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Books read in 2018.
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01/18. [médiathèque]
Livre autobiographique, Souvenirs de la marée basse retrace différentes périodes de la vie de Chantal Thomas, toutes viscéralement liées à l'eau, l'océan ou la mer, avec comme personnage central sa mère. Une femme qui n'est pas épanouie dans la vie de femme au foyer tant elle était éprise de liberté. Cette liberté, elle ne pouvait la vivre qu'en nageant, des heures durant. Un livre qui m'a touchée par certains aspects, les magnifiques descriptions de cet attachement à la plage, à cette vie sur la cote. Reste un manque ressenti à la lecture, que je ne saurais expliquer.
Livre autobiographique, Souvenirs de la marée basse retrace différentes périodes de la vie de Chantal Thomas, toutes viscéralement liées à l'eau, l'océan ou la mer, avec comme personnage central sa mère. Une femme qui n'est pas épanouie dans la vie de femme au foyer tant elle était éprise de liberté. Cette liberté, elle ne pouvait la vivre qu'en nageant, des heures durant. Un livre qui m'a touchée par certains aspects, les magnifiques descriptions de cet attachement à la plage, à cette vie sur la cote. Reste un manque ressenti à la lecture, que je ne saurais expliquer.
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1
7
0
01/18. [emma]
Piccoli, formidable acteur ! Ce livre de questions-longues réponses entre Gilles Jacob et Michel Piccoli m'a enchantée, tant il met l'accent sur le jeu et le plaisir de jouer. On en apprend plus sur ce grand acteur qu'est Piccoli sans tomber dans le déballage, au contraire le livre fait preuve d'une touchante pudeur. Un régal.
Piccoli, formidable acteur ! Ce livre de questions-longues réponses entre Gilles Jacob et Michel Piccoli m'a enchantée, tant il met l'accent sur le jeu et le plaisir de jouer. On en apprend plus sur ce grand acteur qu'est Piccoli sans tomber dans le déballage, au contraire le livre fait preuve d'une touchante pudeur. Un régal.
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1
7
0
Les loyautés - Delphine de Vigan
01/18. [achat]
Décidément, quelque chose se passe avec Delphine de Vigan. Dans ce nouvel ouvrage - trop court, bien trop court ! - elle aborde différentes questions de société : la maltraitance des enfants, le passage d'un milieu social à l'autre, le divorce, le mal-être des préadolescents, la (sur)vie tout simplement. En filigrane, se devine une tendance, un questionnement, qu'elle a mis au cœur de ce 8e ouvrage. Les loyautés. Ces loyautés que nous nous imposons, enfants ou adultes, et qui font que nous vivons de telle ou telle manière. Ces loyautés qui nous construisent, nous emprisonnent tout en nous donnant de la force. Ces loyautés, nous les connaissons tous et c'est pour cela que ce nouvel ouvrage touche. Ecrit à l'os, le livre, qui pourrait tomber dans le pathos tant les sujets abordés sont délicats, évite magistralement cet écueil. Point de psychologisation, le livre est sec, direct. Un seul mot suffit pour évoquer en chacun une histoire. Son histoire.
Décidément, quelque chose se passe avec Delphine de Vigan. Dans ce nouvel ouvrage - trop court, bien trop court ! - elle aborde différentes questions de société : la maltraitance des enfants, le passage d'un milieu social à l'autre, le divorce, le mal-être des préadolescents, la (sur)vie tout simplement. En filigrane, se devine une tendance, un questionnement, qu'elle a mis au cœur de ce 8e ouvrage. Les loyautés. Ces loyautés que nous nous imposons, enfants ou adultes, et qui font que nous vivons de telle ou telle manière. Ces loyautés qui nous construisent, nous emprisonnent tout en nous donnant de la force. Ces loyautés, nous les connaissons tous et c'est pour cela que ce nouvel ouvrage touche. Ecrit à l'os, le livre, qui pourrait tomber dans le pathos tant les sujets abordés sont délicats, évite magistralement cet écueil. Point de psychologisation, le livre est sec, direct. Un seul mot suffit pour évoquer en chacun une histoire. Son histoire.
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1
6
0
Mondes du cinéma n°7 - collectif
01/18. [cadeau]
Un peu déçu par ce collectif recensant divers articles sur le cinéma, dont un dossier sur Twin Peaks malheureusement paru avant la diffusion de la saison 3. Les textes sont intéressants, mais se veulent un peu trop "intellectualisants". Pourquoi ne pas écrire simplement ? Une pensée claire doit pourtant pouvoir être exprimée clairement, non ?
Un peu déçu par ce collectif recensant divers articles sur le cinéma, dont un dossier sur Twin Peaks malheureusement paru avant la diffusion de la saison 3. Les textes sont intéressants, mais se veulent un peu trop "intellectualisants". Pourquoi ne pas écrire simplement ? Une pensée claire doit pourtant pouvoir être exprimée clairement, non ?
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01/18. [wilmou]
Qu'est-ce que punir ? Pourquoi punit-on ? Qui punit-on ? Pour répondre à ces trois questions, pour le moins de société, Didier Fassin en passe par la théorie, philosophique comme juridique, mais aussi par la réalité de terrain. Pourquoi les prisons sont-elles de plus en plus pleines ? Ce n'est pas que la criminalité augmente, mais plutôt que la tolérance réduit, que les politiques utilisent la peur pour se faire élire et que les personnes hors catégories considérées comme à risque font moins dans la solidarité que la répression. Une image de la société contemporaine juste, qui est loin d'être reluisante.
Qu'est-ce que punir ? Pourquoi punit-on ? Qui punit-on ? Pour répondre à ces trois questions, pour le moins de société, Didier Fassin en passe par la théorie, philosophique comme juridique, mais aussi par la réalité de terrain. Pourquoi les prisons sont-elles de plus en plus pleines ? Ce n'est pas que la criminalité augmente, mais plutôt que la tolérance réduit, que les politiques utilisent la peur pour se faire élire et que les personnes hors catégories considérées comme à risque font moins dans la solidarité que la répression. Une image de la société contemporaine juste, qui est loin d'être reluisante.
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01/18. [médiathèque]
Autopsie d'une rupture amoureuse du côté de celle qui est délaissée, cet ouvrage prend aux tripes. Sa description minutieuse des effets de cette rupture est tellement réaliste que quiconque peut les ressentir au creux de son ventre. Un beau portrait de femme, d'amoureuse certes, mais de femme avant tout car la narratrice va se relever, doucement. Et se remettre à vivre après avoir pardonné celui qui l'a laissée pour une autre.
Autopsie d'une rupture amoureuse du côté de celle qui est délaissée, cet ouvrage prend aux tripes. Sa description minutieuse des effets de cette rupture est tellement réaliste que quiconque peut les ressentir au creux de son ventre. Un beau portrait de femme, d'amoureuse certes, mais de femme avant tout car la narratrice va se relever, doucement. Et se remettre à vivre après avoir pardonné celui qui l'a laissée pour une autre.
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![Tropique de la violence - [ rentree litteraire ] (French Edition)](https://pthumb.lisimg.com/image/products/130/2070197557/books/2070197557.jpg)
01/18. [médiathèque]
"Conseillé" par Delphine de Vigan lors de la rencontre autour de son dernier ouvrage, j'ai plongé dans ce Tropique de la violence. Un roman polyphonique qui donner à entendre notamment le jeune Moïse, Noir adopté bébé par une femme blanche qui vit à Mayotte. Les étapes importantes de sa courte vie sont présentées par le biais d'un des personnages, sa mère adoptive Marie pour commencer ou encore Bruce, le chef du bidonville qu'il tue. Montrant bien la misère de ce département français laissé à l'abandon et le quotidien des populations pauvres, ce roman fort émeut tant il nous fait prendre conscience qu'il est facile de tout perdre.
"Conseillé" par Delphine de Vigan lors de la rencontre autour de son dernier ouvrage, j'ai plongé dans ce Tropique de la violence. Un roman polyphonique qui donner à entendre notamment le jeune Moïse, Noir adopté bébé par une femme blanche qui vit à Mayotte. Les étapes importantes de sa courte vie sont présentées par le biais d'un des personnages, sa mère adoptive Marie pour commencer ou encore Bruce, le chef du bidonville qu'il tue. Montrant bien la misère de ce département français laissé à l'abandon et le quotidien des populations pauvres, ce roman fort émeut tant il nous fait prendre conscience qu'il est facile de tout perdre.
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3
7.5
0
Au revoir là-haut - Pierre Lemaitre
02/18. [chi-emma]
Il est toujours curieux de découvrir un livre après avoir vu son adaptation cinématographique. Indéniablement, Dupontel a fait du bon travail, apportant au matériel d'origine sa touche de fantaisie personnelle. Dans le livre, nous suivons donc en parallèle deux poilus, Albert et Édouard, leur supérieur devenu l'époux de la sœur d’Édouard (l’affreux Pradelle), le père d’Édouard et bien d'autres personnages. Tous sont liés sans forcément se rencontrer durant l'ouvrage, Édouard s'étant fait passer pour mort à la guerre. Survivre après guerre, tensions familiales et arrivisme, tout est abordé en 600 pages fort bien écrites. C'est avec grand plaisir que l'on suit les aventures de ces personnages et ce, même si on connait la fin. Belle découverte. Pierre Lemaître, auteur à suivre !
Il est toujours curieux de découvrir un livre après avoir vu son adaptation cinématographique. Indéniablement, Dupontel a fait du bon travail, apportant au matériel d'origine sa touche de fantaisie personnelle. Dans le livre, nous suivons donc en parallèle deux poilus, Albert et Édouard, leur supérieur devenu l'époux de la sœur d’Édouard (l’affreux Pradelle), le père d’Édouard et bien d'autres personnages. Tous sont liés sans forcément se rencontrer durant l'ouvrage, Édouard s'étant fait passer pour mort à la guerre. Survivre après guerre, tensions familiales et arrivisme, tout est abordé en 600 pages fort bien écrites. C'est avec grand plaisir que l'on suit les aventures de ces personnages et ce, même si on connait la fin. Belle découverte. Pierre Lemaître, auteur à suivre !
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02/18. [médiathèque]
Retour à Naples auprès de Lenu et Lila, leurs familles et leurs amis. Cette fois, on les suit de leurs 16 à 23 ans, chacune a pris une voie et elles se côtoient de moins en moins. Elena réussit le lycée, part étudier à Pise, rencontre des intellectuels et voit son premier roman publié ! Lila, de son côté, se rend compte qu'elle n'a pas épousé la bonne personne, tombe amoureuse de Nino, qui lui fait un enfant, est battue par son mari et doit s'enfuir avec l'enfant. Ces grandes lignes montrent combien le roman englobe des situations différentes, du désir d'ascension sociale qui se concrétise mais sans une pointe de culpabilité à la vie déçue pourtant non exempte de joie. Les deux filles évoluent en parallèle, mais leur amitié reste forte, toujours aussi ambiguë. Cet univers foisonnant du Naples des années 1960, on le quitte à regret une fois le livre refermé sur le nom de Nino Sarratore. La suite, vite !
Retour à Naples auprès de Lenu et Lila, leurs familles et leurs amis. Cette fois, on les suit de leurs 16 à 23 ans, chacune a pris une voie et elles se côtoient de moins en moins. Elena réussit le lycée, part étudier à Pise, rencontre des intellectuels et voit son premier roman publié ! Lila, de son côté, se rend compte qu'elle n'a pas épousé la bonne personne, tombe amoureuse de Nino, qui lui fait un enfant, est battue par son mari et doit s'enfuir avec l'enfant. Ces grandes lignes montrent combien le roman englobe des situations différentes, du désir d'ascension sociale qui se concrétise mais sans une pointe de culpabilité à la vie déçue pourtant non exempte de joie. Les deux filles évoluent en parallèle, mais leur amitié reste forte, toujours aussi ambiguë. Cet univers foisonnant du Naples des années 1960, on le quitte à regret une fois le livre refermé sur le nom de Nino Sarratore. La suite, vite !
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1
7
0
02/18. [médiathèque]
Un bon polar danois ! Troisième enquête du département V, Délivrance nous entraîne sur les traces d'un serial killer qui kidnappe les enfants de familles vivant dans des sectes, leur demande de l'argent et les manipule à loisir. Bien que l'on suive en parallèle l'enquête et l'avancée des plans machiavéliques du meurtrier, le livre tient terriblement en haleine. L'intrigue est vraiment bien construite, on ne s'ennuie pas une seconde, chacun des personnages est traité de manière approfondie. Bref, un régal de polar.
Un bon polar danois ! Troisième enquête du département V, Délivrance nous entraîne sur les traces d'un serial killer qui kidnappe les enfants de familles vivant dans des sectes, leur demande de l'argent et les manipule à loisir. Bien que l'on suive en parallèle l'enquête et l'avancée des plans machiavéliques du meurtrier, le livre tient terriblement en haleine. L'intrigue est vraiment bien construite, on ne s'ennuie pas une seconde, chacun des personnages est traité de manière approfondie. Bref, un régal de polar.
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1
6
0
02/18. [médiathèque]
Dommage que l'on mette un peu de temps à réellement s'attacher aux personnages, notamment celui qui devient le "héros" du roman. Cela dit, dépeindre le quotidien d'une famille hongroise, confrontée - entre autres - à la chute du mur de Berlin et tous les changements que cela a pu causer est très intéressant. Pas mal, mais aurait mérité d'être plus approfondi.
Dommage que l'on mette un peu de temps à réellement s'attacher aux personnages, notamment celui qui devient le "héros" du roman. Cela dit, dépeindre le quotidien d'une famille hongroise, confrontée - entre autres - à la chute du mur de Berlin et tous les changements que cela a pu causer est très intéressant. Pas mal, mais aurait mérité d'être plus approfondi.
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02-03/18. [delphine]
Un peu déçue par ce troisième tome. Je m'attendais à une prise de conscience des filles, au moins d'Elena, en rapport avec les événements de 1968 et l'arrivée des années 1970, mais non. Enfin, pas grand-chose. Elle se marie, a deux enfants, n'est pas heureuse et quitte Pietro pour le fameux Nino. Lila s'en sort un peu mieux, en ce sens qu'elle est toujours moins cliché que son amie, mais dans l'ensemble l'intérêt s'émousse et on attend que quelque chose de vraiment fort se passe. En vain. Dommage. Reste la sympathie éprouvée pour la majorité des personnage, qui fait qu'on a envie de savoir ce qui va leur arriver.
Un peu déçue par ce troisième tome. Je m'attendais à une prise de conscience des filles, au moins d'Elena, en rapport avec les événements de 1968 et l'arrivée des années 1970, mais non. Enfin, pas grand-chose. Elle se marie, a deux enfants, n'est pas heureuse et quitte Pietro pour le fameux Nino. Lila s'en sort un peu mieux, en ce sens qu'elle est toujours moins cliché que son amie, mais dans l'ensemble l'intérêt s'émousse et on attend que quelque chose de vraiment fort se passe. En vain. Dommage. Reste la sympathie éprouvée pour la majorité des personnage, qui fait qu'on a envie de savoir ce qui va leur arriver.
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03/18. [médiathèque]
Livre sur les corps, l'histoire et la vie, l'attachement peut-être aussi mais plus essentiellement l'être au monde, Qui touche à mon corps présente quelques jours dans la vie de trois personnages liés sans le savoir : Lucie, qui s'est faite avortée et attend que le fœtus tombe ; Marie (-Louise Giraud, la fameuse avorteuse dont Chabrol s'est inspiré dans Une affaire de femmes) ; et Henri, le bourreau qui va tuer Marie. D'une écriture fine et ciselée, Valentine Goby nous amène à ressentir ce qui se passe au plus profond des corps, voire des entrailles, de ces trois êtes humains. Poignant.
Livre sur les corps, l'histoire et la vie, l'attachement peut-être aussi mais plus essentiellement l'être au monde, Qui touche à mon corps présente quelques jours dans la vie de trois personnages liés sans le savoir : Lucie, qui s'est faite avortée et attend que le fœtus tombe ; Marie (-Louise Giraud, la fameuse avorteuse dont Chabrol s'est inspiré dans Une affaire de femmes) ; et Henri, le bourreau qui va tuer Marie. D'une écriture fine et ciselée, Valentine Goby nous amène à ressentir ce qui se passe au plus profond des corps, voire des entrailles, de ces trois êtes humains. Poignant.
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03/18. [martine]
Magie d'une écriture poétique, sensorielle, qui sans ne rien raconter, ou presque, parvient à nous faire frissonner. Parler d'écriture, de poésie, tout en décrivant la vie, la force vitale qui nous fait être, nous cachés derrière le masque de l'adulte policé qui ne ressent plus assez. Magnifique.
Magie d'une écriture poétique, sensorielle, qui sans ne rien raconter, ou presque, parvient à nous faire frissonner. Parler d'écriture, de poésie, tout en décrivant la vie, la force vitale qui nous fait être, nous cachés derrière le masque de l'adulte policé qui ne ressent plus assez. Magnifique.
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1
7
0
03/18. [martine]
En une trentaine de pages, Bobin fait l'éloge de ce rien qui est finalement quoi ? Une sensation peut-être ou un sentiment. Qui sommes-nous, comment vivons-nous ? Proche de la philosophie sans en être, car allant à l'essence poétique des choses, ce court ouvrage renforce notre désir de vivre.
En une trentaine de pages, Bobin fait l'éloge de ce rien qui est finalement quoi ? Une sensation peut-être ou un sentiment. Qui sommes-nous, comment vivons-nous ? Proche de la philosophie sans en être, car allant à l'essence poétique des choses, ce court ouvrage renforce notre désir de vivre.
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64
7.8
0
A Room of One's Own - Virginia Woolf
03/18. [delphine]
Réflexion sur (la condition d)les femmes et l'écriture, ce livre est à lire par tout le monde. Car en effet, pourquoi les premières femmes écrivains n'ont commencé à se manifester que si tard ? Eh bien parce que pour écrire, il faut du temps et de l'argent (exit donc les pauvres, hommes comme femmes), mais aussi un lieu où travailler et la possibilité d'être pris-e au sérieux (exit les femmes pendant longtemps). Et cela ne vaut pas que pour l'écriture, c'est valable pour tout ce qui touche à la culture. Virginia Woolf expose sa pensée clairement, mi-pamphlet, mi-texte ironique.
Réflexion sur (la condition d)les femmes et l'écriture, ce livre est à lire par tout le monde. Car en effet, pourquoi les premières femmes écrivains n'ont commencé à se manifester que si tard ? Eh bien parce que pour écrire, il faut du temps et de l'argent (exit donc les pauvres, hommes comme femmes), mais aussi un lieu où travailler et la possibilité d'être pris-e au sérieux (exit les femmes pendant longtemps). Et cela ne vaut pas que pour l'écriture, c'est valable pour tout ce qui touche à la culture. Virginia Woolf expose sa pensée clairement, mi-pamphlet, mi-texte ironique.
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2
5
0
03/18. [médiathèque]
Eileen, c'est une jeune femme de 24 ans à la vie assez terne. Employée dans une prison pour jeunes délinquants, vivant avec son père ancien policier alcoolique, elle n'a pas grand-chose pour égayer son quotidien. Jusqu'au jour où elle rencontre Rebecca... Le problème, c'est que cette rencontre n'arrive qu'à la bonne moitié du livre et que pour le fameux bouleversement tant de fois mentionné par la narratrice arrive, il faut attendre... le dernier quart du roman. Rien n'est très passionnant dans cette histoire, comme la vie d'Eileen en fait. Peut-être l'ouvrage aurait gagné en intérêt si Rebecca et sa folie passagère étaient arrivées avant.
Eileen, c'est une jeune femme de 24 ans à la vie assez terne. Employée dans une prison pour jeunes délinquants, vivant avec son père ancien policier alcoolique, elle n'a pas grand-chose pour égayer son quotidien. Jusqu'au jour où elle rencontre Rebecca... Le problème, c'est que cette rencontre n'arrive qu'à la bonne moitié du livre et que pour le fameux bouleversement tant de fois mentionné par la narratrice arrive, il faut attendre... le dernier quart du roman. Rien n'est très passionnant dans cette histoire, comme la vie d'Eileen en fait. Peut-être l'ouvrage aurait gagné en intérêt si Rebecca et sa folie passagère étaient arrivées avant.
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79
8.8
0
The Shadow Of The Wind - Carlos Ruiz Zafon
03/18. [médiathèque]
Un livre dans la pure tradition romanesque ! Mêlant les époques, le réaliste et le fantastique, le récit initiatique et l'enquête, L'ombre du vent se lit avec un plaisir évident. Bien écrit et très bien construit, il nous plonge dans la peau du jeune Daniel, avide de découvrir qui était Julian Carax, l'auteur maudit du livre L'ombre du Vent. Un plaisir aussi de se retrouver à Barcelone, ville connue et appréciée, et de sentir le catalan et l'espagnol dans les noms de personnages et de lieux. Une bonne surprise !
Un livre dans la pure tradition romanesque ! Mêlant les époques, le réaliste et le fantastique, le récit initiatique et l'enquête, L'ombre du vent se lit avec un plaisir évident. Bien écrit et très bien construit, il nous plonge dans la peau du jeune Daniel, avide de découvrir qui était Julian Carax, l'auteur maudit du livre L'ombre du Vent. Un plaisir aussi de se retrouver à Barcelone, ville connue et appréciée, et de sentir le catalan et l'espagnol dans les noms de personnages et de lieux. Une bonne surprise !
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03/18. [achat]
Un peu déçue par ce recueil de textes dont on m'avait pourtant dit le plus grand bien. L'écriture est toujours aussi belle, confinant à la poésie, mais le fait que les nouvelles - si tant est que l'on puisse les nommer ainsi - sont courtes m'a très certainement empêchée de réellement plonger dans ce qui était raconté. Dommage.
Un peu déçue par ce recueil de textes dont on m'avait pourtant dit le plus grand bien. L'écriture est toujours aussi belle, confinant à la poésie, mais le fait que les nouvelles - si tant est que l'on puisse les nommer ainsi - sont courtes m'a très certainement empêchée de réellement plonger dans ce qui était raconté. Dommage.
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03/18. [achat]
Encore des nouvelles, mais cette fois une belle découverte. L'écriture est, là aussi sublime, proche de la poésie, mais la différence avec le livre précédent est qu'il y a une thématique : les femmes, leurs désirs et leurs rêves, mais surtout leur vie. Virginia Woolf excelle à décrire la condition féminine du début du XXe siècle. Un régal de lecture, à poursuivre avec d'autres ouvrages de l'auteur.
Encore des nouvelles, mais cette fois une belle découverte. L'écriture est, là aussi sublime, proche de la poésie, mais la différence avec le livre précédent est qu'il y a une thématique : les femmes, leurs désirs et leurs rêves, mais surtout leur vie. Virginia Woolf excelle à décrire la condition féminine du début du XXe siècle. Un régal de lecture, à poursuivre avec d'autres ouvrages de l'auteur.
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1
7
0
03/18. [médiathèque]
Tout commence avec une pièce devenue obscure suite à une coupure d'électricité. Après un moment d'attente, ses occupants commencent à se sentir libérés des conventions, se touchent, s'aiment, ou écoutent. C'était il y a peut-être 20 ans. Aujourd'hui, dernière réunion, l'ambiance n'est plus à l'éveil des sens. Du pur hédonisme à la cachette où se terrer car la vie est trop dure, la fonction de la pièce a changé au fur et à mesure de l'avancée dans la vie des protagonistes... jusqu'à devenir un repère, idée de deux membres plus que du groupe entier, d'activistes anti-capitalistes via le hacking. Un livre étonnant et très riche, qui décrit bien la société espagnole, de la libération de la Movida aux Indignados d'aujourd'hui. La narration est spécifique, ni omniscience, ni avec un (voire plusieurs) personnage(s) : on est un membre du groupe, un membre anonyme, qui évolue avec les autres. Une belle découverte.
Tout commence avec une pièce devenue obscure suite à une coupure d'électricité. Après un moment d'attente, ses occupants commencent à se sentir libérés des conventions, se touchent, s'aiment, ou écoutent. C'était il y a peut-être 20 ans. Aujourd'hui, dernière réunion, l'ambiance n'est plus à l'éveil des sens. Du pur hédonisme à la cachette où se terrer car la vie est trop dure, la fonction de la pièce a changé au fur et à mesure de l'avancée dans la vie des protagonistes... jusqu'à devenir un repère, idée de deux membres plus que du groupe entier, d'activistes anti-capitalistes via le hacking. Un livre étonnant et très riche, qui décrit bien la société espagnole, de la libération de la Movida aux Indignados d'aujourd'hui. La narration est spécifique, ni omniscience, ni avec un (voire plusieurs) personnage(s) : on est un membre du groupe, un membre anonyme, qui évolue avec les autres. Une belle découverte.
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1
7
0
04/18. [médiathèque]
Ce court ouvrage présente les quelques semaines qui ont permis à Laurent de sauter réellement le pas et d'entamer sa transition. Quadragénaire, marié-deux enfants, il s'est toujours senti femme. On le suit dans l'annonce à sa famille, à ses collègues et le début de son traitement hormonal. Très bien écrit, le texte nous mène au plus près de ses ressentis. Un défaut : trop court, l'ouvrage ne permet pas une analyse en profondeur. Lorsque le fils de 16 ans accepte pas la situation, il est envoyé en pension. Dommage. Un bon livre, prenant, mais qui aurait pu être encore plus fort.
Ce court ouvrage présente les quelques semaines qui ont permis à Laurent de sauter réellement le pas et d'entamer sa transition. Quadragénaire, marié-deux enfants, il s'est toujours senti femme. On le suit dans l'annonce à sa famille, à ses collègues et le début de son traitement hormonal. Très bien écrit, le texte nous mène au plus près de ses ressentis. Un défaut : trop court, l'ouvrage ne permet pas une analyse en profondeur. Lorsque le fils de 16 ans accepte pas la situation, il est envoyé en pension. Dommage. Un bon livre, prenant, mais qui aurait pu être encore plus fort.
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37
8.2
0
Orlando: A Biography - Virginia Woolf
04/18. [médiathèque]
Orlando traverse les époques et change de sexe, Orlando écrit de la poésie plus qu'il/elle ne vit réellement. Ce subterfuge permet à Virginia Woolf, dont l'écriture est décidément divine, de questionner les époques, l'évolution de la société, les différences dont on est perçu en tant qu'homme et femme, mais aussi à Londres ou en Turquie. Un beau roman à la lisière du fantastique qui interroge surtout la vie, l'amour et la littérature.
Orlando traverse les époques et change de sexe, Orlando écrit de la poésie plus qu'il/elle ne vit réellement. Ce subterfuge permet à Virginia Woolf, dont l'écriture est décidément divine, de questionner les époques, l'évolution de la société, les différences dont on est perçu en tant qu'homme et femme, mais aussi à Londres ou en Turquie. Un beau roman à la lisière du fantastique qui interroge surtout la vie, l'amour et la littérature.
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04/18. [delphine]
Fin de saga... Qu'il est difficile de quitter Elena, Lila et tous les autres. Les quatre tomes n'ont pas été parfaits, quelques longueurs de-ci de-là, mais peu importe. Ces deux femmes, à l'amitié si fusionnelle qu'elle fait parfois mal, nous entraînent dans les remous de 60 ans de vie, 60 ans dans la société italienne et plus particulièrement napolitaine, 60 ans qui ont compté dans l'émancipation des femmes et de la classe populaire. Car ces quatre tomes de l'Amie prodigieuse, c'est tout à la fois une incursion dans la psyché d'une femme, Elena la narratrice, mais aussi dans l'Italie des années 1950 à aujourd'hui. Et c'est une sacrée réussite. Entrainé à la suite des deux femmes, la lecture des 2 000 pages que comptent les quatre tomes passe à une vitesse incroyable tant on est happé par la vie de ces femmes pas si ordinaires que cela. Un régal, qui donne envie de se plonger dans les autres écrits de Ferrante.
Fin de saga... Qu'il est difficile de quitter Elena, Lila et tous les autres. Les quatre tomes n'ont pas été parfaits, quelques longueurs de-ci de-là, mais peu importe. Ces deux femmes, à l'amitié si fusionnelle qu'elle fait parfois mal, nous entraînent dans les remous de 60 ans de vie, 60 ans dans la société italienne et plus particulièrement napolitaine, 60 ans qui ont compté dans l'émancipation des femmes et de la classe populaire. Car ces quatre tomes de l'Amie prodigieuse, c'est tout à la fois une incursion dans la psyché d'une femme, Elena la narratrice, mais aussi dans l'Italie des années 1950 à aujourd'hui. Et c'est une sacrée réussite. Entrainé à la suite des deux femmes, la lecture des 2 000 pages que comptent les quatre tomes passe à une vitesse incroyable tant on est happé par la vie de ces femmes pas si ordinaires que cela. Un régal, qui donne envie de se plonger dans les autres écrits de Ferrante.
vanessa's rating:
04/18. [médiathèque]
Ce livre avait tout pour me plaire : une femme rencontre sa voisine, qui lui raconte sa vie. Juive polonaise dont la famille a été déportée, elle a survécu car née en France ses parents ont préféré la laisser seule avec son petit frère que l'amener avec eux au camp. L'histoire est belle, le parcours touchant, mais bizarrement ça ne prend pas vraiment. Peut-être parce que court, l'ouvrage ne va pas vraiment en profondeur et survole les événements. Petite déception donc.
Ce livre avait tout pour me plaire : une femme rencontre sa voisine, qui lui raconte sa vie. Juive polonaise dont la famille a été déportée, elle a survécu car née en France ses parents ont préféré la laisser seule avec son petit frère que l'amener avec eux au camp. L'histoire est belle, le parcours touchant, mais bizarrement ça ne prend pas vraiment. Peut-être parce que court, l'ouvrage ne va pas vraiment en profondeur et survole les événements. Petite déception donc.
vanessa's rating:
1
6
0
04/18. [médiathèque]
Encore une déception... Suzanne et Thomas grandissent dans une famille un peu particulière, où peu d'amour leur est finalement donné si ce n'est par leur grand tante. On les retrouve à différentes étapes de leurs vies, mais malgré la fluidité de la lecture l'empathie ne parvient pas à réellement naître. On reste un peu extérieur à ce récit qui, pourtant, se révèle assez intime.
Encore une déception... Suzanne et Thomas grandissent dans une famille un peu particulière, où peu d'amour leur est finalement donné si ce n'est par leur grand tante. On les retrouve à différentes étapes de leurs vies, mais malgré la fluidité de la lecture l'empathie ne parvient pas à réellement naître. On reste un peu extérieur à ce récit qui, pourtant, se révèle assez intime.
vanessa's rating:
6
7
0
Big Little Lies (2014)
04/18. [médiathèque]
Après avoir beaucoup aimé l'adaptation de David E. Kelley, j'ai voulu replonger dans l'univers de ces trois femmes menant une vie à la Desperate Housewives en bien plus réaliste (et prenant). Eh bien, bravo, le travail d'adaptation est formidable : on retrouve dans la série l'atmosphère rendue par le livre, ses personnages ambivalents et leurs histoires délicates.
Venons-en au roman à proprement parler. Viol, violence conjugale, harcèlement scolaire, mais aussi solidarité féminine et difficulté du temps qui passe, les thèmes abordés dans ce page turner de 500 pages sont nombreux et tous très bien traités. Madeline, Celeste et Jane sont extrêmement attachantes, tout comme Bonnie, Renata ou les enfants de toutes ces femmes aisées qui vivent au bord de l'océan. Les intrigues s'entremêlent habilement pour notre plus grand plaisir. Certes, il ne s'agit pas de grande littérature, mais tout en restant de la chick-lit cet ouvrage aborde des sujets graves et ce, de manière tout à fait pertinente. Une bonne lecture.
Après avoir beaucoup aimé l'adaptation de David E. Kelley, j'ai voulu replonger dans l'univers de ces trois femmes menant une vie à la Desperate Housewives en bien plus réaliste (et prenant). Eh bien, bravo, le travail d'adaptation est formidable : on retrouve dans la série l'atmosphère rendue par le livre, ses personnages ambivalents et leurs histoires délicates.
Venons-en au roman à proprement parler. Viol, violence conjugale, harcèlement scolaire, mais aussi solidarité féminine et difficulté du temps qui passe, les thèmes abordés dans ce page turner de 500 pages sont nombreux et tous très bien traités. Madeline, Celeste et Jane sont extrêmement attachantes, tout comme Bonnie, Renata ou les enfants de toutes ces femmes aisées qui vivent au bord de l'océan. Les intrigues s'entremêlent habilement pour notre plus grand plaisir. Certes, il ne s'agit pas de grande littérature, mais tout en restant de la chick-lit cet ouvrage aborde des sujets graves et ce, de manière tout à fait pertinente. Une bonne lecture.
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1
7
0
L'amour après - Marceline Loridan-Ivens, Judith Perrignon
04/18. [chi]
Comment vivre et aimer après les camps, surtout lorsqu'on n'avait que 15 ans à l'époque ? Comment se reconstruire et s'ouvrir ? C'est son beau parcours que Marceline Loridan-Ivens retrace avec nous, pas forcément de manière toujours chronologique, mais qu'importe. Nous sommes dans un livre fait à partir de ses souvenirs, des mots d'amour qu'elle a conservés dans sa valise d'amour, des mots écrits par les différents hommes aimés, mais aussi certaines amies. C'est un beau livre, court mais très émouvant, qui donne de l'espoir. Et de la force, la force de vivre sa vie comme on l'entend... car on n'en a qu'une.
Comment vivre et aimer après les camps, surtout lorsqu'on n'avait que 15 ans à l'époque ? Comment se reconstruire et s'ouvrir ? C'est son beau parcours que Marceline Loridan-Ivens retrace avec nous, pas forcément de manière toujours chronologique, mais qu'importe. Nous sommes dans un livre fait à partir de ses souvenirs, des mots d'amour qu'elle a conservés dans sa valise d'amour, des mots écrits par les différents hommes aimés, mais aussi certaines amies. C'est un beau livre, court mais très émouvant, qui donne de l'espoir. Et de la force, la force de vivre sa vie comme on l'entend... car on n'en a qu'une.
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04/18. [emma]
Présenté comme un roman, le livre me semble plus historique qu'autre chose bien qu'effectivement l'auteur ne puisse connaître les pensées de Mengele. Quoi qu'il en soit, cet ouvrage très documenté retrace la période fugitive de la vie du l'ange noir d'Auschwitz, ce médecin (fou furieux) qui menait des expériences sur les prisonniers. On le voit croiser d'autres nazis qui l'aident ou simplement le connaissent, comme l'affreux Eichmann. L'un comme l'autre d'ailleurs persuadés de n'avoir rien fait d'autre que travailler pour leur patrie, cette Allemagne qui aurait été dénaturée s'ils n'avaient pas aidé le Führer à oeuvrer à sa grandeur. Ce livre fait peur. D'autant que les fous de ce type n'ont pas disparu par magie de la surface de la Terre. Oh non...
Présenté comme un roman, le livre me semble plus historique qu'autre chose bien qu'effectivement l'auteur ne puisse connaître les pensées de Mengele. Quoi qu'il en soit, cet ouvrage très documenté retrace la période fugitive de la vie du l'ange noir d'Auschwitz, ce médecin (fou furieux) qui menait des expériences sur les prisonniers. On le voit croiser d'autres nazis qui l'aident ou simplement le connaissent, comme l'affreux Eichmann. L'un comme l'autre d'ailleurs persuadés de n'avoir rien fait d'autre que travailler pour leur patrie, cette Allemagne qui aurait été dénaturée s'ils n'avaient pas aidé le Führer à oeuvrer à sa grandeur. Ce livre fait peur. D'autant que les fous de ce type n'ont pas disparu par magie de la surface de la Terre. Oh non...
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05/18. [médiathèque]
Assez déçue par ce livre. S'il est très bien écrit, l'histoire de cette femme(et de son frère)qui largue tout pour rester en Bretagne vivre dans la nature ne convainc pas. Trop de pistes sont évoquées, mais aucune n'est finalement creusée. Dommage.
Assez déçue par ce livre. S'il est très bien écrit, l'histoire de cette femme(et de son frère)qui largue tout pour rester en Bretagne vivre dans la nature ne convainc pas. Trop de pistes sont évoquées, mais aucune n'est finalement creusée. Dommage.
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1
5
0
05/18. [médiathèque]
Décidément, j'ai un peu de mal avec Duras. L'écriture de cette pièce est effectivement particulière, tout se jouant sur la voix, le rythme, la diction. Mais mis à part cet aspect-là, que reste-il de l'histoire ? Pas grand-chose finalement, ce qui est bien dommage.
Décidément, j'ai un peu de mal avec Duras. L'écriture de cette pièce est effectivement particulière, tout se jouant sur la voix, le rythme, la diction. Mais mis à part cet aspect-là, que reste-il de l'histoire ? Pas grand-chose finalement, ce qui est bien dommage.
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4
7.3
0
4 3 2 1: A Novel (2017)
05-06/18. [médiathèque]
Cette fois, Paul Auster a écrit un sacré pavé ! 1015 pages racontant la vie, de la naissance à la petite vingtaine, de quatre Ferguson ou plus exactement quatre de ses vies possibles, car après tout la vie n'est faite que de choix... Un dispositif astucieux qui permet à Auster de balayer l'histoire des Etats-Unis des années 1950 à 1970 tout en confrontant son personnage à différents destins et donc différentes rencontres, différents amours ou différentes souffrances. Le livre est très bien construit et se lit plaisamment. Son défaut ? Son poids ! Peu pratique dans les transports en commun.
Cette fois, Paul Auster a écrit un sacré pavé ! 1015 pages racontant la vie, de la naissance à la petite vingtaine, de quatre Ferguson ou plus exactement quatre de ses vies possibles, car après tout la vie n'est faite que de choix... Un dispositif astucieux qui permet à Auster de balayer l'histoire des Etats-Unis des années 1950 à 1970 tout en confrontant son personnage à différents destins et donc différentes rencontres, différents amours ou différentes souffrances. Le livre est très bien construit et se lit plaisamment. Son défaut ? Son poids ! Peu pratique dans les transports en commun.
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06/18. [médiathèque]
Un peu déçue par cet ouvrage totalement à charge. Il est très certainement vrai - tout le monde s'en doute aujourd'hui - que Simone de Beauvoir a eu de nombreuses amours féminines. Elle l'a toujours nié, vrai encore. Mais pourquoi attaquer sa vie et sa philosophie à partir de ce seul fait ? Chacun a le droit de vivre sa vie privée comme il l'entend après tout. Son appui aurait certes pu aider des femmes, elle a sûrement été méchante avec d'autres personnes, mais à bien y regarder, qui ne l'a jamais été ?
Un peu déçue par cet ouvrage totalement à charge. Il est très certainement vrai - tout le monde s'en doute aujourd'hui - que Simone de Beauvoir a eu de nombreuses amours féminines. Elle l'a toujours nié, vrai encore. Mais pourquoi attaquer sa vie et sa philosophie à partir de ce seul fait ? Chacun a le droit de vivre sa vie privée comme il l'entend après tout. Son appui aurait certes pu aider des femmes, elle a sûrement été méchante avec d'autres personnes, mais à bien y regarder, qui ne l'a jamais été ?
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17
7.3
0
Nadja - André Breton
06/18. [médiathèque]
Livre culte s'il est en, Nadja est empreint du surréalisme de son auteur. A mi-chemin entre le récit biographique, le roman et l'essai philosophique, ce court texte présente une réflexion sur le qui, "qui suis-je" et "qui est-ce que je hante ?", notre "je" ne se construisant que dans le monde et avec autrui. Une réflexion qui s'appuie sur la rencontre de Breton avec la fameuse Nadja. Histoire d'amour, d'attirance et d'échange, le texte est agrémenté de photos destinées à nous montrer les lieux ou les personnes prenant part à son déroulement. "La beauté sera convulsive ou ne sera pas." Rien que pour cette chute, j'aurais pu mettre une meilleure appréciation.
Livre culte s'il est en, Nadja est empreint du surréalisme de son auteur. A mi-chemin entre le récit biographique, le roman et l'essai philosophique, ce court texte présente une réflexion sur le qui, "qui suis-je" et "qui est-ce que je hante ?", notre "je" ne se construisant que dans le monde et avec autrui. Une réflexion qui s'appuie sur la rencontre de Breton avec la fameuse Nadja. Histoire d'amour, d'attirance et d'échange, le texte est agrémenté de photos destinées à nous montrer les lieux ou les personnes prenant part à son déroulement. "La beauté sera convulsive ou ne sera pas." Rien que pour cette chute, j'aurais pu mettre une meilleure appréciation.
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06/18. [médiathèque]
Une déportée raconte les mois passés à Ravensbruck. Enceinte, elle a accouché là-bas et partage son expérience, entre autres, du Kinderzimmer, cet endroit où été gardés ces bébés, affamés sans autre ressource que le contact de leur mère. On suit le parcours de Mila la peur au ventre même si l'on sait qu'elle va s'en sortir. Un beau livre court, mais poignant.
Une déportée raconte les mois passés à Ravensbruck. Enceinte, elle a accouché là-bas et partage son expérience, entre autres, du Kinderzimmer, cet endroit où été gardés ces bébés, affamés sans autre ressource que le contact de leur mère. On suit le parcours de Mila la peur au ventre même si l'on sait qu'elle va s'en sortir. Un beau livre court, mais poignant.
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06/18. [médiathèque]
Encore un livre qui avait tout pour me toucher, voire plus. Et pourtant... Il raconte l’histoire de Mary, jeune fille de 14 ans qui se fait violer par son père dans la catholique Irlande des campagnes. Enceinte, elle essaie d'aller avorter en Angleterre, se fait rattraper par les gendarmes et doit rentrer chez elle. Perdue, elle ne sait plus quoi faire... un procès s'ouvrira, une partie du pays demandant à ce qu'on lui reconnaisse le droit de décider pour son propre corps. Un beau sujet, un beau combat, qui auraient dû me parler. Eh bien pas tout à fait. Le problème venant des très longues descriptions inutiles ou de la présentation inopinée de personnages durant tout un chapitre sans que l'on ne sache qui ils sont et qu'on ne retrouvera parfois même pas. Quel dommage !
Encore un livre qui avait tout pour me toucher, voire plus. Et pourtant... Il raconte l’histoire de Mary, jeune fille de 14 ans qui se fait violer par son père dans la catholique Irlande des campagnes. Enceinte, elle essaie d'aller avorter en Angleterre, se fait rattraper par les gendarmes et doit rentrer chez elle. Perdue, elle ne sait plus quoi faire... un procès s'ouvrira, une partie du pays demandant à ce qu'on lui reconnaisse le droit de décider pour son propre corps. Un beau sujet, un beau combat, qui auraient dû me parler. Eh bien pas tout à fait. Le problème venant des très longues descriptions inutiles ou de la présentation inopinée de personnages durant tout un chapitre sans que l'on ne sache qui ils sont et qu'on ne retrouvera parfois même pas. Quel dommage !
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06/18. [médiathèque]
Encore une petite déception... d'autant que j'apprécie en général les romans d'Olivier Adam. Ce dernier ouvrage n'est pas mauvais, loin de là, mais les caractères peut-être trop survolés pour que l'on s'attache. Le père disparu, chanteur à succès qui a préféré arrêter sa carrière, n'est finalement qu'effleuré, voire sans grand intérêt. Le personnage de sa fille, en revanche, aurait pu être fascinant s'il avait été plus développé. Dommage donc.
Encore une petite déception... d'autant que j'apprécie en général les romans d'Olivier Adam. Ce dernier ouvrage n'est pas mauvais, loin de là, mais les caractères peut-être trop survolés pour que l'on s'attache. Le père disparu, chanteur à succès qui a préféré arrêter sa carrière, n'est finalement qu'effleuré, voire sans grand intérêt. Le personnage de sa fille, en revanche, aurait pu être fascinant s'il avait été plus développé. Dommage donc.
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06-07/18. [médiathèque]
Il n'y a pas à dire, on ne s'ennuie pas avec les Millenium. Le tout se lit très bien, Lisbeth est un personnage fascinant mais force est de constater que les deux derniers tomes ne sont pas aussi forts que les premiers. Moins riches sans doute, moins travaillés, on perd en nuance et en profondeur même si retrouver Lisbeth et super Blomkvist est toujours un régal.
On retourne une nouvelle fois dans le passé de Lisbeth, victime comme bien d'autres jumeaux d'expériences socio-psychologiques menées par un groupe de scientifiques désireux de comprendre la part d'innée et la part d'acquis dans le développement d'un enfant. Sujet intéressant donc, couplé à d'autres sous intrigues, mais petit manque de rythme.
Il n'y a pas à dire, on ne s'ennuie pas avec les Millenium. Le tout se lit très bien, Lisbeth est un personnage fascinant mais force est de constater que les deux derniers tomes ne sont pas aussi forts que les premiers. Moins riches sans doute, moins travaillés, on perd en nuance et en profondeur même si retrouver Lisbeth et super Blomkvist est toujours un régal.
On retourne une nouvelle fois dans le passé de Lisbeth, victime comme bien d'autres jumeaux d'expériences socio-psychologiques menées par un groupe de scientifiques désireux de comprendre la part d'innée et la part d'acquis dans le développement d'un enfant. Sujet intéressant donc, couplé à d'autres sous intrigues, mais petit manque de rythme.
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07/18. [médiathèque]
Pour être honnête, je ne pensais pas qu'il s'agissait d'une liste des petites choses qui mettent du baume au cœur. Et ça n'a pas été pour me déplaire ! On se retrouve dans beaucoup de ces petites choses justement et ça fait du bien de sourire de la sorte. Il me faudrait maintenant découvrir un livre plus roboratif de Françoise Héritier.
Pour être honnête, je ne pensais pas qu'il s'agissait d'une liste des petites choses qui mettent du baume au cœur. Et ça n'a pas été pour me déplaire ! On se retrouve dans beaucoup de ces petites choses justement et ça fait du bien de sourire de la sorte. Il me faudrait maintenant découvrir un livre plus roboratif de Françoise Héritier.
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07/18. [médiathèque]
Dans ce très court ouvrage, Annie Ernaux dissèque le sentiment de jalousie éprouvé lorsque son ex lui annonce emménager avec une autre femme. Qui est cette autre ? Que fait-elle ? Comment la connaître, la cerner ? La jalousie est irrationnelle et quelques pages suffisent pour ressentir ce flou brulant qui s'empare des entrailles de la femme esseulée, qui veut savoir... et accessoirement reprendre celui qu'elle considère comme son dû. Court, mais puissant.
Dans ce très court ouvrage, Annie Ernaux dissèque le sentiment de jalousie éprouvé lorsque son ex lui annonce emménager avec une autre femme. Qui est cette autre ? Que fait-elle ? Comment la connaître, la cerner ? La jalousie est irrationnelle et quelques pages suffisent pour ressentir ce flou brulant qui s'empare des entrailles de la femme esseulée, qui veut savoir... et accessoirement reprendre celui qu'elle considère comme son dû. Court, mais puissant.
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07/18. [médiathèque]
Un peu plus accroché à celui-ci qu'au précédent livre d'Angot lu. Cette fois, elle parle de sa mère et de l'amour qui les lie l'une à l'autre, avec en filigrane ce père qui a séduit et abandonné la mère car pas de son milieu et violé la fille. C'est assez brut, direct, tout en décrivant en profondeur les émotions et états d'âme ressentis par les deux femmes.
Un peu plus accroché à celui-ci qu'au précédent livre d'Angot lu. Cette fois, elle parle de sa mère et de l'amour qui les lie l'une à l'autre, avec en filigrane ce père qui a séduit et abandonné la mère car pas de son milieu et violé la fille. C'est assez brut, direct, tout en décrivant en profondeur les émotions et états d'âme ressentis par les deux femmes.
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07/18. [emma]
Biographie pas mal faite, mais qui convient plus aux néophytes qu'à ceux qui connaissent déjà l'univers du cinéaste. Se lit plaisamment cela dit.
Biographie pas mal faite, mais qui convient plus aux néophytes qu'à ceux qui connaissent déjà l'univers du cinéaste. Se lit plaisamment cela dit.
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07/18. [achat]
Recueil regroupant les premiers textes de Simone de Beauvoir, Anne ou quand prime le spirituel n'est pas mauvais, loin de là, mais n'atteint pas encore (et c'est bien normal !) la profondeur des romans qui suivront.
Chaque nouvelle dresse le portrait d'une jeune femme en proie au doute : que faire de la tradition dans laquelle j'ai été élevée ? Et de la religion ? Comment vivre en étant heureuse ? Faut-il suivre les préceptes inculqués ou avoir le courage de tout faire voler en éclat quitte à souffrir ? Des questions que s'est posées la jeune Simone, tout comme son amie Zaza (Anne dans le livre). Il ne manque pas grand-chose pour donner à cet ouvrage la force qu'il aurait pu avoir.
Recueil regroupant les premiers textes de Simone de Beauvoir, Anne ou quand prime le spirituel n'est pas mauvais, loin de là, mais n'atteint pas encore (et c'est bien normal !) la profondeur des romans qui suivront.
Chaque nouvelle dresse le portrait d'une jeune femme en proie au doute : que faire de la tradition dans laquelle j'ai été élevée ? Et de la religion ? Comment vivre en étant heureuse ? Faut-il suivre les préceptes inculqués ou avoir le courage de tout faire voler en éclat quitte à souffrir ? Des questions que s'est posées la jeune Simone, tout comme son amie Zaza (Anne dans le livre). Il ne manque pas grand-chose pour donner à cet ouvrage la force qu'il aurait pu avoir.
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8
8
0
Baise-Moi (Rape Me) - Virginie Despentes
07/18. [wilma]
Premier livre et déjà tout Despentes est là. Le côté punk, cash, mais aussi féministe. Baise-moi, c'est l'histoire de deux femmes qui vivent un peu à l'arrache, une tourne des films pornos, l'autre se prostitue sur minitel. Un jour leurs vies dérapent, elles se retrouvent et partent sur les routes vivre sans se poser de questions, tuant ceux qui les gênent ou les énervent, buvant, couchant avec qui elles veulent, bref elles arrachent le pouvoir des mecs avec les dents. Des Thelma et Louise trash. On retrouve pas mal de la vie de Despentes dans ces deux personnages (le viol, la prostitution, l'alcool). On sent la rage brute. Il manque encore le savoir-faire littéraire qu'elle a aujourd'hui, mais c'est clairement un livre à lire. Me reste à découvrir l'adaptation cinématographique !
Premier livre et déjà tout Despentes est là. Le côté punk, cash, mais aussi féministe. Baise-moi, c'est l'histoire de deux femmes qui vivent un peu à l'arrache, une tourne des films pornos, l'autre se prostitue sur minitel. Un jour leurs vies dérapent, elles se retrouvent et partent sur les routes vivre sans se poser de questions, tuant ceux qui les gênent ou les énervent, buvant, couchant avec qui elles veulent, bref elles arrachent le pouvoir des mecs avec les dents. Des Thelma et Louise trash. On retrouve pas mal de la vie de Despentes dans ces deux personnages (le viol, la prostitution, l'alcool). On sent la rage brute. Il manque encore le savoir-faire littéraire qu'elle a aujourd'hui, mais c'est clairement un livre à lire. Me reste à découvrir l'adaptation cinématographique !
vanessa's rating:
1
6
0
08/18. [chi]
Suite de Le sel de la vie, ce petit livre reprend dans sa première partie le principe de son prédécesseur et dans la seconde décrit certaines étapes clés de la vie de Françoise Héritier, femme passionnante. Pas mal, mais un peu lassant à la longue peut-être.
Suite de Le sel de la vie, ce petit livre reprend dans sa première partie le principe de son prédécesseur et dans la seconde décrit certaines étapes clés de la vie de Françoise Héritier, femme passionnante. Pas mal, mais un peu lassant à la longue peut-être.
vanessa's rating:
08/18. [chi]
Premier roman de Marguerite Duras, Les impudents contient en germes ce qui fera certains de ses ouvrages les plus célèbres tout simplement car l'écrivaine s'inspire déjà de sa jeunesse pour relater le destin de Maud. Jeune fille qui grandit entre une mère étouffante elle-même complétement assujettie à son fils aîné, Maud n'en fait qu'à sa tête : elle a besoin de s'affranchir pour devenir celle qu'elle sera. Déjà bien écrit, le style durassien n'est pas encore en place, mais ne saurait tarder à éclore. Une curiosité.
Premier roman de Marguerite Duras, Les impudents contient en germes ce qui fera certains de ses ouvrages les plus célèbres tout simplement car l'écrivaine s'inspire déjà de sa jeunesse pour relater le destin de Maud. Jeune fille qui grandit entre une mère étouffante elle-même complétement assujettie à son fils aîné, Maud n'en fait qu'à sa tête : elle a besoin de s'affranchir pour devenir celle qu'elle sera. Déjà bien écrit, le style durassien n'est pas encore en place, mais ne saurait tarder à éclore. Une curiosité.
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2
7.5
0
Isabelle Huppert, Vivre ne nous regarde pas de Murielle Joudet
Impossible de l'ajouter donc...
08/18. [achat]
Reprenant les points forts de la filmographie de la grande Zaza, Murielle Joudet dessine son portrait en filigrane. Un exercice pas si simple tant l'actrice aime à conserver sa vie privée, tout commes ses états d'âme et autres sentiments que certains se plaisent à livrer aux médias. L'éclairage apporté par ses choix de films et la manière dont elle les interprète met en lumière des aspects de sa personnalité, nous permettant ainsi de distinguer la femme de ses rôles sans que la limite soit cependant étanche. Un livre bien écrit, bien documenté, qui fera le bonheur des amateurs de cinéma et... d'Isabelle Huppert.
Impossible de l'ajouter donc...
08/18. [achat]
Reprenant les points forts de la filmographie de la grande Zaza, Murielle Joudet dessine son portrait en filigrane. Un exercice pas si simple tant l'actrice aime à conserver sa vie privée, tout commes ses états d'âme et autres sentiments que certains se plaisent à livrer aux médias. L'éclairage apporté par ses choix de films et la manière dont elle les interprète met en lumière des aspects de sa personnalité, nous permettant ainsi de distinguer la femme de ses rôles sans que la limite soit cependant étanche. Un livre bien écrit, bien documenté, qui fera le bonheur des amateurs de cinéma et... d'Isabelle Huppert.
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340
7.7
0
The Bell Jar - Sylvia Plath
08/18. [achat]
Depuis le temps que je voulais le lire, je ne suis pas déçue !
En partie autobiographique, ce seul et unique roman de Sylvia Plath suit Esther Greenwood, jeune femme douée pour l'écriture qui a la possibilité de passer un mois à New-York comme rédactrice invitée d'un magazine féminin. Mais aux plaisirs de la ville, avec luxe et rencontres intéressantes, succède la banalité de l'été en banlieue... Non acceptée par un prestigieux cours de littérature, Esther se voit bloquée à la maison avec sa mère et c'la dépression prend le pas sur tout. Après les descriptions des espoirs et fastes new-yorkais, La cloche de détresse dépeint avec acuité les sentiments et sensations d'une personne dépressive le tout agrémenté de réflexions sur le statut des femmes à l'époque (au foyer/vivant de sa passion ; maman/putain)... Un livre qui prend aux tripes, sublimement écrit.
Depuis le temps que je voulais le lire, je ne suis pas déçue !
En partie autobiographique, ce seul et unique roman de Sylvia Plath suit Esther Greenwood, jeune femme douée pour l'écriture qui a la possibilité de passer un mois à New-York comme rédactrice invitée d'un magazine féminin. Mais aux plaisirs de la ville, avec luxe et rencontres intéressantes, succède la banalité de l'été en banlieue... Non acceptée par un prestigieux cours de littérature, Esther se voit bloquée à la maison avec sa mère et c'la dépression prend le pas sur tout. Après les descriptions des espoirs et fastes new-yorkais, La cloche de détresse dépeint avec acuité les sentiments et sensations d'une personne dépressive le tout agrémenté de réflexions sur le statut des femmes à l'époque (au foyer/vivant de sa passion ; maman/putain)... Un livre qui prend aux tripes, sublimement écrit.
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08/18. [martine]
A travers les ressentis éprouvés face à deux films (Alien et Les oiseaux) et deux dessins animés (Bambi et Le livre de la jungle), Olivia Rosenthal propose un décryptage de la condition de la femme, de la maternité, de la famille et ses recompositions... Intéressant, le livre s'apparente pas mal à un échange avec un psy tant l'écriture est logorrhéique. Il faut donc quelques pages pour s'y habituer, mais le moins que l'on puisse dire c'est que l'auteur a le chic pour nous donner envie de voir ou de revoir les films analysés !
A travers les ressentis éprouvés face à deux films (Alien et Les oiseaux) et deux dessins animés (Bambi et Le livre de la jungle), Olivia Rosenthal propose un décryptage de la condition de la femme, de la maternité, de la famille et ses recompositions... Intéressant, le livre s'apparente pas mal à un échange avec un psy tant l'écriture est logorrhéique. Il faut donc quelques pages pour s'y habituer, mais le moins que l'on puisse dire c'est que l'auteur a le chic pour nous donner envie de voir ou de revoir les films analysés !
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08/18. [cadeau emma]
Un peu déçue, mais reconnaissons que si je n'ai pas été passionnée par tous les chapitres c'est aussi parce que je n'ai pas vu certains des films de Lynch (dont Eraserhead) depuis plus de dix ans. Difficile donc de resituer exactement les détails analysés. C'est bien dommage car éclairer l’œuvre lynchéenne à la lumière de la philosophie est un pari magnifique. A relire après avoir revu certains des films traités.
Un peu déçue, mais reconnaissons que si je n'ai pas été passionnée par tous les chapitres c'est aussi parce que je n'ai pas vu certains des films de Lynch (dont Eraserhead) depuis plus de dix ans. Difficile donc de resituer exactement les détails analysés. C'est bien dommage car éclairer l’œuvre lynchéenne à la lumière de la philosophie est un pari magnifique. A relire après avoir revu certains des films traités.
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