Description:
Formé en 1993, la Ruda, ex-Ruda Salska, s'impose immédiatement à coups de concerts réjouissants, comme le représentant français d'un ska-rock engagé et festif. Après deux autoproductions qui recueillent un succès plus qu'honorable, le groupe rejoint pendant un temps l'écurie Yelen Musiques, chez qui il publie son explosif live, La Ruda Salska en Concert (2000). Puis, un virage franchement plus rock les fait abandonner en 2004 un suffixe devenu un peu collant et réducteur (salska) au profit d'un élargissement musical salvateur, que l'on retrouve sur Les Bonnes Manières en 2007, un album de chansons revisitées en for
Formé en 1993, la Ruda, ex-Ruda Salska, s'impose immédiatement à coups de concerts réjouissants, comme le représentant français d'un ska-rock engagé et festif. Après deux autoproductions qui recueillent un succès plus qu'honorable, le groupe rejoint pendant un temps l'écurie Yelen Musiques, chez qui il publie son explosif live, La Ruda Salska en Concert (2000). Puis, un virage franchement plus rock les fait abandonner en 2004 un suffixe devenu un peu collant et réducteur (salska) au profit d'un élargissement musical salvateur, que l'on retrouve sur Les Bonnes Manières en 2007, un album de chansons revisitées en formule acoustique, et sur leur neuvième album, Grand Soir, sorti en mars 2009. La Ruda revient aux guitares incisives en 2011 pour le saignant Odéon 1014.
La Ruda Salska se forme en 1993 à Saumur, autour de Manu et Pierrot, respectivement batteur et auteur-compositeur. Leur amour du rock et des ambiances chaudes et cuivrées les poussent à s'entourer, jusqu'à se produire au nombre de huit, dans des concerts dont l'énergie communicative fait rapidement parler d'eux.
En 1995, après avoir écumé des centaines de bars, cafés, festivals off et autres scènes parfois improbables, le groupe peut enfin enregistrer et produire lui-même son premier disque Le Prix du Silence (1996). Festif mais engagé, il mélange punk, reggae et ska (« Tant d'argent dans le monde », « Roots Ska Goods ») autour de textes fédérateurs et récolte un succès grandissant, confirmé par leur deuxième autoproduction, L'Art de la Joie, basée sur le même mélange des genres et techniquement de meilleure qualité.Alors que les comparaisons avec leurs idoles et ainés (Mano Negra, The Clash, The Specials) vont bon train, les maisons de disque s'intéressent au cas de ceux quel l'on surnomme déjà « la Ruda ». Ils choisissent Yelen Musiques (écurie de Tryo, Babylon Circus et Mass Hysteria) et officialisent cet engagement avec un disque que les fans du groupe attendent depuis longtemps : un live.
Tout simplement intitulé La Ruda Salska en Concert, il sort en novembre 2000 et clôt un été de festivals (Vieilles Charrues, Eurockéennes...) et de prestations sensationnelles. Mais malgré l'enthousiasme qu'il génère en live, le groupe de rock-ska ne publie qu'un album chez Yelen/Sony, Passager du Réel en 2001, avant de se voir contraint de quitter la major en 2003.Toujours aussi engagés, mais finalement plus noirs, les textes de Pierrot prennent de l'ampleur. Le groupe le prouve en s'affranchissant de l'étiquette colorée « musique latine » (la salsa de salska, qui n'a finalement jamais vraiment collé au groupe). Officiellement renommé La Ruda, donc, le groupe retrouve le goût de l'indépendance en fondant sa propre maison Les Associés du Réel et sort 24 Images/Seconde, distribué par Wagram. Sur scène aussi, le groupe assume sa nouvelle identité, plus « sombres héros » du rock qui cogne que « coup de soleil », et le prouve avec un double disque live Dans la Vapeur et le Bruit, sorti en 2005.Ainsi, après Quinze ans de carrière, La Ruda a trouvé un équilibre et continue sa route le point levé (La Trajectoire de L'homme Canon, en 2006), en représentants aguerris de la scène ska-rock française. Mais justement, si les fidèles sont toujours au rendez-vous, d'autres ressentent une certaine lassitude. C'est sans doute à l'encontre de ces insatisfaits que le groupe adresse en 2007 Les Bonnes Manières, album dans lequel il revisite son répertoire en formule acoustique. Piano, violon et accordéon offrent un second souffle à un groupe l'on aurait eu tort de classer trop vite. C'est d'ailleurs cet éventail musical élargi que propose l'album Grand Soir, sorti en mars 2009. La Ruda le défend sur scène une bonne partie de l'année avec une énergie demeurée, elle, inchangée.
Retour aux guitares et aux cuivres fanfaronnants pour Odéon 1014 en 2011. La Ruda revient à ses racines pour le plus grand plaisir de son public toujours avide de ses prestations échevelées.
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