisirs dans lesquels l'a plongée sa passion dévorante pour un homme, un étranger de passage pour un temps indéterminé à Paris. Le choix des mots est toujours très juste, tout comme les sentiments décrits. Quiconque a vécu ou a fantasmé une passion sait instinctivement de quoi elle parle. Beau texte court, à la douceur trompeuse.
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04/19. [médiathèque]

Annie Ernaux, encore. Je ne peux quitter son univers tant que je m'y sens doucement secouée.
Dans cet ouvrage, c'est de sa mère qu'il s'agit. De ses dernières années alors que souffrant d'Alzheimer, elle est hospitalisée. Elle sait, elle se doute que la mort la guette et qu'elle ne sortira plus de sa nuit. Sa fille le sait aussi, mais ne peut pas le concevoir. Avec cette douceur amère qui caractérise ses écrits, Ernaux raconte dans de courts compte-rendus de ses visites à sa mère ce qu'elle a vu, ressenti, fait. L'identification de la fille à la mère, mais aussi de nous lecteurs à l'auteure, est un voyage sans aller-retour. Dur, plombant parfois, mais si proche de la réalité. Une belle lecture.
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04/19. [médiathèque]

Après le livre consacré à sa mère, j'ai eu envie de lire celui qu'Annie Ernaux écrit sur son père, mais aussi ce monde duquel elle vient. Les deux sont absolument liés, puisqu'elle écrit pour comprendre ce fossé qui s'est creusé entre elle et lui à l'adolescence, quand elle a commencé à pénétrer ce monde qui lui a toujours été, à lui, fermé. Réflexion sociologique tout autant que personnelle sur le parcours d'un homme simple, ce court ouvrage est peut-être un peu moins fort que certains autres de l'auteure. Peut-être parce qu'il reste parmi ses premiers, celui par lequel elle a acquis la notoriété dont elle jouit aujourd'hui encore. Être transfuge de classe, ce n'est pas si simple, voilà ce qu'elle explique dans ces pages.
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04/19. [médiathèque]

Je reste dans mes thématiques du moment avec ce livre de Bégaudeau, retraçant le parcours de Romain, plutôt bobo, et Louisa, issue des quartiers défavorisés. Ne côtoyant pas les mêmes quartiers de leur ville seul le hasard pouvait les faire se croiser... puis devenir amants. L'attirance sexuelle. Louisa galère en intérim. En couple avec Cristiano, qui s'est fait licencier pour cause de fermeture de son usine, elle peine à lui faire retrouver le sourire. Romain, lui, travaille dans la culture et profite de ses copains. Deux vies qui n'étaient pas vouées à se rencontrer, marquées par la différence de classes et une certaine incompréhension mutuelle. Si le sujet avait tout pour m'intéresser - et il l'a fait - le tout manque de finesse. Les personnages sont assez bruts, la réflexion aussi. Un peu déçue donc, bien que le livre reste intéressant dans sa dénonciation d'un état de fait qui ne va pas en s'amenuisant...
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04/19. [achat]

Violette Leduc aime Simone de Beauvoir, un amour à sens unique, fait de peine et d'espoir qu'elle retranscrit très bien dans cet ouvrage à l’écriture travaillée. Violette souffre, seule dans "son réduit", guettant les arrivées de Simone au café, mais craignant de la déranger. Ces sentiments aussi forts que confus sont terriblement bien rendus, mais les passages entre deux événements, ces moments passés avec Simone, sont parfois un peu trop longs bien qu'une poésie à la délicate rudesse s'en dégage. Une écriture âpre, qui ne se donne pas.
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05/19. [achat]

C'est encore une fois une adaptation cinématographique qui m'a donné envie de découvrir le livre ! J'en suis assez contente - d'autant que loin de ne s'intéresser qu'au cas du chien blanc, ce chien dressé pour attaquer les Noirs - le livre est un état des lieux, par Gary lui-même, de la question noire aux USA de la fin des années 1960. Le contexte socio-politique est bien décrit, on ressent les différents clivages entre Noirs et Blancs, entre Blancs qui veulent aider les Noirs comme Jean Seberg l'épouse de l'auteur, et les autres, entre ces même Blancs qui veulent aider et les Noirs, et beaucoup d'autres encore. Parallèlement, on suit le chien qu'un ouvrier noir réussira à contre-dresser en en faisant un chien noir... Une chute rude.
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Impossible d'ajouter Violence, censure et cinéma, ouvrage collectif : www.amazon.fr/Cinemaction-167-Violence-Censure-Cinema/dp/2847067027 donc !

Composé de plusieurs textes sur la censure au cinéma, en grande majorité en France, ce recueil m'a semblé assez inégal. Certaines contributions m'ont plus intéressée que d'autres, notamment celles sur le Baise-moi de Despentes ou le cas Kassovitz. Cela dit, on voit mieux comment fonctionne la commission de classification des œuvres cinématographiques après lecture.
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05/19. [médiathèque]

Ce nouvel ouvrage est un livre d'entretien dans lequel Annie Ernaux précise son écriture, sa vision de son travail d'écrivain et ce qui est important pour elle dans l'acte d'écrire. Intéressant, mais peut-être un peu trop distancié. C'était certes nécessaire, si l'on peut dire, pour une étude de son travail, mais le cœur m'a un peu manqué.
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05/19. [médiathèque]

Retour sur l'histoire de la psychanalyse en s'intéressant au rôle qu'y ont pris les femmes, en tant que patientes certes, mais aussi et surtout en tant que pionnières de l'analyse. On apprend, à travers différentes anecdotes toutes liées à l'amour, l'attachement ou le désir, le rôle qu'a pu jouer la nourrice de Freud dans son travail à venir par exemple ou encore la manière dont la jalousie a pu orienter la vie de certains. Si l'angle est intéressant, on finit par se lasser doucement de ces histoires de tensions sexuelles.
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05/19. [médiathèque]

Dans ce livre sensible consacré à sa mère, Eric Fottorino revient sur le passé de cette femme à laquelle il n'a pas vraiment prêté attention. Elle était là, pas son(ses) père(s). Tombée enceinte à 17 ans, la jeune Lina refuse d'abandonner son enfant, mais sa propre mère fait tout pour que le père du bébé, un étudiant en médecine juif marocain, disparaisse du tableau. Des années plus tard, lorsque l'auteur a dix ans, il est reconnu par le nouveau mari de sa mère, deux frères naitront. Mais ce qu'il n'apprend que tardivement et qui lui donnera envie d'initier ce retour sur la vie de sa mère, c'est qu'il a aussi une sœur. Née alors qu'il n'avait pas encore 5 ans, la petite fille a été placée... toujours cette grand-mère et ses curés. Une déchirure dans le cœur de sa mère. C'est tout cela que Fottorino vit et reprend dans ce court ouvrage aux accents mélancoliques. Il s'aperçoit qu'il est passé à côté d'une vraie relation avec sa mère, que quelque chose ne s'est pas fait. Ce n'est pas un manque d'amour, non, mais quoi ? Un beau livre, aussi doux qu'âpre, qui questionne avec pudeur la relation à la mère.
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06/19. [médiathèque]

Toujours aussi bonnes les enquêtes du département V ! Cette fois, Carl, Assad et Roser remontent la piste de différentes disparitions signalées en 1987. Aucun des corps n'a jamais été retrouvé. Certains des disparus semblent être liés : des femmes ayant séjourné sur l'île de Sprogø, où étaient internées et parfois stérilisées de force des personnes jugées inaptes à la vie en société. Précisons que cette île existe et ce type de torture a réellement été infligé à des femmes... Lié à tout cela, un parti nationaliste eugéniste qui prend de plus en plus d'importance, avec à sa tête un vieux médecin prêt à tout. Très rythmé, ce nouveau tome se dévore. On veut savoir qui sont tous ces personnages qui apparaissent pour mieux disparaître, quels sont leurs liens et bien évidemment connaître le fin mot de l'histoire. J'ai beaucoup aimé le fait que ce nouveau livre s'appuie sur des faits réels pour en dénoncer l'horreur. Les relents nauséabonds étant nombreux, un peu d'air pur fait toujours du bien.
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06/19. [emma]

Intéressant ouvrage que la famille des Cahiers, avec ses rivalités, ses amours et ses tensions. Le milieu du travail n'est pas de tout repos en raison de la fragilité des relations humaines, mais là nous touchons à une institution dans le monde du cinéma. Et ça joue, ça amplifie tout. Une incursion intéressante, que j'ai lue en plusieurs temps.
vanessa's rating:
06/19. [médiathèque]

Le texte est le dernier de Sarah Kane, qui s'est suicidée après son écriture. Et tel est le sujet de l'ouvrage, souvent âpre, la dépression, la délivrance de la souffrance par la mort. La forme, changeante, déstabilise au départ avant de nous permettre de suivre à la trace la pensée, le ressenti de l'auteur. J'aurais juste souhaité avoir un peu plus de texte, plus d'écrit, plus.
vanessa's rating:
06/19. [médiathèque]

Un joli livre à l'écriture simple et douce dans lequel Wiazemsky revient sur celui qui est à l'origine de son désir d'écriture : le père Deau, son professeur de français et de latin au Venezuela. Ils se retrouvent des années plus tard, alors qu'elle devient écrivain et la relation reprend comme si elle n'avait jamais cessé. Une belle relation d'amitié, faite d'admiration de part et d'autre.
vanessa's rating:
06/19. [médiathèque]

Un essai féministe et philosophique ? Parfait ! Si l'auteure s’appuie beaucoup sur Simone de Beauvoir, comme le montre le titre de son ouvrage, les débuts prometteurs finissent par s'effacer au profit de tours et détours par la philosophie de Beauvoir et ses inspirations. Du coup, on reste un peu sur notre faim même si l'envie de relire Beauvoir est là. Un peu déçue, car rien ne fondamentalement nouveau. Peut-être en attendrais-je trop.
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A Widow for One Year - John Irving
06/19. [chi]

John Irving est un conteur doué. Cette fois, il nous amène à la suite de Ruth, Eddie, Marion et les autres durant trois parties pour trois époques. Tout commence en 1958, Eddie, 16 ans, va travailler pour l'été chez les Cole, auprès de Ted, écrivain de livres pour enfants. Il va tomber amoureux de Marion, sa femme, brisée par la mort accidentelle de ses deux fils adolescents... et rencontrer Ruth, 4 ans, fille de Ted et Marion. Bien des rebondissements viendront bousculer le quotidien de ces personnages, tous plutôt sympathiques quoique parfois irritants. Jusqu'à 1995, à la faveur de quelques ellipses temporelles, nous les suivons dans leurs aventures. Si certains passages sont un peu trop longs et quelques sous-intrigues dispensables, reste que sur 650 pages le tout tient bien la route. On est happé par l'histoire, donc bravo !
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07/19. [médiathèque]

Réflexion sur l'autofiction un peu absconse, mais plutôt intéressante car mêlant plusieurs genres littéraires justement. Un peu d'essai, une dose d'autofiction, un soupçon de fiction décomplexée et nous voilà dans le règle du Je où le Je mène la danse. Quoique...
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07/19. [médiathèque]

Ca faisait longtemps que je n'avais pas retrouvé Fjällbacka et ce fut réussi ! L'enquête sur le meurtre d'une petite fille de 4 ans est bien troussée, nous ramenant sur les traces d'une enquête identique datant d'une trentaine d'années alors que les deux accusées de l'époque se retrouvent dans la petite localité suédoise. Ce n'est que le début d'une recherche entre passé et présent mêlant malêtre des adolescents, harcèlement scolaire, accueil de migrants et résilience. Si cet aspect est bien maîtrisé, les parties donnant leur titre au livre, La sorcière, racontant comment une femme est accusée par sa sœur de sorcellerie au XVIIe aurait pu être à l'origine de la malédiction qui pèse sur les familles impliquées dans les deux meurtres précités est un peu faible. Le lien est vraiment très léger, ne justifiant pas les pages consacrés au XVIIe. Mis à part cela, le livre se lit extrêmement bien, les personnages - récurrents ou autres - sont attachants et bien dessinés. Une lecture plus que plaisante même si l'écriture (ou la traduction ?) reste assez banale.
vanessa's rating:
07/19. [médiathèque]

Un peu déçue, je dois l'avouer. Le livre, qui arrive presque aux 700 pages, contient de très beaux passages mais noyés dans un peu trop de détails. Il n'est certes pas aisé de retracer la vie d'une famille sur trois générations, mais peut-être aurais-je préféré un focus sur Jenny Fields, Garp lui-même étant parfois un peu bêta. Les histoires d’adultères avec des babysitters, on connaît ces histoires, merci. Un personnage comme Jenny, voire Roberta ou Helen, aurait eu plus à raconter, plus d'épaisseur peut-être. Cela dit, le livre reste un roman de qualité.
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07/19. [achat]

J'attendais tellement la même claque, la même émotion dure, la même folie qu'à la lecture de A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie que j'ai été déçue... Peut-être en demandais-je trop, car le livre suit le droit chemin de son prédécesseur en chroniquant le quotidien de Guibert. Toujours plus mal malgré quelques moments meilleurs venus grâce au DDI, un médicament auquel il n'était même pas censé avoir accès, il nous livre ses pensées et douleurs. Manque peut-être l'ironie sourde qui faisait le bonheur du premier opus. Celui-ci a tendance à raconter un peu platement les faits. Avec trop de recul pour insuffler toute cette poignante humanité qui m'avait transpercée dans A l'ami. So long, Hervé. Je te retrouverai dans L'homme au chapeau rouge.
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Géologies (2013)
07/19. [médiathèque]

Livre très court, même pas 100 pages, magnifiquement écrit. En revanche, je n'ai pas été passionnée par la réflexion sur la terre au sens géologique du terme. Ce qui est dommage car les prémices de cette réflexion - personne ne naît hors sol, chacun est porté par tout un ensemble de données sociologiques mais aussi physique - me semblaient sacrément intéressantes !
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07/19. [médiathèque]

Comme le précédent, ce livre est extrêmement court et la passion ne fut pas non plus au rendez-vous. Il s'agit de narrer l'histoire de révoltes du peuple, des pauvres, au XVe. Pas inintéressant, mais c'est si court qu'on passe un peu au-dessus de tout sans s'y attarder.
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08/19. [emma]

Dans la même collection qui a vu naître la lettre d'Annie Ernaux à sa sœur disparue, Romain Slocombe propose une fiction. Une lettre à un personnage qui n'a pas existé, Monsieur le Commandant, haut fonctionnaire nazi auquel son narrateur va livrer sa belle-fille juive. Sacrément bien conçu l'ouvrage tient en haleine, notamment dans sa dernière partie où l'étau se resserre autour du "héros", Paul-Jean Husson, écrivain bourgeois, Académicien et antisémite notoire. Un homme bouffé par l'abjection, qui se désintéresse de son fils, trouve ses petits enfants trop sémites à son goût, s'entiche de sa belle-fille avant de la livrer aux Allemands par peur que l'enfant dont il l'a mise enceinte ne mette une fin à sa situation de privilégié. L'ouvrage regorge de détails sur la Seconde Guerre mondiale que l'auteur distille avec talent. Belle découverte.
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08/19. [médiathèque]

Celui-ci, je l'attendais depuis longtemps tant la dictature du bonheur et du sourire perpétuel que nous subissons me hérisse le poil. Et finalement, je suis assez déçue. Oui, on y retrouve ce que ses auteurs ont expliqué en interviews, cette déferlante du soyez heureux pour réussir est le corollaire du capitalisme et de son individualisme chéri. Oui, on y apprend qu'à force de marteler à tout un chacun qu'il faut être heureux et qu'on est les seuls responsables de ce qui nous arrive (coucou, la vie hors sol) on rend plus de personnes dépressives que l'inverse. Mais finalement, peu de sources, peu de démonstrations, bref on en apprend pas beaucoup plus qu'en une interview. Donc assez frustrant.
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08/19. [médiathèque]

Découverte d'un auteur à l'écriture ciselée. Et c'est là le gros point positif de cet ouvrage. L'histoire, quant à elle, ne m'a intéressée que par intermittence. Peut-être que j'en ai un peu assez des appels de la chair et autres sentiments amoureux décrits à tout bout de champ. Pardon, pardon. Mais j'aurais préféré voir cette sublime écriture au service d'un thème plus fort.
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08/19. [emma]

Une sacrée personnalité que Mag Bodard ! Elle a produit nombre de très grands films, des Demoiselles ou Les parapluies de Demy en passant par L'enfance nue de Pialat sans oublier des Bresson, Resnais, Deville ou Godard. Bref, du bonheur pour les cinéphiles. Ce livre d'entretien mené par Philippe Martin, lui-même producteur, est intéressant à différents points de vue : on en apprend sur l'histoire du cinéma via le portrait de cette dame énergique que, semble-t-il, rien ni personne n'intimidait.
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09/19. [emma-chi]

J'avoue être quelque peu déçue. Autant Au-revoir là-haut peignait avec empathie des personnages ambivalents, plus qu'humains, dans cette suite tout reste en suspens. Madeleine, que j'avais appréciée dans le premier roman, devient assoiffée de vengeance et plutôt exaspérante. A tel point que j'en suis venue à plaindre Joubert et Léonce malgré la sale coup qu'il lui ont fait ! Dommage, car le potentiel est là : le début du roman avec l'enterrement et le saut dans le vide du jeune Paul est formidable de tension, puis tout retombe bien vite. Espérons que le prochain livre de Pierre Lemaitre, que j'apprécie par ailleurs, retrouvera les qualités d'Au-revoir là-haut !
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09/19. [médiathèque]

Cette première incursion chez Cathrine m'a largement séduite. Aurélien, écrivain trentenaire rongé par l'indécision - à moins que ses questionnements incessants ne soient lié au poids des "normes" -, se rend dans sa maison d'enfance, en Normandie. Ses parents, retraités à Nice, décident de la vendre. Son frère aîné, qui le considère toujours comme le petit, est trop pris pour venir. Un sujet somme toute rebattu dans la littérature française. Et pourtant la plume de Cathrine lui donne un tour nouveau. Légère, cette plume est pourtant chargée d'une sourde mélancolie qui ne peut laisser le lecteur indifférent. Une douceur qui titille, une découverte qui donne envie de plonger dans l'univers de cet écrivain.
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09/19. [prêt jessica - in English]

Désireuse de reprendre mes lectures en anglais, j'ai choisi un livre plutôt facile d'accès. On y suit Charlie, ado mal dans sa peau, durant une année complète, celle de seconde. Il va réussir à se faire des amis qui le révéleront à lui-même. Un livre épistolaire qui prend le chemin balisé des romans d'apprentissage. Celui-ci reste cependant bien fait, les personnages sont attachants, on sent la faille chez Charlie, faille dévoilée dans l’épilogue. Maintenant, me reste à tenter la littérature adulte in English !
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Defenestrated Jack

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