Shows watched in 2017.

s3. (01/17)
à partir ep2.
s4. (01-02/17)

Moyenne cette saison. Construite sur pas grand-chose, à part des histoires de cœur, on a droit à une storyline propre à chaque épisode. C'est assez décevant. Il n'est plus beaucoup question des pouvoirs des protagonistes, qui essaient de s'en sortir face aux différentes agressions externes qu'ils subissent. Donc 5/10.
Eh bien, c'est de pire en pire. La saison 4 est assez mauvaise. On perd les trois quarts du cast et on continue avec des stand alone qui n'exploitent absolument pas les pouvoirs des personnages. Alors, ça reste foufou (quoique), mais franchement ? J'arrête les frais. 4/10.

s4. (01-04/17)
à partir ep4.

Un peu déçue par cette nouvelle saison, même si je suis ravie qu'elle existe évidemment. L'environnement de l’hôpital me semble moins convenir à nos workingirls et les gags tournent pas mal en rond. Sans compter qu'Hélène manque... Partante pour une nouvelle saison, mais l'enthousiasme est retombé.

ep1. (01/17)

s1. (02-03/17)
s2. (03-04/17)
s3. (04-05/17)
s4. (09-10/17)
s5. (10-11/17)

Plutôt accrochée par cette série. J'avoue qu'elle est moins forte que ce à quoi je m'attendais, mais les personnages sont plutôt attachants, les intrigues intéressantes, que demander de plus finalement ? Piper est asse complexe, terriblement égoïste mais jamais détestable. Une ambivalence qui se retrouve dans chacun des personnages déjà développés. A suivre !
Une deuxième saison de bonne qualité, qui ne se centre plus sur Piper mais donne plus de place aux autres détenues. Un bon point même si Alex m'a manqué. J'espère qu'on en a fini avec Vee, qui est vraiment une horreur sur pattes. Les storylines sont toutes plutôt réussies, sauf celles de Daya et Bennett (osef) et de Larry et Polly (osef 2).
Saison 3 moyenne. Peut-être parce que cette fois, il n'y avait pas vraiment de fil conducteur. Certaines storylines ont un peu trainé en longueur (Magic Norma, hello) alors que d'autres n'ont pas été assez développées (le viol de Doggett, on en reparle ?). Cela dit, la série se regarde avec plaisir, les personnages sont attachants et la dernière séquence était absolument parfaite.
La meilleure saison jusqu'à présent ! La série prend de plus en plus en compte l'actualité avec la montée des suprémacistes blancs et la manière dont sont gérées les prisons. Manque de moyens certes, mais surtout : les détenus en général ne sont même plus considérés comme des êtres humains. Alors on les entasse, on les brime et tant qu'on peut asseoir son petit pouvoir on jouit. La fin de la saison est très dure, avec la mort de Poussey qui est peut-être le personnage le plus positif de la série. J'espère que Daya ne tirera pas, mais ce que je voudrais c'est une bonne révolte. Que tous ces tortionnaires en aient pour leur compte. Je pense lancer la saison 5 immédiatement !
Saison 5 terminée, bilan mitigé. Nous avons eu le renversement de situation tant souhaité : les détenues prennent le pouvoir ! Le seul problème, c'est qu'étirer l'émeute sur toute la saison n'était peut-être pas si judicieux que cela. Certaines séquences faisaient vraiment office de remplissage et ne menaient pas à grand-chose (toutes celles avec Leanne et Angie notamment). A côté de cela, de vraies bonnes choses : la manière dont sont déshumanisés les prisonniers, dont chacun peut devenir le bourreau de l'autre, mais aussi plus intimement les remises en question et réflexion sur sa vie sont très bien mises en relief. Et la majorité des personnages sont toujours très attachants : Red, Nicky, Taystee, Cindy, Piper (oui, oui), Alex, Gloria, Frieda et j'en passe. Toutes ces femmes, on veut savoir que le futur ne sera pas qu'horreur pour elles. A la fin de la saison, et de l'émeute, elles sont séparées, partant dans des prisons différentes. Qui va être présente en saison 6 ? Nous verrons bien, mais cette fois j'ai un an à attendre !

s1. (02-07/17)

Grosse pause au milieu de la saison pour cause de déménagement. Une petite déception car après tout ce qu'on m'avait dit je m'attendais à mieux.
Il y a de l'extrêmement positif, notamment les prestations des comédiens, Kevin Spacey en tête. Cet homme est bluffant ! La réalisation est impeccable et les intrigues sont bien pensées quoiqu'assez difficiles à analyser parfois. Mais là où le bât blesse c'est que l'affreux Frankie s'en sort toujours. Certes, c'est le personnage principal et la série raconte son ascension. Mais quelques embûches, quelques échecs rendraient la chose plus forte encore. Et, deuxième point, la froideur. Les seuls personnages qui suscitent un tant soit peu d'empathie ne sont pas développés (Gillian, Janine) ou disparaissent (Peter). Malgré ces deux défauts, la série reste bonne. J'ai hésité à reprendre, finalement je pense regarder la saison 2 ne serait-ce que pour savoir si les journalistes vont parvenir à révéler la vérité et si leur scoop va au moins déstabiliser Frankie.

s1. (03/17)

Pas vraiment une série, plutôt un pilote en deux épisodes. Bon soyons honnêtes, c'est pas génial. Tout est assez "much", du scénario au jeu des acteurs. On ne fait pas dans le subtil sur TF1. Cela dit, je mets 5 (et non moins) car il s'agit d'une belle initiative : deux épisodes, peut-être trasformés en série, sur un transexuel en prime sur TF1, bravo.

s13. (04-06/17)

Clairement pas la meilleure saison de la série ! Tout commence mollement avec l'espèce de trio amoureux Maggie-Nathan-Meredith, tout sauf intéressant d'autant que Maggie devient puérile à un point... Puis un semblant de fil rouge arrive avec Minnick (détestable de bout en bout) qui est embauchée pour remplacer Weber. L'idée n'est pas mauvaise, loin de là, mais quelques retournements ont été trop rapides (coucou Arizona). Certains personnages ont fait de la figuration (Alex, Jo), d'autres peu intéressants ont pris le devant de la scène et ce mauvais dosage nuit à la qualité de la saison, heureusement relevée par deux derniers épisodes forts.

mini-serie 6 eps.
s1. (04/17)

Encore une mini-série plutôt bien faite diffusée par Arte ! On y suit notamment l'émancipation de Monika, jeune berlinoise un peu trop soumise à l'autorité maternelle qui va s'épanouir grâce à la danse. Parallèlement, nous suivons ses sœurs, dont l'une se marie avec un homme qui découvre son homosexualité et une autre qui hésite entre son médecin de supérieur hiérarchique et un jeune sportif de l'est. On a donc un bon panorama de la situation des femmes des années 1950 à Berlin, entre désir d'émancipation, traditions figées et faits du passé (bonjour la guerre) qui remontent à la surface. Les comédiens sont tous très justes et on s'attache à tous les personnages. Une suite, 30 ans plus tard, serait en préparation. Tant mieux!

s2. (04-05/17)

Moins bonne que la première saison, cette deuxième fournée avait pourtant tout pour plaire. Les personnages sont toujours aussi sympathiques et voir Hervé et Noémie prendre de l'ampleur est un délice. Mais les épisodes sont trop inégaux. Soit trop focalisés sur des "célébrités" peu intéressantes (Norman, sorry, je dois être trop vieille), soit développant des storylines balourdes (Andrea couche avec son boss, tombe enceinte et laisse les analyses au boulot... il les trouve / Gabriel et sa jalousie / la filiation Matthias-Camille dont la révélation n'est que moyennement bien exploitée). Bref, déçue mais peut-être est-ce parce que j'en attendais beaucoup ?

s2. (05/17)

Vraiment sympa cette série ! J'aime toujours autant Alma et Solana. Caroline est un peu trop cul-cul pour moi et la storyline avec Fadi assez moyenne sur le long terme. Le reste était de bonne facture, entre émotions et réflexions sur la société. J'espère voir une suite !

s1. (05-07/17)

Une belle découverte que cette série prenante et stressante. Car il s'agit certes d'une dystopie, mais nous n'en sommes pas bien loin par certains aspects. Les comédiens sont parfaits (Elisabeth Moss est vraiment bonne, bravo), la mise en scène réfléchie et esthétique, quant au scénario, il prend aux tripes. On entre vraiment en empathie avec June/Offred et la seule chose que j'espère c'est qu'elle va continuer dans la voie de la rébellion dans la saison 2. Vraiment hâte de retrouver tous ces personnages complexes !

s3. (05-09/17)

Que dire, que dire ! Cette troisième saison est l'une des expériences télévisuelles les plus fortes que j'aie jamais vécues. Lynch et Frost sont deux génies. Voilà, voilà.
Ils réussissent à nous perdre dans un dédale d'informations, de sensations sans que cela vire au rejet. Au contraire, on est fasciné devant son écran. Presque hypnotisé devant tant de force. Les images, le son, la musique, tout concourt à mettre le spectateur dans cet état de quasi transe.
Plus concrètement, on retrouve certains des personnages du TP original, mais l'atmosphère a changé. On est dans du Lynch dernière période, donc c'est noir. Il y a quand même de l'humour, notamment grâce à notre cher Dougie, tulpa de Cooper. On découvre aussi de nouveaux personnages, tous intéressants, mention à Janey-E (Naomi, je t'aime), aux Mitchum brothers ou encore à Candie. Tous géniaux.
Les épisodes ne sont pas égaux, certains sont un peu en deçà, mais il faudrait tout revoir à l'aune du finale pour juger le tout. La conclusion, frustrante de prime abord, s'avère finalement tellement logique (et triste) qu'elle en fait mal. Cette saison aura été un bonheur sans fin pour moi. Si, si.

Manon, 20 ans, est la suite en 3 épisodes de 3 x Manon diffusée en 2015. On y retrouve donc Manon, qui a grandi, mais est toujours confrontée à ses démons. La série est très bien jouée et la sensibilité du tout est palpable. Mais peut-être arrive-t-il trop de choses à Manon. En trois épisodes, elle trouve et perd un travail car elle met à jour un trafic de pièces détachées au garage, elle sort avec une puis un collègue, tombe enceinte et avorte, retrouve son père. Ce trop-plein gâche un peu le tout, et c'est dommage car la fin est vraiment belle. On sent Manon enfin apaisée.

s1. (07/17)

Je suis déçue, avouons-le. La reconstitution est magnifique, les comédiens très bien et l'idée de départ formidable. Mais, là où le bât blesse c'est que Ryan Murphy est incapable de faire abstraction de son amour pour Jessica Lange. Résultat, c'est pas à une querelle que l'on assiste, mais à un Joan Crawford/Jessica Lange Show. Et c'est bien dommage. Quand on a une actrice comme Susan Sarandon et un personnage comme Bette Davis, on ne la laisse pas dans un coin. Surtout quand le but de la série est de disséquer une querelle entre deux légendes de Hollywood.

s1. (08-09/17)

Petite déception, car je m'attendais à mieux au vu du sujet et du casting. Le problème vient du fait qu'ils ont voulu traiter en peu d'épisodes d'énormément de choses. On suit trois personnages principaux des années 1970 aux années 2010, mais les ellipses sont trop importantes. On s'attache aux personnages, car ils sont bien joués et bien pensés, mais il manque des étapes dans la lutte pour les droits LGBT. Cela dit, cette mini-série est à voir ne serait-ce que pour le réveil de certains.

s6. (08-10/17)

Une saison un peu moyenne, avec un bon fil conducteur sur l'appartement brulé de Jane et tout le harcèlement dont elle est victime. Dommage qu'il ne soit pas assez développé. Certains épisodes sont, par ailleurs, un peu faibles. Sinon, retrouver les personnages est toujours un régal.

s3. (10-11/17)

Très bonne saison, mais malheureusement la dernière de la série. Parallèlement à la reconstruction des Latimer après le procès qui a innocenté Joe, le meurtrier de leur fils, les enquêteurs Hardy et Miller sont cette fois sur une affaire de viol. Et c'est rondement mené. Comme dans la première saison, les coupables potentiels sont nombreux et les fausses pistes diverses. Mais le tout est fait avec un réalisme, une intelligence. Cette question du viol, du consentement et plus généralement du droit des femmes à disposer de leur corps est encore en 2017 au centre des débats et c'est bien qu'une série comme Broadchurch en parle, avec finesse et émotion. Les acteurs sont tous d'une justesse incroyable. Merci, c'était parfait.

s2, part 2. (11/17)

Voilà, Un village français est terminé. Adieu Daniel, Hortense, Suzanne, Raymond et les autres... Il est toujours difficile de quitter des personnages suivis et aimés pendant des années, d'autant qu'ils en ont vu de toutes les couleurs pendant l'Occupation ! Ces derniers épisodes doux-amers sont un peu déconcertants au début, car nourris de flash-forward nous entrainant en 1955, 1975 ou encore dans les années 2000. On suit en parallèle le retour à la vie après la libération et l'épuration et ce devenir des personnages dans un futur plus ou moins lointain... parfois jusqu'à leur mort, comme SFU. Anselme, Hortense, Jules, Daniel... C'est lui qui clôture la série, retrouvant son frère Marcel après nous avoir permis une incursion dans ses souvenirs de la période de l'Occupation : l'arrivé de Tequiero, la vie avec Sarah, les décisions prises pendant la guerre avec Servier, les Juifs à l'école, Hortense et Heinrich, Gustave... Au revoir Daniel, au revoir les Villeneuvois.

s2. (11-12/17)

Disons-le d'emblée : cette saison est moins réussie que la précédente. Peut-être tout simplement, car l'effet de surprise n'est plus là. Les personnages sont toujours aussi attachants, notamment Eleven et Hopper dont la nouvelle relation père-fille est d'une justesse incroyable. Les nouveaux arrivés sont plutôt bien intégrés, sauf le frère de Max - à quoi sert-il à part à jouer l'archétype du jeune mâle dominant ? Là où le bât blesse, c'est qu'on n'apprend rien de plus sur le monde-à-l'envers. Il y a toujours un monstre, des bêtes à combattre, mais pourquoi, comment ? Rien ne sera éclairci. Malgré cette réserve, la série reste un bon divertissement, surfant toujours sur la nostalgie des 80' aidée en cela par la bande son et le travail sur les costumes-maquillage des acteurs. Un peu déçue donc, mais très certainement au rendez-vous pour la saison 3.

s2. (12/17)

Une deuxième saison un peu en dents de scie, malgré l’interprétation magistrale d'Elisabeth Moss, Gwendoline Christie ou Nicole Kidman, de passage cette année. La faute très certainement aux facilités scénaristiques : il semblerait, par exemple, que tout le monde se connaisse à Sydney... et soit lié à Robin et ses affaires ! Certains personnages sont assez caricaturaux (Mary et Puss), alors que les autres sont bien dessinés. Une différence gênante. Quoi qu'il en soit, cette saison reste de qualité. Et c'est avec plaisir que je regarderai la suivante, s'il y en a une.

s6. (12/17)

Après six saisons, Engrenages est toujours aussi passionnante ! La série ausculte la société française, et non du côté le plus reluisant. Policiers, habitants des banlieues défavorisées, tout le monde souffre et la limite séparant le droit du non droit est vite franchie. Nos enquêteurs et juristes ne s'en sortent pas beaucoup mieux, tous meurtris personnellement pour des raisons diverses : Laure doit apprendre à accepter sa fille prématurée toujours hospitalisée, Gilou se laisse tenter et passe du mauvais côté quelques instants, Tintin raccroche, Joséphine subit un viol et Roban doit faire face à un cancer. Rien n'est facile dans Engrenages, comme dans la vie, et c'est pour cela que la série fonctionne aussi bien. Vivement la suite !